jeudi 11 décembre 2014

L'Ordre Martiniste et le dépôt du Saint Ordre

L'Ordre Martiniste et le dépôt du Saint Ordre       

« Mais ce dépôt, ce saint Ordre où poussent les branches et les rameaux, comment ne pas l'annoncer    
sans attendre ?    
    
 Le martinisme ressortit à l'ésotérisme judéo-chrétien qui ressortit à l'ésotérisme universel. Dans son    
originalité formelle, néanmoins, dans son unité radicale et sous la multiplicité de ses avatars, le    
martinisme remonte à Martines de Pasqually.    
    
 Trois grandes lumières balisent l'itinéraire du martiniste : Jacob Böhme, Martines de Pasqually et    
Louis-Claude de Saint-Martin. Mais à constituer le dépôt, ont aussi coopéré Jean-Baptiste    
Willermoz, l'Agent Inconnu, l'Ordre des chevaliers bienfaisants de la Cité sainte avec ses mythes    
templiers et l'héritage des constructeurs gothiques ; et les grands illuminés du XVIIIe siècle, les    
William Law, les Divonne, les Eckhartshausen ; et les fidèles du piétisme, surtout lors du premier    
réveil (…).    
    
 Or, la perle de ce dépôt, son capital initial, c'est Martines qui l'a placée, et c'est de lui que la    
tiennent les maçons écossais rectifiés et les grands profès, les théosophes chrétiens et parmi eux, les    
disciples de Saint-Martin dont beaucoup appartiennent à l'Ordre Martiniste. »    
    
    
R. Amadou, Préface pour « PAPUS, MARTINES de PASQUALLY », Robert Dumas Éditeur, 1976,    
p. XVI.    



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