mercredi 23 septembre 2015

La Légende du Graal

 


Nous allons essayer de découvrir le symbolisme de cette légende. La version la plus connue

raconte que le Graal était le Vase dans lequel Joseph d'Arimathie avait recueilli le sang du

Christ. Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde avaient, dit-on, le privilège de la

garde du Vase. On raconte aussi que le Vase avait été taillé dans l'émeraude que Lucifer

portait au front lors de sa descente dans les mondes denses.

Plusieurs interprétations de la légende sont envisageables, mais celles de la Qabal et de

l'Alchimie nous semblent à la fois intéressantes et cohérentes.

La première chose à examiner paraît être la suivante : quelles pourraient être la ou les qualités

spécifiques du Christ ?

En tant que Qabaliste et Alchimiste, nous n'aborderons ni l'aspect historique, ni les raisons

qui ont incité la Chrétienté à faire de Jésus-Christ un être unique, en confondant le nom

“Jésus” et la qualité “Christ”.

D'un point de vue qabalistique, un être incarné sur terre ne peut, en permanence, avoir le

niveau de conscience d'une des trois Sephiroth supérieurs.

Tout être incarné sur cette terre possède un certain degré de réalisation intérieure, mais en

aucun cas cette réalisation ne peut dépasser le monde qabalistique de Briah, le deuxième

monde de la manifestation.

Sur ce point, la Bible est très explicite. Elle dit : “Enoch vit Dieu face à face et ne revint pas”,

ce qui signifie que Enoch était parvenu au monde divin d'Atziluth. Le voile des Abysses, qui

sépare le monde divin (les trois Sephiroth supérieurs) du monde de Briah (les trois Sephiroth

suivants), ne peut être franchi qu'une fois, dans chaque sens. On peut donc en conclure que

Jésus, manifesté comme Christ, était un adepte du niveau de Tiphereth, Geburah et Chesed.

La notion de l'équilibre, la colonne centrale de l'Arbre, a donc conduit à attribuer à Jésus la

Sephiroth Tiphereth.

Dans la Qabal, les attributions de cette Sephiroth sont l'or, comme métal, et le Soleil, comme

planète. Cette dernière attribution est certainement la raison et l'origine du symbolisme

solaire de la religion catholique. De même que l'enseignement complémentaire du

symbolisme lunaire a été apporté ensuite, probablement par un adepte du niveau de Yesod, la

Sephiroth lunaire. L'incompréhension, vis-à-vis des femmes, de cette religion, est

probablement générée par la mauvaise interprétation du Sentier supérieur de Yesod, la

Tempérance. Si les dirigeants des religions du passé avaient eu quelques notions

d'ésotérisme, ils auraient compris que ces deux enseignements ne devaient pas s'opposer mais

se compléter (islamisme et christianisme).

Mais arrêtons cette digression et revenons au Graal. Dans le sentier initiatique, c'est-à-dire

dans la remontée des niveaux de conscience, les modifications se produisent à la fois dans le

psychisme et dans le physique de l'adepte. En particulier, les propriétés du sang changent. Il

est dit dans la Bible que “l'Esprit est dans le sang”. Le mot Esprit ne doit pas être confondu

avec le mot Ame. Dans les anciens textes chimiques et alchimiques, le passage des esprits

dans la distillation est le passage du Mercure philosophique. Cet Esprit dote le sang d'un

pouvoir régénérateur élevé qui ouvre les centres correspondant à des niveaux élevés. Ce sang

acquiert des pouvoirs alchimiques proportionnés au niveau atteint par l'adepte. Dans le cas de

l'adepte au niveau de Tiphereth, le sang acquiert les propriétés de la semence de l'or. La

poudre de ce sang séché transmute les métaux cuivre, mercure, argent en or ; cependant

l'étain, le fer et le plomb ne lui sont pas accessibles. Cette même poudre élève au niveau de

Tiphereth tous les êtres déjà sur le Chemin qui la consomment.

La légende du roi Arthur et de ses douze Compagnons ne concernait donc pas la garde du

Vase mais la recherche mystique de ce même niveau de conscience. Les douze Compagnons

du Roi symbolisent les douze phases évolutives nécessaires pour ce travail.

Le symbolisme contenu dans la Communion de l'Eglise catholique est une occultation de la

possibilité de rachat de l'homme par le sang transmuté.

Une étude approfondie de cette question nous a conduit aux conclusions suivantes : la poudre

de sang séché d'un adepte peut réaliser une transmutation, même dans des mains inexpertes,

quelques connaissances élémentaires étant suffisantes. Par contre, nous pensons que l'éveil de

l'adepte ne peut se faire qu'au moyen de son propre sang.

La Société Rosicrucienne Bacstrom a publié, il y a environ deux siècles, un manuscrit qui

décrit ce travail, avec toutes les précisions nécessaires. Avec une couveuse à oeufs, un simple

ballon en verre, un morceau de chêne et 500 grammes de son sang, une personne peut tenter

la réalisation de l'adeptat. En fait, nous pensons qu'il faut une assez longue préparation ainsi

que beaucoup de soins et pas mal de patience.

Le document en question donne les divers processus accessoires pour multiplier la Pierre en

quantité et qualité et pour la spécifier, soit sur la guérison physique, soit sur la régénération

spirituelle, ou encore sur la transmutation métallique. La pierre au blanc ouvre la porte du

premier Ordre de l'Empire Invisible, le monde de Yetzirah ; la pierre au rouge ouvre la porte

du second Ordre de l'Empire Invisible, le monde de Briah. Pour les Qabalistes, la pierre au

blanc donne la maîtrise de Yesod, Netzach et Hod et la pierre au rouge de Tiphereth, Chesed

et Geburah.

Pourquoi est-il dit que ce Vase était taillé dans l'émeraude de Lucifer ? Tout d'abord, il faut

éliminer la confusion entretenue par les religions chrétiennes entre Satan, Chef des forces

d'opposition et des ténèbres de l'ignorance, et le porteur de la lumière de la connaissance

ésotérique, comme l'indique son nom. Dans le domaine de l'ésotérisme occulte, aucun nom

n'est gratuit et Lucifer = porteur de la lumière.

Donc, du travail dans le Vase en émeraude résultera la lumière. De plus, il est probable que

dans les temps anciens, le verre n'aurait pas eu la résistance nécessaire pour ce travail et que

l'émeraude ou les dérivés du quartz étaient seuls satisfaisants.

L'autre aspect symbolique de l'émeraude est son attribution séphirotique, Netzach, dont la

couleur verte est celle de ce minéral. Le symbole essentiel de Netzach est la génération dans

la nature, spécialement dans la nature végétale. Le travail intérieur du compost alchimique est

analogue au travail de la Nature et n'est, en somme, que la transposition de la vitesse de

transformation d’un règne à l’autre.

La légende du Graal peut donc s'interpréter comme étant porteuse d’un symbolisme qui voile

la voie alchimique, la plus simple et la moins coûteuse, bien que n'étant pas la plus facile.

Jean DUBUIS

lundi 21 septembre 2015

Instructions concernant l’initiation Martiniste

 

Données par Constant CHEVILLON et rappelées par René CHAMBELLANT

En principe, l'Initiation Martiniste doit être conférée en une seule fois. Pratiquement, il est

recommandé de la faire en trois fois, non pas pour perpétuer les innovations de PAPUS, mais

pour s'assurer que les récipiendaires sont de véritables hommes de désir et non de simples

curieux. Le temps qui séparera les initiations est variable, il dépendra du degré d'évolution du

nouveau martiniste, de soin travail, etc. Il n'y a jamais intérêt à rapprocher ces initiations.

Seul le SO 10 peut se dire vraiment Martiniste, mais l'enseignement martiniste peut, dès le

premier degré, être dispensé dans son intégralité.

Au SO 10 qui aura fait preuve d'une véritable compréhension de l'esprit du Martinisme, et

qui sera jugé capable de transmettre à son tour l'initiation, il pourra être donné le grade

administratif de SO 10 Initiateur (dit S.". I.". IV ou encore Initiateur Libre).

Les martinistes doivent toujours se réunir autour (ou devant) un autel recouvert de trois

nappes, blanche au-dessus, rouge au milieu, noire en dessous, et supportant le Pantacle, ainsi que

trois Luminaires. Les assistants peuvent revêtir une robe blanche avec cordelière, le masque

n'est utilisé qu'au cours des Initiations.

Il est recommandé d'étudier les oeuvres du P.'. I.'., les ésotérismes, les doctrines

traditionnelles, le côté ésotérique et mystique des divers systèmes religieux, à l'exclusion de

tout occultisme pratique.

Ne jamais oublier que le Martinisme est un Christianisme transcendant, et que ceux qui ne se

réclament pas de la Tradition chrétienne, ne pourraient se dire Martinistes.

Signes de reconnaissance généralement adoptés par les martinistes :...

Demande :... Réponse :...

Lorsque plusieurs Martinistes libres se rencontrent pour travailler en commun, ils se

réunissent au domicile de l'un d'eux. Ils ne sauraient constituer un groupement permanent; au

contraire, leur groupe cesse d'exister une fois la réunion terminée. Pendant la réunion, l'un

d'entre eux, l'Initiateur Libre, s'il en est un, sinon le plus ancien Martiniste, exerce les fonctions

de Président, un autre, qui lui fera face, dans la salle, les fonctions de Substitut.

Il doit y avoir sur la table: les trois luminaires, les trois nappes, le Pantacle traditionnel du

Martinisme. Il est recommandé de faire brûler de l'encens, au moins au début de la séance.

Au début et à la fin de la séance les assistants formeront la chaîne d'union, sans croiser leurs

bras, en posant leur main droite sur la main gauche de leur Frère ou Soeur de droite. Pendant la

chaîne d'union, les Frères évoquent en pensée le Philosophe Inconnu et les Maîtres Passés du

Martinisme.

Pour marquer le début et la fin des séances, afin d'isoler l'assemblée du monde profane, un

court dialogue s'engage entre le Président et le Substitut, les termes n'en sont pas fixés "ne

varietur"...

Il est préférable de procéder à des initiations individuelles "d'homme à homme". Il n'y a

pas non plus de rituel d'initiation. Il suffit d'exposer au récipiendaire le symbolisme des

Luminaires, du masque, du manteau, ainsi que les principes et les buts du Martinisme.

Le serment et la consécration sont obligatoires; le serment ne doit comporter aucune

obligation d'obéissance


dimanche 20 septembre 2015

AMELIE

 

Un jour ta maman m’a demandé d’être ton parrain.

J’ai de suite dit oui

Pour t’accompagner dans la maison où les anges et les saints sourient.

Pour te porter un bout de ta vie

Te donner un peu de lumière quand ton sourire s’assombrit

Appeler le soleil quant tes jours sont gris

Moi ton parrain, je sais la vérité, c’est toi qui m’a choisi

Un petit ange me l’a dit !

vendredi 18 septembre 2015

Epitaphe à André


 

1969, un an après le joli mois de mai, ceux que Coluche appelait «  les événements ».

Un  an qu’Elvis Presley avait son retour sur scène, un homme avait marché sur la Lune.

Le Concorde avait son envol.

Quant à moi j’allais rencontrer l’Ordre de la Rose-Croix et de ce fait le mysticisme.

Et c’est toi André qui me dirigeas vers ‘’le chemin.’’

Ce n’était pas les montagnes du Tibet, ni celles de Montségur, mais les Hautes Alpes.

Et comme l’avait dit Pagnol pour ses collines « Elles sont devenues mes montagnes.

Tu étais là sur ton petit village perché à 1150 mètre d’altitude, un tout petit village à 10 Km

De Briançon, si petit qu’il a l’air de border la route qui va à la ville (mais ne vous y fier pas,

 Il faut prendre de la  hauteur pour s’apercevoir qu’il est  beaucoup plus grand qu’il ne le parait.

Nous avions quatorze ans, et comme moi tu étais passionné de ‘’Science Occulte’’.

Nous lisions à cette époque ce genre de bouquin qui nous donne le secret de la Pierre

Philosophale  à bon marché, il y avait ce fameux Lama Tibétain  à qui l’on avait percé le front

avec un vilebrequin pour lui ouvrir ‘’le Troisième œil’’.

Comme l’a dit Eliphas Levy : « Celui qui a l’audace de pénétrer dans le domaine de l’occulte,

doit savoir qu’il n’y as que trois portes de sorties : La sainteté, la folie ou la mort ».

Puis un an plus tard (donc en 1970) cet année-là tu avais rangé ces livres au grenier ; il n’y

avait pas que ta lecture qui  avait changée, ton langage était plus le même, tu avais quelque chose de  mystérieux et j’allai percer ton secret.

Tu me parlais de philosophie, tu répétais souvent un mot qui jusqu’à ce jour m’était alors

Inconnu, mais qui résonnait à mais oreille comme un mot magique ESOTERISME, tu

M’expliquas que c’était la science des Initiés, la science se Sages.

Est c’est à ce jour que tu es devenu mon frère spirituel.

      Et puis par un jour très froid de Décembre, un 29 je crois ( ?) cette saleté de maladie

Ta emporté,  tu as rejoint l’est éternel,               Adieu mon frère

 

 

jeudi 17 septembre 2015

De la véritable sainte doctrine : le christianisme

 


Publié le 12 septembre 2015 par Esh494

Notre divin Maître nous l’a clairement expliqué (...) dans la sainte doctrine qu’il nous a

dictée (...) doctrine que tout légitime Coën doit suivre (...) en vivant éternellement dans

les principes de cette religion Chrétienne

" Le nom de Moïse signifie « issu des eaux » qui veut dire aujourd’hui : homme-dieu de la grâce,

ainsi que notre divin Maître nous l’a clairement expliqué, soit dans ses opérations, soit dans la

sainte doctrine qu’il nous a dictée, lorsqu’il était avec nous en qualité d’homme-dieu et d’homme

divin ; opérations et doctrine que tout légitime Coën doit suivre avec exactitude et précision dans

tous ses détails, en vivant éternellement dans les principes de cette religion Chrétienne, puisque

c’est la première et la dernière qui a existé, depuis le premier mineur religieux et qui existera

jusqu’à la fin des siècles parmi les hommes de vie et subsistera éternellement avec les hommes

vivants qui seront les pierres principales des remparts qui entourent la nouvelle ville vivante de

Jérusalem."
Explication secrète du catéchisme d'Apprenti, Compagnon et Maître - Fonds Z

mercredi 16 septembre 2015

Esquisse Historique du Rite Martiniste par Teder



EzoOccult > Sociétés Secrètes > Martinisme & Martinésisme > Esquisse Historique du Rite Martiniste par Teder

Article publié le 23 déc 2007



Louis-Claude de Saint-Martin, le Philosophe Inconnu, naquit à Amboise (Indre-et-Loire), le 18 janvier 1743, et mourut à Aulnaye, près de Sceaux, le 13 octobre 1803. Initié à l’étude et à la pratique de la Philosophie hermétique par Martinez de Pasqually, à connaissance de l’Absolu par la méditation des œuvres de Jacob Bohm, Saint-Martin défendit toujours la pureté de la Tradition contre les injures des profanateurs. Il soutint toujours de ses efforts les travaux qui tendirent à sauver d’une perte totale la portion de Tradition encore conservée par la Franc-maçonnerie et dont cet Ordre ignore l’importance.

Plusieurs Loges de Philosophes Inconnus furent fondées par Martinez de Pasqually et par son disciple Claude de Saint-Martin : le quartier général du Martinisme fut à Lyon dans la Loge des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte.

À l’origine, les Loges martinistes comprenaient sept grades :

1° Apprenti ;

2° Compagnon ;

3° Maître ;

4° Maître parfait ;

5°Élu ;

6° Écossais ;

7° Sage.

La suppression des trois premiers degrés transforma l’initiation, qui fut réduite à trois grades essentiels et à des grades accessoires d’application. C’est ainsi qu’est actuellement établi l’Ordre des S :: : I :: :

L'Ordre des Frères Aînés de la Rose-Croix (F.A.R+C.)

L'Ordre des Frères Aînés de la Rose-Croix (F.A.R+C.) est un sujet qui a surtout été abordé par des auteurs liés à l'...