dimanche 13 décembre 2020

DANS LE BAR DE MAMIE


 


 

On  y rentré par une immense porte en bois, ajourée par une multitude de carreaux de verre, don un ou était découpé un cercle bouché par une drôle d’hélice qui m’intrigué je l’avoue, j’ai su plus tard qu’il servait de ventilation pour la fumée de cigarettes. (Faut dire que l’on était en 1959 les clients avaient le droit de fumer dans les bars)

De suite à droite en rentrant, trônait un immense comptoir en bois, sur ses flanc des motifs en formica, derrière de grandes étagères avec un nombre incalculable de bouteille, (faut dire que n’avais que 5 ans).

Dans son prolongement, une longue banquette vert billard, où j’aimais bien m’allonger quand elle n’était pas occupée par d’éventuels joueurs de cartes, (c’est là au grand désarroi de ma mère que j’ai appris mes premiers gros mots, les adultes avaient le droit de jurer pas moi).

Au fond tous juste après une rangé de tables et de chaises une cabine téléphonique en bois, que j’aurais bien transformé en cabane, (mais ça aussi c’était interdit).

Au centre entre deux rangés de tables posé sur carrelage de losanges noir et blanc un énorme poêle à charbon, il y avait souvent de la sciure parterre, et j’entends la voix de ma grand-mère dire ! « François ne mais pas les pieds dedans ! ».

Aux murs étaient fixés de grands miroirs.

Au fond, une porte qui donnée dans l’appartement de Mamie, A gauche, la porte qui nous menait aux escaliers qui montaient à notre appartement.

Et souvent j’entends la voix de ma grand-mère qui dit « François, mais pas les pieds dans la sciure » !

 

 

Prière pour la Paix Saint François d'Assise

 



Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.

Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant que l'on reçoit,
c'est en oubliant qu'on se retrouve soi-même,
c'est en pardonnant que l'on obtient le pardon,
c'est en mourant que l'on ressuscite à la Vie.
Amen.


mardi 1 décembre 2020

Mélancolie Ana Conda 2020

À la mélancolie.

Recueil : Les poésies fugitives (1805)

Aliment et poison d'une âme trop sensible,
Toi, sans qui le bonheur me serait impossible,
Tendre mélancolie ! ah ! viens me consoler :
Viens calmer les tourments de ma sombre retraite,
Et mêle une douceur secrète
À ces pleurs que je sens couler.
Loin de moi, vains plaisirs que le monde idolâtre !
Ces rires insensés, cette gaieté folâtre,
Semblent braver ma peine, et ne font que l'aigrir.
J'aime mieux mes soupirs, ma tristesse, mes larmes
Ma langueur a pour moi des charmes ;
Je souffre... et ne veux point guérir.

Fidèles au malheur, comme à la solitude,
Nourrissez de mon cœur la longue inquiétude,
Souvenirs qui touchez, même en nous déchirant ;
Que je dise à ma dernière heure :
« On me plaint, on m'aime, on me pleure ; »
Que je sourie en expirant.


Jean-François Collin d'Harleville

 

La prêtrise de Melchisédek

Melchisédek est un personnage biblique mentionné à la fois dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau Testament. Sel...