mardi 29 décembre 2015

Les Années Elvis





Mon amour pour la musique américaine a commencé quand tout gosse j'ai vu un film sur un
gamin (noir), qui s'endormait pendant le catéchisme et rêve à sa façon des personnages de la
Bible, qui était en réalité ses familiers ; le tout accompagné de Gospels de Negro-spirituals.
Quelque temps après dans une émission de variété, un gars habillé en motard, qui chanté et
qui dansait sur une table, mon père dit à ma mère «Encore un chanteur de Rock & Roll !» Et elle de
sa voix douce; dit «Bien sûr, pour toi si ce n'est pas Tino Rossi ou Luis Mariano». (Mais j'appris
plus tard, que c'est deux chanteurs, avaient chantés les sérénades du King en Français, mais sa mon
papa ne le savait pas.
Un jour, je devais avoir sept ou huit ans, alors que je traînai les pieds dans les feuilles
mortes, mon regard fut attiré par l’affiche d’un film qui passé
Au cinéma « La Cascade. »
Un gars coiffé comme un chanteur de Rock, mais lui il ne portait pas de Costume de
cuir.)Il dansait avec sa guitare au de milieu de belles Pin-up.
Je ressenti comme un déclic en moi, j’étais là, ébloui devant une telle affiche, pourquoi ? Je ne
le savais pas .
Quand ma mère vint me sortir de mes rêves :
« Tu rêves en classe, et voilà que maintenant tu rêves dans la rue. (Et oui,
toute ma vie j’ai été un rêveur !).
« Dit man’ qui est-ce ? ». « Elvis Presley, un chanteur de Rock, dépêche-toi, j’ai le repas à
préparer, et ton père va rentrer ! ».
E.L.V.I.S P.R.E.S.L.E.Y. CH.A.N.T.E.U.R. DE R.O.C.K. Ces
mots-là mon fait un effet bizarre en moi.
Ma mère impatiente, me crie, « Alors ; ce n’est pas possible, tu dois être malade, dépêche- toi
! ».
Ces mots magiques, ont raisonnés pendant longtemps dans mon subconscient, puis, quatre
ou cinq ans plus tard, au cinéma le ‘’ Spoutnik’’, il passé :
‘’LES RODEURS DE LA Plaine.’’(Flaming Star.)
Avec Elvis, en plus le Ciné est à 200 mètre de la maison, bien sûr, en premier j’allais
demander la permission à maman, sa réponse comme je mi attendais fut :
« Si ton père est d’accord, je dis oui. » Devinez la réponse de mon père ?
« Si ta mère est d’accord, etc., etc. »
C’était un western, (le genre de film que j’aimais à cette époque.)
Elvis ne chantait du Rock, (tempi !)
(Je crois que c’est depuis cette époque que je relève le col de ma chemise ?)
J’avais vu la ‘’Fureur de vivre’’ avec James Dean, mais Elvis c’était dix fois cent
fois mieux.
Et quand j’ai vu le ’’Rock du Bagne’’ (Jailhouse Rock.)Là c’était du vrais Rock &
Roll ; J’ai failli décoller de mon fauteuil. (Quelle claque!)
Elvis se déhanchait en hurlant :
« Was a dancin’to The Jailhouse Rock… !
The sad sack wa-sittin’on of stone,
Way over in The corner weeping all alone
The Warden said,’’Hey Buddy,don’t you be no square,
If you can’t find partener,use a wooden chair’’ Let’s Rock.>>
(Là je Su qui était le King of Rock & Roll. !)
Le premier Samedi, je “descendis ”en ville, je me mis à fouiner dans les librairies, les
boutiques de musiques,(je savais qu’à cette époque chez nous Elvis était passé de mode,
mais je m’en foutais.)
Enfin je trouvais une biographie du King, mais le texte était en Anglais (serait été du
Chinois, su était pareil).
Mais les photos étaient tellement magnifiques que je n’hésitai pas de l’acheter.
Dans l’immeuble où nous habitions, il y avait Guy, un garçon qui avait deux ans de plus
que moi, qui rêvait d’être banquier. (Quelle idée !)
Lui avait appris l’Anglais, il feuilleta mon livre (que je considérai comme la Bible du
Rock ‘’N’’Roll.)
Lui il trouvait sa ringard, lui il écoutait les Beatles, et ce groupe non moins échevelé, qui
portait un nom bizarre, qui me faisait penser au bruit que faisaient les mouches à la
campagne autour d’un tas de fumier :’’The Whoo. !
Il me dit que mon idole était natif du Mississipi, (Tupélo) et avait grandi à Memphis
dans le Tennessee, dans les quartiers noirs, ou il allait écouter le Blues et le
Rythmen’Blues, et les prédicateurs qui chantaient le Spiritual dans les offices religieux, luimême
chantait les Gospels le Dimanche au Temple.
Il était devenu le ’’Roi du Rock & Roll’’, en chantant un mélange de Country,
(Musique des blancs.) Et de Rythmen’Blues, (Musique des noirs.)
Un certain Sam Philip, producteur de radio cherchait un blanc qui chanterait comme un
noir.
Faut dire que dans les années 50, la vie n’était pas rose, si tu avais la peau noire
dans le sud des Etats-Unis, ou si tu étais blanc, et que tu dirigeais une radio qui diffuse de la
musique noire.
Puis un jour « Miracle, le fruit de la divine providence », débarque un jeune
adolescent blanc, habillé comme un gigolo noir, avec des cheveux gominés, (un peu longs
pour l’époque, et des favoris qui lui mangeaient le visage, (il voulait ressembler à un
camionneur du sud, lui qui état chauffeur livreur à la ‘’Crown-Electric’’).
Il dit timidement à Marion Keisker, (la secrétaire de Sam Philip) qu’il voulait
enregistrer une chanson pour la fête des mères.
Quelques jours plus tard , la gentille secrétaire fit écouté à son patron
l’enregistrement du jeune homme ,elle trouvait qu’Elvis avait des accents noirs dans la voie
, plus tard le producteur convoque Presley au studio Sun, avec quelque musiciens du coin,(
Guerre plus vieux que le futur Roi du Rock ,au début ce ne fut pas le ‘’pied ’’, puis Elvis
sur un coup de colère pris sa guitare et se mit à chanter « That’ll rigt mama » en ce
déhanchant comme le font les prédicateurs noirs, les musiciens prirent le train en marche
(Mystery train ) et ce fut le train de la gloire.
*
Dans les années 60, j’étais obligé de porter un anorak pour aller à l’école, et bien sûr
j’avais horreur de ce genre de veste.
A douze ans, j’ai eu besoin d’une autre veste pour la rentrée, j’avais persuadé ma mère que
cette année il me fallait un blouson de cuir.
Arrivé dans un magasin de l’avenue Garibaldi non loin de la Canebière, j’essayais tout ce
qui ressemblait de près ou de loin à un blouson de Rockeur.
J’en ai vu défiler ce jour-là des blousons des vestons de cuir noir ce jour-là, même le
plus petit, était trop grand pour moi, (il faut dire qu’à cette époque, je ne faisais pas 1,85
mètre, et 98 Kg).
Je me souviens d’un pédiatre qui avait dit à ma mère : « Votre fils ne sera jamais
épais, même en le gonflant avec une pompe à vélo ! » (C’est pour ce là que plus tard je me
suis mis à la musculation, histoire de le faire mentir).
Mais revenons à nos moutons, (plutôt à nos blousons), ma chère maman pensée que le
dernier blouson que j’avais sur le dos n’irait encore mieux avec le gros Pull qu’elle allait
me tricoter, quand : Soudain, il se passa un truc étrange dont je me pose encore la question
en 2014 :
Le vendeur prit un ton mielleux pour dire la plus grosse ânerie du siècle, (et encore
je suis poli).
« Tu crois que ta maman voudrait d’un petit garçon qui s’habille comme un ‘’blouson noir’’ ».
(C’est comme ça que l’on appelait les délinquants juvéniles dans les années 60).
« Espèce de vieux C..! » Quand il ferma son clapé puant, je me retrouvai encore attifé
d’un anorak.
A seize ans mes chers camarades voulaient ressembler à John Lénon ou à Mick Jagger,
C’est vrai que chez nous, un certain Antoine avec ses cheveux long et ses chemises à fleurs, (Les
miennes n’avaient encore que des boutons, (La Flower Génération était déjà en marche). J’avais
encore un train de retard mais je m’en moquai, moi je voulais ressembler à Elvis coûte que
coûte ; Mon style ne plaisait pas à toutes les filles, je m’en balançais.
A dix-sept ans, j’étais amoureux d’Hélène une petit poupée de deux ans de moins que
moi, ce qui me faisait craquer c’était ses tâches de rousseurs sur son jolie minois.
Je me suis souvenu d’un réplique d’Elvis dans le film ‘’Salut les cousins’ ’au sujet d’une
fille qui elle aussi avait des taches de rousseurs.
Un jour dans une Boom, alors que nus dansions tous deux un Slow, j’avalais difficilement
ma salive, et je lui dis en m’approchant de son visage :
« Tu as l’air d’un petit lapin au museau tacheté !). (Ouf quel audace, pour une fois je n’ai
pas bafouillé).
Cela a dû lui plaire, elle rougit, elle eue un sous rire rempli de larmes, mon coeur
battait fort dans ma poitrine, je pu enfin l'embrasser, (J’étais le King,)
-mon pauvre coeur allait explosait dans ma poitrine, elle tremblait, je la serrais encore plus fort.)
«La gloire et la fortune passent, nais que, par contre, "tes lèvres contre les miennes me font me
sentir comme un Roi "» (Fame and Fortune.)
Mon père m'envoyait tous les mois me faire couper les cheveux, et quand "mon
"Hélène me caressait la nuque, elle me faisait toujours le même reproche, «Tu es
encore allait chez le coiffeur !»
Depuis mes cheveux ont poussés, un jour ma petite fiancée a déménagé, je ne l'ai plus
jamais revue, (A mess of Blues)
Puis j'ai enfin eu de la barbe et j'ai pu enfin me laisser pousser les
pattes. ( je porte toujours les Rouflaquettes et les pattes, nous sommes en 2014.)
Enfin à 17 ans j'avais enfin adopté mon style.
‘’-Debout au soleil devant la salle de billard, je m'occupais de mes oignons et me coiffais
-tranquillement. Quand se pointa un traîne patin qui se mit à me traiter de tous les noms.
D'abord, il s'en prit à la longueur de mes cheveux, puis à la coupe de mes fringues.
Et pour finir à la façon que j'avais d'ourler mes lèvres; il m'a regardé droit dans les yeux et a
craché sur mes chaussures en daim bleu. Alors là, en plein sur le caniveau, je le mis en
morceaux.’’
ELVIS PRESLEY Blue suede shoese
"ARE YOULONESOME TONIGHT"
Quand je suis seul le soir !
‘’Seul avec mon désespoir Devant mon téléphone
les heures défilent monotones,
Est tu seule quand je suis seul le soir ?’’
Cette chanson je l'ai souvent chantée les soirs de blues, chaque fois que je me suis fait
plaquer par une 'Littel darlin'.
‘’Mon amour vient de partir Et je sais où je vais mourir à l'Hôtel des Coeurs brisés’’, « Et
oui, Elvis tu étais et tu seras toujours là, dans mais joies et mes peines, Comme le Blues de
Johnny, pour chanter les peines et les espoirs pour chanter Dieu et puis L'amour ; je trouve
que cette chanson te décris bien. Des photos des disques d'Elvis partout dans la maison.
C'est mon trip, mon, vis une intoxication. »
Et oui ! Lucky Blondo avait raison, quand il a chanté ça) pas besoin de dope, quand je mais
un disque de mon idole sur ma platine, si c'est un Rock, je sens des fourmis dans les jambes,
mes pieds bouges seuls, un courant monte le long de la colonne vertébrale et vient éclater
dans ma tête, et rien ne peux m'empêcher de dire dans un grognement guttural : «Viens Pépée
il y a du feu chez moi.»
« Et quand tu chantes "Love me tender' j'ai envie de susurrer des mots doux à
l'oreille du premier canon qui passe, »’’ au faite depuis que j'imite le King, je perds ma
timidité et .... Ma virginité. ‘’
J'aurai bien aimé chanter, mais je suis atteint d'une Dysphonie congénitale, (à 40 ans on
a fini par m'opérer, des cordes vocales, mais je ne peux toujours pas chanter à la gloire du
génie de Memphis.)
.Maman me dises souvent : «Mon chéri tu as une belle voix pour écrire» "That all right
Mama".
Âpres avoir sillonné les États Unis, dans les Années 50, et après avoir tout
chamboulé sur son passage, le King est envoyé faire son service militaire.
Les mauvaises langues, ont dit ; «c'est la fin du King» d'autres soulagés, ont crus à la
mort du Rock &Roll.
Certains ont était déçus, quand à son retour du service quand il a enregistré "Itt Now Or
Nevers
"(O Sole Mio), d’autre ont criés à la trahison.
Moi, a mon Humble avis, fallait qu'il soit "gonflé ", «Messieurs les jaloux, combien est te
vous, à avoir un telle voie pour égaler une telle prouesse ...
Le "Retour d'Elvis"(Elvis is Back !) est un monument, tient en Juillet 98, i1 a était réédité
par "Elvis my Happiness ", (le fan club où j’étais adhérant.) :
"LE RETOUR D'ELVIS"
Mardi26Aout 1998 Quel heureuse coïncidence, au moment où j'allais aborder le paragraphe sur
le retour d'Elvis, voilà que je reçois le fameux disque dont je parlai plus haut, la réédition de
"l'Elvis is Back".
,
Petite anecdote, quand j'ai reçu le Journal de "My Happiness je trouvai le bulletin de
commande, je cru que c'était une réédition en C D Quelle fut pas mon étonnement et ma joie,
quand sorti du bureau de Poste, impatient comme un gamin au matin de Noël, pour voir ci:
«Santa Clauss is Back again », dès que le papier adhésif fut arraché, c'est un "bon Vieux" 33
tours en vinyle que je trouve à l’intérieur.
Dans mon colis, je retrouvai Mais 15 ans, le disque est sorti en I960, quant à moi je
me le procurais en 69, Année où le King faisait un retour (encore un) fracassant à la
cène.
Donc ce matin en trouvant le disque de vinyle bien noir, bien dur, et asse pesant, avec son
étiquette jaune, et son Logos R. C.A. avec l'éclair sous le C.
.
Je crois que j'ai écrasé une petite larme, je devais faire des courses, mais je suis rentré
chez moi pour l'écouter, (cela fait trois fois que je le repasse depuis ce matin,)
En 1969, je faisais mon apprentissage dans la serrurerie, (ce n’était pas le pied, mais il fallait
bosser)
; Avec mon maigre salaire, (avec un certain % du S.M.IC., en moins bien sûr, il restait environ
5 0 Francs par semaine, 7,62Euro) à la fin du mois je courais vite, chez "Raphaël "mon
disquaire préféré, qui un jour a fermé ses portes, car tous près, venait d’ouvrir une "Grande
Surface ".
Un an avant, nous avions frôlés la guerre civile (c'était les événements, comme avez dit
Coluche.) par un joli mois de Mai (68). Ensuite, un homme avait mis le pied sur la Lune. (Cet
événement, me fait toujours sourire, car depuis la Maternelle, on m’a toujours dit que j'étais dans
la Lune.)
Les copains voulaient prendre "les chemins du Katmandou "moi les "paradis
artificiels cela n'a jamais était mon "Deal ".
Je rêvai de Nashville et de Memphis, et comme l'a dit Lucky Blondo ; « Je sais que
parfois les rêves ce réalises.»
Johnny, quand à lui, il troquait son blouson de cuir contre une veste à fleur et chantait
les louanges des Hippies de San Francisco, et tout le monde trouvait cela normal.
A cette époque, je sortais avec une certaine " Betty ", qu’il en soit dit en passant, ne
s'appelait pas plus Betty, que moi, je m'appelle : James ou pourquoi pas Elvis. (Non mais !) .
Et déplus elle se foutait pas mal de mon idole, quelque temps avant que l'on se sépare, elle
me dit, «Avec ta mèche sur le côté, tu s l'air d'un fils à maman, tu devrais changer de
coiffure.»
Quand je suis allé chez le coiffeur, j’ai eu enfin l'excuse de faire jeter la "mèche en
arrière, mais le bougre avait eu la main lourde, et je n’étais pas loin de la brosse, (par contre
mon paternel, lui a adoré ma coupe.)
Et comme tout ce finie par une chanson : «Betty a rigolé en voyant ma boule à zéro.» (Par
contre, là, c'est moi qui l'ai virée).
Et puis Elvis ,à jouait dans des films, une trentaine environ ,a bien sûr, ce n’était pas tous des
chef d’oeuvres.au moins on pouvait enfin voir nôtre idole, car le seul pays étranger ou il a
chanté ,c’est le canada ,bien sûr ,il est allé en Allemagne ,à cause De l’U. S Army,
d’ailleurs,
le King est venue en France, (à Paris pendant une perme).j’ai appris dernièrement, je crois que
c'est dans le merveilleux livre de Mr Blachas (Michel lafon) :
Que mon chanteur préféré, ne pouvais pas quitter les U.S.A. à cause de ‘’môsieur’’ Tom Parker,
son Imprésario, ne pouvait pas quitter l’Amérique, par ce qu’il était rentré illégalement.
Un jour, dans un de ses films, j’ai vu Presley porté un magnifique Pull-over, je ne sais plus
comment, l’avais dégoté, il était presque un clone de celui qu'il portait, j’avais un beau
brochingt donc j'avais le secret,(c'est la laque de ma mère qui en subissait les
conséquence) ensuite, je mouillai mes cheveux sur le côté, et avec un peigne, je traçai des
sillons au-dessus de mes oreilles, et le tour était joué.
Donc bien coiffé et affublé de mon tricot "Elvisiens "je déambulai fièrement le Vieux
Port, quand tout à coup, sortie de je ne sais ou, une grosse marchande de fleurs qui
ressemblait à la Poissonnerie de la "Trilogie de Pagnol’’’, elle me colla un bouquet de
Roses sous le nez, qui a non grand regret, a toujours était asse proéminent.
«Non merci madame !»Lui dis-je poliment, à cette dame, qui -fut vexée de pas fourguer ses
leurs au premier pigeon venu (qui pour une fois n’était pas moi), elle marmonna quelque
chose comme : «encore un qui sort de l'église.» Alors là je fis basculer mon buste sur les
côtes, comme si j'allais lui placer "un direct au coeur" et je lui dis ironiquement : « Oui
madame, de l'église "Elvisienne", vous savez Elvis l'idole de Memphis ! »
J’aurai aimé avoir un appareil photo Ce jour-là, si vous -aurez vu la bouille de la grosse
dame, c’était à mourir de rire.
De ce fait je salué cette brave dame en posant le bout de mes doigts au milieu de
non. Front, (comme qui vous savez ; et je continuai mon chemin.)
SPECIAL T V COMBACK 68
Le retour d'Elvis, (Encore pourquoi il était parti ?), non je plaisante : c’était le retour à la scène,
le King en avait ras le bol de tourner dans des films de plus en plus débiles, marre de roucouler
des
mélodies mielleuses à des starlettes en pâmoison, un jour il déclare au colonel qu’il voulait
chanter du Rock, et de Plus sur scène .le gros Parker a dû avaler son cigare.
J’ai gardé précieusement depuis ses années (1969) les quatre pages du Salut les
Copains De ce fameux Spécial T V Show, elles sont toujours près de moi, dans des
pochettes de
classeur d’écolier, « LE ROI N’EST PAS MORT, VIVE LE ROI. »À cette époque, à mes yeux, je
reconnu qu'il était bien le King du Rock & Roll, il portait un costume de cuir noir (comme le
premier chanteur de Rock de mon enfance.)
Et je compris qu’il était bien le meilleur, le plus grand ;(Je vis ce Show dix plus tard, et mon
sentiment était resté le même.
Je crois qu’il jouait son ultime combat pour remporter non pas pour la ceinture mais la
couronne, pour être le seul tenant du titre de roi incontesté du Rock & Roll.
Un retour aux sources du Rock, Elvis en cuir noir, cheveux en bataille et la guitare en furie,
interprétant ses succès des années 50.
Septembre 98 Vendredi dernier je vais chercher mon fils aîné, qui à l’époque allait sur
ses 18 ans)à la sortie du Lycée :nous étions à peine assis dans la voiture, quand sort un
énergumène de son âge dans un drôle d'accoutrement,(moi qui suis un ancien Teenager
et en père affranchi, qui a vu défiler :les Yé-yé, les Beatniks, les Hippies, les Punks. les
Minets, les Rock ers "Décadents "les danseurs de Disco. (Qui avaient chopés la
fièvre du Samedi soir), et bien d'autre, dont j'ai dû oublier le nom;(à oui les rappeurs
etc., etc.)
Voulant pas mourir idiot, je demande donc à mon fils Frédéric, de quelle tribu
appartenait cet indien, il me répondit sur un ton moqueur : « C’est un Rockeurs ! »
Voyant ma surprise, il me dit : « Son Rock à lui c’est du ‘’Black Métal’’. »
_ « Ah, bon ! »
« Le père Presley doit se retourner dans tombe, ’Pas vrais Pa’’ ? »
En 68, tout bouge sur notre bonne vieille terre; chez nous, c’est "le joli "mois' de Mai.
Elvis tourne dans ''Charro ", une révolution, le King est barbu, un Western, il ne
roucoule pas,(à quinze ans, pas question de me laisser pousser la barbe , certains
potes arborés un joli duvet ,quant à moi , même du ‘’caca de pigeon , cela
n’aurait pas fait pousser ma barbe’’.)
Puis le King a propulsé à la face du monde son "Spécial T V Show".
Certain l'on prit en pleine poire, qu'est ce qui se croyaient cette bande de Guignols; ravir la
couronne du Roi incontesté du R' n' R’, (non mais des fois ! Celui que l'on croyait manipuler
par les grands pontes du Bisness Cinématographique, qui voulaient faire de lui un Valentino
roucoulant des chansons mielleuses. Non, lui rebelle, le Hylbily-cat, le Pelvis, le King, nous fit
voir ce que c'était qu'un Rock’n’roll-Man. Puis en 69 il remonte sur scène, à Las Végas, il
démontrât qu'il était le maître incontesté du Show Bisness.)
Puis le temps passe, un jour je tombe en extase devant un magasin qui se nommait, ‘’IFFICOLORS’’.
(Lui aussi a fermé ses portes.)
Dans la vitrine, que vois-je, un superbe 33 tour :’’Elvis at. Madison Square Garden.’’
Ce fut la première fois que je vis mon idole en Jumpsuit ;( Une combinaison blanche), il était la bien
plantait sur deux jambes, la guitare en bandoulière, le sourire triomphateur .Ses cheveux était plus
longs, ils couvraient ses oreilles et dépassaient généreusement son col, (inutile de dire que j’ai acheté
le disque, et mes cheveux ont poussés, au grand désarroi de mon père qui lui ne trouvait çà pas très
virile.
Bien sur ma mère était de mon côté, mon père râlait, « Tu trouves cela normal que ton fils ce
fasse des frisettes. »
« Mais non ! disait-elle ce ne sont pas des frisettes, tu n’as pas vue la petite voisine comme elle
le regarde, cela plaît aux filles, faudra t-y faire. »
(Mes mon père lui ne si faisait pas.) « A cela plaît aux filles, elle est belle la jeunesse d’aujourd’hui,
de mon temps, cela ne se serait passé comme cela ! »
Un jour j’ai vu le King portait des lunettes de vue, j’ai sorti les mienne du placard, jusque-là
j’avais honte de les porter. En 75, on lisait des niaiseries telles que celles racontés par le
News of the World
« Un proche de Presley a dit ‘’Elvis est mal dans sa peau parce que son esprit est
gravement perturbé ;(il croit que ses fans ne se soucient de plus de lui. "Il envisageait de
faire une tournée en Europe.
On écrivait beaucoup, (et un peu trop souvent à mon goût) des niaiseries du genre..:--B.
Swan aurait demandé les chaussettes que portait Elvis lors de l'enregistrement de I Can
Help. Elvis les lui aurait données à Végas, selon B. Swan « ce ne sont pas des chaussettes
en lamé ou avec monogrammes. Elles sont comme les miennes... »Sans blague "!
En 75 Elvis ne pouvait plus cacher son embonpoint, quelqu’un aurait écrit que: "Sa
taille enrobée serait due à un gilet pare-balles. Les menaces perpétuelles dont il est l'objet
l’y inciteraient. (Mais bien sûr!).
A cette époque les nouvelles n’allaient pas aussi vites que de nos jours.
Et un 16 Août 1977, j’étais en vacances dans les haute Alpes, en train de me prélasser au
soleil, avec mon pote André, (qui est devenu mon meilleur ami.)
Arriva le petit rigolo qui quelque jours avant m’avait annoncé que le roi du Rock était
David Bowie, aujourd’hui il m’affirmait que mon idole était mort, j’allais bondir pardessus
la rampe pour lui en collé une, André me saisit par le bras pour m’empêcher de
commettre l’irréparable ; Il eut un léger recul est dit « Je te jure, il l’on annoncés à la
Radio ».
Alors là je cru que le ciel me tombait sur la tête, cela m’a fait autant de peine que
si j’avais perdu un proche, André alla chercher le poste à transistors, les flashs
d’informations ne disais rien (ce qui augmenté mon angoisse.)
Puis aux 20 heures, le couperet tomba, ‘’Le Roi du rock'n'roll est Mort ‘’.
Je sorti pour écraser une larme.
Quelque temps plus tard je vis la photo de la tombe du King, et je juré : « Que si il en
resté qu’un, je serais ce lui la ! »
A bientôt cinquante ans je suis resté fidèle, je suis membre du club Elvis my Happiness, j’ai
toujours la dégaine des sixties, un jour une nana m’a dit : « A ton âge tu devrais laisser
tomber Elvis, surtout si tu veux que sa marche entre nous!»
Devinez qu’elle fut ma réponse ? « Moi je garde Elvis et toi tu te casse ! »
Et comme tout ce fini en chansons.
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