La Légende des ancêtres de la Rose+Croix
La
Légende des ancêtres de la Rose+Croix
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La
tradition nous dit que les origines de cette mystérieuse fraternité se situe
dans l'Égypte
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pharaonique.
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Là,
déjà, existait une ''Fraternité Blanche'', extrêmement secrète, qui, en
plusieurs millénaires,
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avaient
accumulé une telle somme de connaissance très avancées sur les lois de la
nature, les
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membres
de cette fraternité recherchaient la perfection morale.
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Leurs
pouvoirs se révélaient dans l'art de la guérison.
|
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Et
dans l’architecture, où ils appliquèrent la Loi des Nombres.
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Ils
construisirent les grandes pyramides, sur la base du nombre d'or 1,618.
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(Deux,
un...c'est les proportions des pyramides, des temples égyptiens et grecs
(nous verrons plus
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loin
les rapports de la fraternité avec la Grèce) et c'est aussi celles du
''Temple de Salomon'' (idem).
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Le
labyrinthe de la cathédrale de Reims. (Aussi, voir plus loin les bâtisseurs).
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Les
Romains, les Grecs, les Juifs et les Égyptiens semblaient tous d'accord ;
1,618 était le nombre
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d'or,
le nombre de l'harmonie universelle, le nombre de la création, le nombre de
Dieu, le créateur ;
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Le
nombre utilisé partout dans l'ordre caché de la création et qui fallait donc
employer dans les
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édifices
dédiés au créateur afin de s'en rapprocher.
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Empreint
de mystère, objet d'un culte tantôt religieux, tantôt magique, ce nombre d'or
influence
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l'idée
occidentale de l'harmonie.
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Chez
les grecs, avec l'épanouissement de la géométrie, la fraternité pythagoricienne
l'avait adoptée
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comme
symbole d'harmonie universelle, de vie, d'amour, et de beauté.
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Au
Moyen – Age, les savants, les pères de l'église, les bâtisseurs, les maîtres
d'ouvrages ou maîtres
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d'œuvre,
se réclament de la doctrine platonicienne des corps cosmiques. (Comme nous le
savons
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Platon
était membre d'une branche de la'' fraternité blanche'', les cinq polyèdres
réguliers, on fait du
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nombre
d'or, ‘’la divine proportion'', un modèle de perfection et d'esthétique et
philosophique.''
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Dans
ce chef d'œuvre qu'est la pyramide de Kheops, les initiés enfermèrent lois
les grandes lois
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chiffrées
de l'univers ; on y trouve entres la solution de la quadrature du cercle.
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En
1378 avant notre ère, les initiés parvinrent à un tel degré d'influence, que
le pharaon lui-même,
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Amen-
Ho tep IV se convertit à leur vision du monde.
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Alors
commença un des événements les plus passionnants de l'histoire spirituelle de
l'humanité.
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Les
initiés affirmaient qu'il n'y a qu'un seul dieu, une seule force première,
dont tous les dieux sont
|
||
des
aspects, des facettes différentes.
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Cette
énergie primordiale, ils l'appelaient ATON.
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Amen-Hotep
IV prie le nom d'Akhenaton''qui vit en Aton''.
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Il
fit détruire les temples des anciens dieux, surtout ceux d'Amon.
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Il
fit ériger une nouvelle capitale, Akhenaton ''l'horizon d'Aton ''.
|
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Lorsqu'il
introduisit la notion du monothéisme. Avec ces cultes mystérieux, la nouvelle
religion
|
||
égyptienne
fait des émules dans d'autres grandes civilisations.
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Un
sage nommé Hermès vivait à la même époque créa ceux que l'on appellera
l'Hermétisme, qui
|
||
donnera
plus tard les sociétés Hermétiques.
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L'un
des adeptes les plus connu de la fraternité blanche, était Moïse, il mit ses
innombrables
|
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connaissances
aux services des Hébreux et devint un mages hors pair.
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La
plus grande réalisation de Moïse fut l'arche d'alliance, dans sa construction
fut placé les
|
||
connaissances
des initiés.
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Deux
statues en or furent placées sur ceux tabernacle afin de capter l'électricité
ambiante ; Seul les
|
||
maîtres
de la fraternité avait le droit de toucher l'arche et ils étaient les seuls à
connaître le secret de
|
||
l'ouverture.
|
||
D'après
la bible, un bouvier fut ''électrocuté' pour avoir osé poser la main sur
l'arche.
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||
Plus
tard, les invasions se succédèrent : Assyriens, Perses, Grecs et surtout les
Romains.
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Quand
Rome eut conquis l'Égypte, l'initiée recrutaires dans tout l'empire.
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||
L'Égypte
devient chrétienne, les Coptes adoptent les sciences secrètes des pharaons au
|
||
christianisme.
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||
Les
grandes invasions détruisirent en occident, en un siècle l'œuvre de quinze
générations de
|
||
chercheurs.
|
||
Mais
le secret ne meurt pas ; En l'an mille, la clef de la sagesse ce trouve telle
en orient ?
|
||
En
1095, fut le temps des croisades ; Un groupe de chevaliers fut contacté par
des membres de la
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||
fraternité
d'initiés arabes.
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||
Ils
furent initiés aux secrets de la fraternité, à l'alchimie en particulier.
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En
1129, les chevaliers reçurent l'autorisation de fonder l'ordre du Temple.
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||
L'histoire
nous la connaissons, surtout leur fin tragique.
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||
Quelques
templiers partirent en exile, plus tard (peut être sous l'égide de fraternité
blanche), un
|
||
groupe
de chevaliers retourne en France en 1316, décide de ce reformé sous une
nouvelle bannière :
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||
''L'ordre
des Frères aînés de la Rose+Croix ''.
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||
Les
Frères aînées de la Rose+Croix.
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En
1314 certains Templiers allèrent en Angleterre puis en Écosse.
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||
En
1316, 28 chevaliers dont 4 adeptes dans l'alchimie, retournèrent en Avignon,
hébergés par le
|
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Pape
Jean XXIII.
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Le
2 Décembre 1316, ils créèrent les Frères Aînés de la Rose+Croix. .
|
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A
peux prés à la même époque, un chevalier Aragonais Inigo Arista, de retour de
croisade, perdu
|
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dans
les montagnes des Pyrénées, quand une Rose-croix lumineuse éclaire son
chemin.
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||
En
souvenir ; Rentré chez lui un Ordre de chevalerie :
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L'ordre
des Chevaliers de la Rose-croix de San Juan.
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Selon
la tradition, le Graal aurait séjourné à maintes reprises au monastère de San
juan de la Pêna.
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Dans
ce lieu des dalles funéraires que l'on attributs à des Chevaliers de La
Rose-croix.
|
||
L'ordre
des frères aînés de la Rose-Croix (FARC)
|
||
D'un
tout autre genre encore est l'Ordre des frères aînés de la Rose-Croix (FARC),
un cercle
|
||
d'alchimistes
qui associe le Temple et la Rose-Croix, et revendique la possession de
nombreux
|
||
documents,
dont 115 parchemins munis de leur sceau, s'étalant de 1317 et nos jours. L'un
de ces
|
||
manuscrits
de plus de mille deux cents pages, comprend plus de trente écritures
différentes, et
|
||
couvre
une période qui va de 1503 et 1723. Las, si les documents en question
existent bien (des
|
||
photographies
en ont été publiées), on doit regretter qu'ils n'aient pas encore fait
l'objet de la
|
||
moindre
analyse.
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||
Fort
de cet impressionnant héritage, les FARC revendiquent une filiation
multiséculaire,
|
||
Et
se donnent une liste impressionnante de dirigeants, qui passerait, elle
|
||
Aussi,
par le Temple. Si l'on en croit Roger Caro, qui a révélé l'existence des
FARC,
|
||
Par
la suite il eut une filiation entre une chevalerie ''Rosicrucienne'' et les
comtes de Toulouse, cette même ville était la capitale occitane.
|
||
Peut-être
un lien spirituel entre Cathares -Templiers et Rose-croix ;
|
||
Le
symbole de ce sublime mystère qui est partout un objet sacré.
|
||
Pour
les celtes il est la coupe prophétique, pour les chrétiens c'est la coupe
ayant contenu le sang du Christ, pour l'Islam ce sera la pierre du ciel.
|
||
Au
XII éme siècle, dans un château Narbonnais, s'établirent les Maîtres de la
Rose-croix.
|
||
Le
comte Raymond VI de Toulouse refusa de persécuter les mystiques qui avaient
établi les
|
||
fondations
de l'ordre de la Rose-croix dans le sud de la France au XIII éme siècle.
|
||
Raymond
VII fut l'âme de la résistance contre l'Occitanie Cathare. Sur son sceau,
Raymond est
|
||
assis
sur son trône, son épée tenue de la main droite, posée sur ses genoux (prête
à la paix comme
|
||
à
la guerre).
|
||
De
sa main gauche il soutient le château Narbonnais, près de son visage une rose
qui est aussi un
|
||
soleil
, de l'autre un croissant de lune.
|
||
Le
soleil- Rose et le croissant de lune symbolisant l'association Occitanie et
de Rose-croix.
|
||
Restons
dans le symbolisme : Une statut ce trouve dans l'église de St Jean de Malte à
Aix en
|
||
Provence
représente Raymond Bérenger V. le « chevalier à la rose » son épée
en forme de croix
|
||
tréflée
et la Rose qu'il tient sur son cœur.
|
||
La
Messénie du st Graal
|
||
La
chevalerie du Graal devint la Messénie du Saint Graal, c'est-à-dire une
Franc-maçonnerie
|
||
« ascétique> ».
|
||
René
Guenon affirme que le la Messénie du St Graal serait bien « Une des
origines réelles de la
|
||
Franc-maçonnerie
et de la Rose-croix ».
|
||
Le
terme de la Messénie du St Graal, ce trouve chez Eugène Aroux (1793-1859).
|
||
Prétendait
qu'il existait une chevalerie Albigeoise appelée « la Messénie du St
Graal ».
|
||
Eugène
Aroux fut sans doute membre de la Rose-croix de Toulouse et ses idées
viennent de
|
||
document
détenues par cette société secrété.
|
||
La
Messénie du St Graal était une société secrète qui datait de la fin des
croisades, des templiers
|
||
fréquentaient
un centre initiatique en Palestine, fondé par ismaéliens, ou ce retrouvait
des juifs et
|
||
des
musulmans des perces et des égyptiens.
|
||
Ces
templiers participaient aux recherches menées par ces groupes d'initiés et
désiraient
|
||
entreprendre
une grande œuvre de vivification de l'occident grâce aux connaissances qu'ils
avaient
|
||
acquis.
|
||
Âpres
la chute du Temple, ils décidèrent de « créer un ordre réunissant ceux
qui voulaient que
|
||
l'esprit
du Temple vive ». (Le temps hors du Temps. Gabrielle Carmi, J'ai Lu, p
50)
|
||
.
|
||
Cet
Ordre fut nommé la « Messénie du St Graal »
|
||
Au
début du XVII éme siècle les membres de la Messénie se séparèrent
|
||
Avec
le serment de « passer leur vie avec le signe sacré » (un scarabée
reposant sur un soleil d'or)
|
||
de
taire les secrets, de cultiver leur vie intérieure » et d'enseigner
quelques êtres pour les emmener
|
||
à
la connaissance.
|
||
Le
fondateur de la Messénie était Le Chevalier de Rampillon.
|
||
Gabrielle
Carmi effectua des recherches dans des archives, qui lui ont permis de
trouver des
|
||
preuves
de ses visions nocturnes.
|
||
Un
livre de Johan Salomon Semler (1725-1791) :
|
||
«
Recueil pour servir à l'histoire des Rose-Croix » parle d'une société
secrète intitulée « Messénie
|
||
du
devoir étrange et liberté «.
|
||
Elle
a été créé en France, entre 1286 et 1293, ces centres importants étaient au
Maroc (à Fez) et en
|
||
Égypte,
elle aurait été à l'origine de la Rose-Croix.
|
||
La
Royal Masonic Cyclopédia,de Kenneth Mac Kenzie au 19eme siècle, mentionne
l'existence
|
||
d'une
fraternité hermétique du non de ''Messénie'', avec des membres d'origines et
de confessions
|
||
diverse.
|
||
Les
écrivains Maçons Yarker et Jean Ragon, parlent de « Harodim>>comme une
secte mi- juive,
|
||
mi-
chrétienne. << Dans laquelle on retrouve des traces de
Gnosticisme>>.
|
||
Coïncidence
entre les écrits de Guenon et ce de Gabrielle Carmi, sur les templiers et les
Rose-Croix.
|
||
René
Guénon parle d'une « réorganisation des initiés de l'ésotérisme chrétien
en accord avec ceux
|
||
d'un
ésotérisme islamique, après la destruction de l'Ordre du temple. (Aperçus de
l'ésotérisme
|
||
chrétien,
p 243.)
|
||
C'est
très exactement ce que nous montre le récit de Gabrielle Carmi Le temps hors
du temps. (j'ai lu)
|
||
la
seule différence est la présence de « Harodim d'Égypte » et peut
être même de Soufis.
|
||
Nous
avons aussi le lien avec les Soufis Ismaéliens, suggéré par R. Guénon et
confirmé G. Carmi.
|
||
D'après
R. Guénon la Rose-Croix du 18 éme siècle était l'ultime résurgence de cette
confrérie.
|
||
De
plus est, c'est au début du 18 éme siècle que les membres de la Messénie ce
séparèrent avec la
|
||
volonté
d'enseigner certaines « Personnes réceptives » tel qu’en Allemagne
et de l'Angleterre, et de là naquit « La Rose- Croix Historique ».
|
||
L'origine
de la Rose-Croix a était conservée dans les archives de certaines sociétés
secrètes. (Erik
|
||
Sablé
''René Guénon et la Messénie du St Graal'').
|
||
La
Messénie du St Graal aujourd'hui :
|
||
Mise
en place à la chute du Temple pour permettre aux initiés de travailler dans
le calme
|
||
nécessaire,
elle s'est ouverte avec Gabrielle à tout mais sans devenir pour cela une
organisation de
|
||
masse.
Elle reste encore aujourd'hui une organisation discrète où les frères et les sœurs
qui y
|
||
adhèrent
travaillent avant tout sur eux afin de créer une fraternité humaine... Se
servant pour cela
|
||
des
bases du respect inconditionnel, de l'empathie et de la congruence... Ils
mettent ces valeurs en
|
||
œuvre
sur eux-mêmes sans chercher à les imposer à autrui ... mais les nier revient
à s'écarter de la
|
||
voie
tracée par la Messénie...
|
||
Ces
cherchants travaillent aussi sur un second triangle qu'ils associent aux
trois cerveaux du corp
|
||
corps
humain : Intellectuel, cardiaque et tripal ; centres de la raison, des
sentiments et des émotions.
|
||
Pour
fonctionner, la Messénie n'a pas de système hiérarchique pyramidal... Chaque Messénie,
|
||
composée
de 10 à 12 personnes maximum est dirigée par un Magister, dont la charge,
sans
|
||
rentrer
dans les détails de notre charte, est de sauvegarder l'esprit de cette
dernière, les rituels... de mettre
|
||
en
œuvre la dynamique nécessaire à la construction de l'œuvre à accomplir... En
ce sens, la
|
||
Messénie
n'est pas une association citoyenne, ou une démocratie. La définir revient à
se représenter un chantier.
|
||
Imaginez la construction d'une Cathédrale...
Le Magister en serait le maître d'œuvre et
|
||
chacun
des membres, les artisans... Le travail du maître d'œuvre n'est pas
d'apprendre leur travail
|
||
aux
artisans mais de coordonner l'ensemble... Il ne lui est pas demandé
d'apprendre aux tailleurs
|
||
de
pierres comment manier le ciseau pas plus qu'il ne lui est demandé de savoir
manœuvrer le
|
||
maillet...
Mais de permettre à ce tailleur de pierres de travailler en harmonie avec
l'ébéniste, le
|
||
maçon,
le charpentier etc... et de faire en sorte que le caractère de l'un ne
l'emporte pas sur celui
|
||
d'un
autre... de remotiver celui qui doute de pouvoir terminer l'œuvre,
d'organiser l'ordre dans
|
||
lequel
ces derniers vont entrer en scène... Si chacun joue le jeu, l'œuvre progressera
rapidement,
|
||
mais
qu'un seul maillon de la chaîne cède et l’œuvre s'arrêtera ou en sera retardé
d'autant... pour
|
||
y arriver,
la Messénie sera donc une convergence de savoirs faire individuels à une
réalisation
|
||
commune
sous la direction d'un seul maître d’œuvre... Notre œuvre en Messénie est de
construire
|
||
l'Homme...
|
||
Gabrielle
faisait souvent référence à la musique... La musique est harmonie... mais si
pour la
|
||
jouer,
il peut y avoir un nombre incalculable de musiciens, il n'y aura jamais qu'un
chef
|
||
d'orchestre
et en cela l'ensemble ne représente pas une démocratie... Avant de commencer
à
|
||
aura
un accord tacite entre le musicien et le chef d'orchestre mais ensuite le
musicien devra écouter soigneusement le chef d'Orchestre sous peine de mettre
l'harmonie de l'ensemble à mal...
|
||
Ici
chacun doit en permanence travailler sur son ego pour travailler à l'œuvre commune
plutôt
|
||
que
de vouloir imposer ses idées personnelles et mettre l'ensemble en échec...
|
||
Le
frère devra aussi travailler sans écouter les sirènes qui font divergence sur
le chemin à suivre
|
||
alors
que la belle Hélène se morfond depuis tant d'années sur le retour d'Ulysse...
|
||
Les
chevaliers savent qu'ils doivent juger l'arbre à ses fruits plutôt que de
prêter oreilles aux
|
||
ragots
colportés par le vent... et, même si nous apprenons chaque jour de notre vie,
il sait qu'il a été coopté comme artisan et non comme apprenti...
|
||
Il se doit donc de remettre chaque jour son
ouvrage sur le tapis afin de le perfectionner et non se croire arriver.
|
||
tapis
afin de le perfectionner et non se croire arriver. Il ne doit pas plus croire
qu'il n'en est pas
|
||
capable...
le temps fera son œuvre et il lui suffit d'apporter ce qu'il EST ! Chevalier
n'est pas un
|
||
titre
mais une responsabilité de services face à l'humanité... non quand tout va
bien mais chaque
|
||
jour
que Dieu fait.
|
||
En
Messénie, on ne croit rien, on ne refuse rien, Nous vérifions par notre
travail personnel !
|
||
À
suivre... (Blog de la Messénie du St Graal).
|
||
Nostradamus
et la Rose-Croix
|
||
Ouvert
à toutes les cultures, cet homme ne pouvait se complaire uniquement aux
enseignements de l'église Catholique.
|
||
Il
étudiât en autre de l’astrologie, la Gnose qui mène à illumination, il
chercha les mystères de la
|
||
création
par le biais de la Kabbale puis il dirigea vers les grande pyramides qui le
menèrent vers
|
||
La
Rose-Croix .
|
||
De
retour en Europe, Nostradamus devient Grand-Maître de la Rose-Croix et est
placé par cette
|
||
puissante
société hermétique à la Cour des Valois pour y veiller à l'exécution du plan
secret du
|
||
gouvernement.
N'est-ce pas là un belle légende, difficile à vérifier, d'autant plus que le
mouvement rosicrucien ne se manifestera publiquement qu'un demi-siècle après
la mort du mage de Salon, et
|
||
On
peut néanmoins se demander si le médecin-astrologue n'aurait tout de même pas
fait partie
|
||
d'une
société secrète initiatique :
|
||
Certain
affirmés le fameux prieuré de Sion.
|
||
En
1556, à Turin, qui deviendra trois ans plus tard capitale de la Savoie, il va
être
|
||
institué
Grand maître dans l'Ordre du très secret Prieuré de Sion.
|
||
Ce
serait Godefroy de Bouillon qui aurait été fondé l'Ordre de Sion en 1099 au
moment de la
|
||
prise
de Jérusalem par les croisés. Il aurait été averti d'une éventuelle relation
entre la
|
||
descendance
de Jésus et les Mérovingiens. D'autres documents pourtant donnent 1090 comme
|
||
étant
l'année de fondation de l'Ordre de Sion. Suite à cette victoire, Godefroy de
Bouillon aurait
|
||
fait
construire l'abbaye de Notre-Dame du Mont-de-Sion qui devint par la suite
l'église du Saint Sépulcre.
|
||
Après
la prise de Jérusalem en 1099, un conclave eut lieu ayant pour but d'élire le
Roi de
|
||
Jérusalem.
Godefroy fut proposé pour ce titre mais il refusa. Son frère Baudouin accepta
et fut
|
||
couronné
roi de Jérusalem le jour de Noël 1100.
|
||
En
1149, après la seconde croisade Louis VII rentra en France à l'abbaye de
Saint Samson à
|
||
Orléans.
Certains de ses compagnons de croisade furent affectés au petit prieuré du
Mont-de-Sion.
|
||
L'ordre
de Sion débuta donc officiellement à Orléans et devint par la suite le
Prieuré de Sion.
|
||
En
1187, Jérusalem, alors entre les mains des Templiers fut reprise par les
Sarrasins et en 1188,
|
||
un
rituel appelé « La coupure de l'orme » marqua la scission des deux Ordres :
celui de Sion et celui du Temple.
|
||
Dante
Alighieri
|
||
l'on
pense qu'il a pu y rencontrer Jacques de Molay, le Grand Maître de l'Ordre du
Temple, juste
|
||
avant
son arrestation ; on ne connaît pas vraiment la raison de cette entrevue mais
il semble bien
|
||
qu'elle
ait eu un rapport avec l'appartenance de Dante à l'Ordre des Fidèles d'Amour.
De cette
|
||
époque
datent ses épîtres à Cino da Pistoia et à Moroello Malaspina, ainsi que celle
(Popule meus, quid feci tibi ?),
|
||
aujourd'hui
perdue, ou Dante tente de reconquérir l'estime de ses concitoyens au
|
||
nom
de la dignité morale et intellectuelle de son oeuvre en cours (Il Convivio et
De vulgari
|
||
eloquentia).
|
||
son
appartenance à la Féde Santa et aux Fidèles d'Amour en est la meilleure
preuve : Cette Fede
|
||
santa,
dont Dante était Kadosch, c'était la foi des Fedeli d'Amore, et avant eux,
celle des Templiers.
|
||
Cette
désignation des initiés comme les « Saints », dont Kadosch est l'équivalent
hébraïque, se
|
||
comprend
parfaitement par la signification des « Cieux » donnée par Dante dans sa
Divine
|
||
Comédie
- les 9 « Cieux » sont les degrés de la hiérarchie initiatique qui mènent à
la « Terre Sainte»
|
||
ou « Terre des Saints » -, elle doit être
rapprochée de beaucoup d'autres dénominations
|
||
analogues,
comme celles des Purs, Parfaits, Cathares, Soufis, Ikhwan-es-Safa, etc.
|
||
Au
musée de Vienne est exposée une médaille à l'effigie de Dante réalisée par
Pisanello,
|
||
peintre
aux sept vertus. Les médailles de ce grand artiste étaient censées assurer
l'immortalité de
|
||
la
personne représentée, la finesse du portrait de l'avers exprimait
l'individualité et le caractère du
|
||
personnage,
et l'allégorie du revers en complétait, par une représentation emblématique,
la
|
||
description
morale. Au revers de la médaille qui représente Dante, on peut lire l'étrange
suite de
|
||
lettres
suivante : « F.S.K.I.P.F.T. ». Certains pensent que ces initiales peuvent
être celles des sept
|
||
vertus
chères à Pisanello : Fides, Spes, Charitas, Justitia, Prudentia, Fortitudo,
Temperantia,
|
||
malgré
l'anomalie orthographique sur le K (Charitas ne peut pas s'écrire Karitas en
latin), mais en
|
||
fait,
selon René Guénon, ces lettres signifient « Fidei Sanctae Kadosh Imperialis
Principatus Frater Templarius ».
|
||
René
Guenon a écrit :
|
||
La
Fede Ssante,au temps de Dante,presentait certaines analogies avec ce qui fut
plus tard la fraternité des Rose-croix ,si même celle-ci ne fut pas plus ou
mon inspirée il fut peut être un des précurseurs de la Rose-croix
|
||
L'ordre
des Rose-Croix d'or d'ancien système (1777)
|
||
En
1777, un officier prussien, Johann Rudolf von Bischoffswerde, et un ancien
pasteur, Jean
|
||
Christophe
Wöllner, fondent à Berlin l' « Ordre des Rose-Croix d'or d'ancien système » à
partir
|
||
de
la loge maçonnique des Trois Globes. Ils font remonter la généalogie des
rose-croix, non au
|
||
fondateur
supposé Christian Rosenkreutz, mais à « Adam lui-même ». Cette sapience
divine
|
||
aurait
ensuite été conservée et transmise par les patriarches bibliques, les sectes
à mystères, les
|
||
pythagoriciens
et les druides. L'ordre lui-même aurait été fondé par Ormus, un prêtre
|
||
d'Alexandrie
baptisé par saint Marc. Il se serait perpétué en Palestine jusqu'à l'époque
des
|
||
croisades,
où il se serait transporté en Europe. La Rose-Croix d'or d'ancien système eut
un succès
|
||
certain
et compta, dès 1779, 26 cercles et 200 membres en Allemagne Les deux
fondateurs,
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grâce
à diverses mystifications teintées d'occultisme, parvinrent à s'attirer les
bonnes grâces des hautes sphères politiques.
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Ils furent ainsi nommés ministres en 1786 et
suspendirent alors les activités de l'ordre
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qui
devenait suspect et comptait alors plusieurs milliers de membres.
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L'ordre
de la Rose-Croix d'or et de la Rose rouge.
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C'est
d'abord sous les auspices de l'alchimie que la Rose-Croix va réapparaître
dans la Franc-
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Maçonnerie.
En 1710, soit sept ans avant la publication de la Constitution d'Anderson,
Sincerus
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Renatus
(Samuel Richter), un pasteur luthérien qui se disait disciple de Paracelse et
de Boehme,
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publie
La vraie et parfaite préparation de la Pierre Philosophale par la Fraternité
de l'Ordre de la
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Rose-Croix
d'Or et de la Rose Rouge... (Breslau, 1710). Il s'agit d'un traité d'alchimie
qui donne
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en
appendice cinquante-deux règles de l'Ordre de la Rose-Croix d'Or et de la
Rose Rouge.
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Ce
livre s'inspire de l'Échos de la Fraternité, par Dieu hautement illuminée, de
l'illustre Ordre
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R.C.
(1615) de Julius Sperber, ainsi que du Témis d'or, ou des lois et ordonnances
de l'illustre fraternité R.C.
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(1618)
de Michael Maier. En fait, l'Ordre décrit par Sincerus Renatus ne semble pas
avoir existé.
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Cependant,
le terme de « Rose-Croix d'Or » va connaître une certaine fortune et quelques
règles
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présentées
dans son livre se retrouveront plus tard dans les instructions du grade
maçonnique-
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rosicrucien
des Princes Chevaliers Rose-Croix.
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En
1749, Hermann Fictuld publie son Aureum Vellus, dans lequel il évoque une
Société des
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Rose-
Croix d'Or qu'il présente comme l'héritière de l'Ordre de la Toison d'Or
fondé par Philippe le Bon
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en
1492. Vers 1757, il crée un rite maçonnique à tendance alchimique et
piétiste, composé d'un
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ensemble
de grades rosicruciens : la Societas Roseae et Aureae Crucis ou Fraternité
des Rose-Croix d'Or.
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Cette
Société essaime dans plusieurs villes comme Francfort-sur-Mein, Marburg,
Kassel, Vienne
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et
Prague. Elle semble s'éteindre vers 1764. En réalité, elle se réforme grâce à
Schleiss von
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Löwenfeld, Joseph Wilhelm Schröder, Christian Knorr
von Rosenroth, Friedrich Christoph
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Oetinger
et François van Helmont. Finalement, elle donne naissance à un autre rite
maçonnique
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rosicrucien
qui apparaît entre 1770 et 1777 en Bavière, en Autriche, en Bohème et en
Hongrie. Il
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fut
d'abord adopté par une Loge maçonnique de Ratisbonne, la Croissante aux Trois
Clefs. En
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1771,
il est adopté également par une Loge de Vienne, l'Espérance, qui donne
naissance à une
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nouvelle
Loge : les Trois Épées. Cette dernière devient la pépinière de ce rite
maçonnique
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rosicrucien.
On y cultive l'alchimie et la théurgie.
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le
Rosicrucianisme se perpétua depuis le XVIIe siècle jusqu'à nos jours à
travers des Organisations rosicruciennes totalement indépendantes de la
Franc-Maçonnerie.
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