Origines du Martinisme
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
Ordre Martiniste Traditionnel Primitif
- Affichages : 39
Martinès de Pasqually
![martinés](https://les-compagnons-de-la-rose.org/images/martin%C3%A9s.jpg)
Le premier des trois fut un homme des plus mystérieux. On ne sait de lui que peu de choses et toutes sortes de légendes ont couru quant à ses origines, à sa naissance, à sa religion, à sa carrière. Même les diverses orthographes de son nom patronymique et de son prénom sont de nature à brouiller les pistes quant à sa véritable nationalité. Il apparaît en la ville de Bordeaux en 1767 ; il a auparavant accompli un grand périple qui l’a emmené de Paris à Bordeaux en passant par Amboise, Blois, Tours, Poitiers, La Rochelle, Rochefort, Saintes et Blaye. Il avait fondé l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Cohen de l’Univers et la vocation de cet Ordre était double : la mise en pratique d’opérations théurgiques et la remise dans le droit chemin initiatique de la franc-maçonnerie française qui, perdant de vue ses racines traditionnelles, s’engluait déjà dans des marécages politiciens où elle n’avait rien à faire. Il s’agissait vraisemblablement dans l’esprit de Martinès de créer un système de hauts-grades maçonniques souches sur des loges dites bleues, c'est-à-dire limitées aux trois premiers grades. Martinez mourut le 20 septembre 1774 à Port-au-Prince où il était venu deux ans plus tôt dans le but, dit-on, d’y récupérer un héritage. Il ne laissera qu’un ouvrage :
« Traité sur la Réintégration des Êtres dans leur première propriété, vertu et puissance spirituelle divine ». Avec le « Tableau naturel des rapports qui existent entre Dieu, l’homme et l’univers » de Louis-Claude de Saint-Martin, cet ouvrage de Martinez de Pasqually constitue l’un des deux piliers de la tradition martiniste.
Louis-Claude de Saint-Martin :
![Louis claude saint martin pq](https://les-compagnons-de-la-rose.org/images/Louis-claude-saint-martin_pq.png)
Outre l’ouvrage doctrinal cité plus haut, il laissera une importante bibliographie qui fait encore autorité de nos jours. Malgré ses origines nobiliaires, il échappa à la guillotine révolutionnaire et mourut en 1803, âgé de soixante ans.
Jean-Baptiste Willermoz
![willermoz pq](https://les-compagnons-de-la-rose.org/images/willermoz_pq.jpg)
Joseph de Maistre :
![joseph maistre](https://les-compagnons-de-la-rose.org/images/joseph_maistre.jpg)
Gérard Encausse (Papus)
![papus 2 pq](https://les-compagnons-de-la-rose.org/images/papus_2_pq.jpg)
Sous l’impulsion dynamique de Papus qui ne se reposait jamais - il déclarera un jour que « l’on se repose d’un travail en en faisant un autre » et je crois qu’il avait bien raison. Le martinisme, désormais structuré et organisé, connut une grande et rapide expansion. Des groupes de travail s’ouvrirent en France comme dans les autres pays et on peut affirmer que, si Martines de Pasqually et, plus sûrement encore, Saint-Martin lui donnèrent une âme, c’est à Papus qu’il revint de lui donner un corps sans lequel aucune âme ne peut se manifester.
Papus mourut le 25 octobre 1916 des suites d’une pneumonie contractée à la guerre où il avait été mobilisé en qualité de médecin. Avec ce départ prématuré (il n’était âgé que de cinquante et un ans), s’arrêta la parution de «l'Initiation» et l’Ordre martiniste subit quelques scissions. Les successeurs directs de Papus furent d’abord Teder (Charles Détré) qui ne devait lui survivre que deux ans, puis Jean Bricaud qui décédera en 1934, Constant Chevillon (auteur du « Vrai visage de la franc-maçonnerie ») qui sera assassiné à Lyon dans des circonstances pour le moins mystérieuses et pas éclaircies à ce jour en 1944, Charles- Henri Dupont qui nous quittera en 1960. À cette époque, l’Ordre martiniste n’avait qu’une activité quasi confidentielle ; c’est au fils de Papus qu’il appartiendra de lui donner un nouvel essor.
Philippe Encausse :
![philippe encausse pq](https://les-compagnons-de-la-rose.org/images/philippe_encausse_pq.jpg)
Philippe nous a quittés le 22 juillet 1984. Son souvenir est immortel, tous ceux qui l’on approché ont gardé de lui la mémoire d’un homme décidé, volontaire (et pas velléitaire, importante nuance !), généreux et fidèle en amitié. C’est en hommage permanent à Papus et à Philippe qu’il s’efforce de maintenir la revue «l'Initiation», remplissant cette tâche avec la foi et la discrétion qui sont les qualités premières de tout martiniste.
.
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
Commentaires
Enregistrer un commentaire