UNE PLAGE D’ÉTERNITÉ
UNE
PLAGE D’ÉTERNITÉ
La petite plage est vide
Une légère brise me fait frissonner, un chien aboie
au loin.
Une mouette ricane sur le toit tout proche
Je m’assois sur la roche froide.
Je ferme les yeux, le bruit des vagues me berce
Je flotte sur la brise marine, je revois ton doux
visage
La mouette ricane, le chien aboie, les vagues
giflent les rochers
Mon siège est trop froid, au bord de l’eau une
vielle barque git là comme une baleine échouée
Mais yeux s’ouvrent, la lumière vient m’éclabousser
La plage est vide
Tu n’est plus là.
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