mercredi 8 octobre 2014

La fille au ciré rouge



La fille au ciré rouge
Il y a trente ans ou plus je ne sais plus ?
Il pleuvait sur les Alpes et tu m’avais plus.
Je revois tes yeux bleus qui pleuraient.
Je ne sais plus  pourquoi ?
Et la Durance roulait vers la vallée, elle était en crue.
Tu portais un ciré rouge, je voulais te serrer dans mes bras.
Je n’ai pas pu.
J’avais envie de pleurer, mais mes yeux n’ont pas voulus.
Je n’ai su si tu pleurais ?
          Ou peut-être c’était à cause de la pluie ?

mardi 7 octobre 2014

FUMÉE



 FUMÉE

Encens qui brûle.                                                                                          

Encens qui fume.                                                                                           .
Encens qui parfume Encens qui se consume
 Encens mystique qui flotte dans les airs Pourrais-tu
M’emmener dans tes voyages célestes.

lundi 6 octobre 2014

QUAND TU N'EST PAS LA



QUAND TU N'EST PAS LA

La solitude je l'adore et je la déteste J'ai besoin d'elle, et je déteste être seul .Le vide ce créer autour de moi.
Une mouette blanche passe et je ne l’entends pas, L'angoisse me mange le ventre.
Son piaulement me déchire les entrailles, et ce fait dévorer par le silence.
Dans le ciel passent des nuages de grisaille. Sur le cadran de ma montre le jour s'écaille La course du temps est sans faille.
Le Week-end se consume comme un feu de paille. Serait-ce mon esprit qui défaille?

samedi 4 octobre 2014

L’église Intérieure




L’église Intérieure

« C’est à cette lignée traditionnelle que se rattache la notion d’Église intérieure qu’utilisa Saint-Martin, pour évoquer ceux qui sont regroupés pour cultiver les lumières de la doctrine divine… »

« L’Église intérieure naquit tout de suite après la chute de l'homme, et reçut de Dieu immédiatement la révélation des moyens par lesquels l'espèce humaine tombée sera réintégrée en sa dignité, et délivrée de sa misère. Elle reçut le dépôt primitif de toutes les révélations et mystères; elle reçut la clef de la vraie science, aussi bien divine que naturelle. » 
(K. von Eckarthausen, La Nuée sur le Sanctuaire, 1802).



vendredi 3 octobre 2014

UNE LÉGENDE CORSE



UNE LÉGENDE CORSE

J’avais entre huit et dix ans quand ma grand-mère maternelle, (qui était aussi ma marraine),
Me racontait les veillées d’automne, en Corse dans son enfance. Pendant que les femmes
Faisaient griller les châtaignes.
  Moi qui étais courageux, je m’imaginais la salle à manger juste éclairée par une lampe à
Pétrole, je voyais l’ombre des convives danser sur le mur, comme des silhouettes
Fantomatiques ; et dans l’obscurité de la campagne, le hululement de la chouette ce mêlait
A la plainte d’une polyphonie lointaine.
J’en avais des frissons dans le dos.
Mamy me raconta l’histoire que l’on racontait à cet époque, celle d’un jeune homme qui
rencontra une jeune fille au bal.
Cette demoiselle ne lui adressa pas la parole de toute la soirée, le garçon prit cela pour de la
Timidité, mais quelque chose l’intriguait : La pâleur de son visage.
Tard dans la soirée, toujours intrigué par cette étrange pâleur, il lui demanda si elle était
fatiguée et si elle voulait rentrée.
La jeune beauté acquiesça d’un sourire.
  Il la reconduit, (bien sûr par une nuit sans lune). Faut dire qu’à l’époque les rues n’étaient
Pas encore éclairées.
  Elle lui fit signe de s’arrêter près de l’église, après un pâle sourire dans la nuit noire.
  Le jeune homme fort intrigué par cette rencontre insolite, dès le lendemain retourna
Sur les lieux où il avait laissé cette étrange demoiselle.
  Après avoir poussé le vieux portail rouillé, il alla frapper à la porte du gardien, il lui
Répondit qu’il n’avait point de fille et ne connaissait pas cette jeune personne, et lui referma
La porte au nez ; poussant son investigation jusqu’à l’église, arrivé à la sacristie, posa la
même question au prêtre, qu’il lui répondit qu’il ne connaissait personne de cette description.
Un dépité le pauvre gars déçus ce mis à traverser le cimetière  tout proche.
Et qu’elle ne fut pas sa stupéfaction, quand sur une tombe il vit la photo de sa belle.
   Bizarrement, la tante Élise dans les Hautes Alpes, me raconta quarante ans plus tard
La même histoire, mais celle-ci c’était déroulée dans le Queyras ( ?)..



 
 



 

L'Ordre des Frères Aînés de la Rose-Croix (F.A.R+C.)

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