lundi 30 novembre 2015

La Legende des ancetres de la Rose+Croix


 

La tradition nous dit que les origines de cette mystérieuse fraternité ce situe dans l'Égypte pharaonique.

Là, déjà, existait une ''Fraternité Blanche'', extrêmement secrète, qui, en plusieurs millénaires, avaient accumulé une telle somme de connaissance très avancées sur les lois de la nature, les membres de cette fraternité recherchaient la perfection morale.

Leurs pouvoirs se révélaient dans l'art de la guérison.

Et dans l’architecture, où ils appliquèrent la Loi des Nombres.

Ils construisirent les grandes pyramides, sur la base du nombre d'or 1,618.

(Deux, un...c'est les proportions des pyramides, des temples égyptiens et grecs (nous verrons plus loin les rapports de la fraternité avec la Grèce) et c'est aussi celles du ''Temple de Salomon'' (idem).

Le labyrinthe de la cathédrale de Reims. (Aussi, voir plus loin les bâtisseurs).

Les Romains, les Grecs, les Juifs et les Égyptiens semblaient tous d'accord ; 1,618 était le nombre d'or, le nombre de l'harmonie universelle, le nombre de la création, le nombre de Dieu, le créateur ; Le nombre utilisé partout dans l'ordre caché de la création et qui fallait donc employer dans les édifices dédiés au créateur afin de s'en rapprocher.

Empreint de mystère, objet d'un culte tantôt religieux, tantôt magique, ce nombre d'or influence l'idée occidentale de l'harmonie.

Chez les grecs, avec l'épanouissement de la géométrie, la fraternité pythagoricienne l'avait adoptée comme symbole d'harmonie universelle, de vie, d'amour, et de beauté.

Au Moyen – Age, les savants, les pères de l'église, les bâtisseurs, les maîtres d'ouvrages ou maîtres d'œuvre, se réclament de la doctrine platonicienne des corps cosmiques. (Comme nous le savons Platon était membre d'une branche de la           '' fraternité blanche'', les cinq polyèdres réguliers, on fait du nombre d'or, ''la divine proportion'', un modèle de perfection et d'esthétique et philosophique.''

Dans ce chef d'œuvre qu'est la pyramide de Kheops, les initiés enfermèrent lois les grandes lois chiffrées de l'univers ; on y trouve entres la solution de la quadrature du cercle.

En 1378 avant notre ère, les initiés parvinrent à un tel degré d'influence, que le pharaon lui-même, Amen- Ho tep IV se convertit à leur vision du monde.

Alors commença un des événements les plus passionnants de l'histoire spirituelle de l'humanité.

Les initiés affirmaient qu'il n'y a qu'un seul dieu, une seule force première, dont tous les dieux sont des aspects, des facettes différentes.

Cette énergie primordiale, ils l'appelaient ATON.

Amen-Hotep IV prie le nom d'Akhenaton’ ‘qui vit en Aton''.

Il fit détruire les temples des anciens dieux, surtout ceux d'Amon.

Il fit ériger une nouvelle capitale, Akhenaton ''l'horizon d'Aton ''.

Lorsqu'il introduisit la notion du monothéisme. Avec ces cultes mystérieux, la nouvelle religion égyptienne fait des émules dans d'autres grandes civilisations.

Un sage nommé Hermès vivait à la même époque créa ceux que l'on appellera l'Hermétisme, qui donnera plus tard les sociétés Hermétiques.

L'un des adeptes les plus connu de la fraternité blanche, était Moïse, il mit ses innombrables connaissances au service des Hébreux et devint un mage hors pair.

La plus grande réalisation de Moïse fut l'arche d'alliance, dans sa construction fut placé les connaissances des initiés.

Deux statues en or furent placées sur ceux tabernacle afin de capter l'électricité ambiante ; Seul les maîtres de la fraternité avait le droit de toucher l'arche et ils étaient les seuls à connaître le secret de l'ouverture.

D'après la bible, un bouvier fut ''électrocuté' pour avoir osé poser la main sur l'arche.

Plus tard, les invasions se succédèrent : Assyriens, Perses, Grecs et surtout les Romains.

Quand Rome eut conquis l'Égypte, les initiés recrutèrent  dans tout l'empire.

L'Égypte devient chrétienne, les Coptes adoptent les sciences secrètes des pharaons au christianisme.

Les grandes invasions détruisirent en occident, en un siècle l'œuvre de quinze générations de chercheurs.

Mais le secret ne meurt pas ; En l'an mille, la clef de la sagesse ce trouve telle en orient ?

En 1095, fut le temps des croisades ; Un groupe de chevaliers fut contacté par des membres d’une fraternité d'initiés arabes.

Ils furent initiés aux secrets de la fraternité, à l'alchimie en particulier.

En 1129, les chevaliers reçurent l'autorisation de fonder l'ordre du Temple. (Qui était en réalité une branche de la grande fraternité).

L'histoire nous la connaissons, surtout leur fin tragique.

Quelques templiers partirent en exile, plus tard (peut être sous l'égide de fraternité blanche), un groupe de chevaliers retourne en France en 1316, décide de ce reformer sous une nouvelle bannière : ''L'ordre des Frères aînés de la Rose+Croix ''.

 

Les Frères aînées de la Rose+Croix.

En 1314 certains Templiers allèrent en Angleterre puis en Écosse.

En 1316, 28 chevaliers dont 4 adeptes dans l'alchimie, retournèrent en Avignon, hébergés par le Pape Jean XXIII.

Le 2 Décembre 1316, ils créèrent les Frères Aînés de la Rose+Croix.

A peu près à la même époque, un chevalier Aragonais Inigo Arista, de retour de croisade, perdu dans les montagnes des Pyrénées, quand une Rose-croix lumineuse éclaire son chemin.

En souvenir ; Rentré chez lui un Ordre de chevalerie :

 

L'ordre des Chevaliers de la Rose-croix de San Juan.

Selon la tradition, le Graal aurait séjourné à maintes reprises au monastère de San juan de la Pêna.

Dans ce lieu des dalles funéraires que l'on attributs à des Chevaliers de La Rose-croix.

 

L'ordre des frères aînés de la Rose-Croix (FARC)

D'un tout autre genre encore est l'Ordre des frères aînés de la Rose-Croix (FARC), un cercle d'alchimistes qui associe le Temple et la Rose-Croix, et revendique la possession de nombreux documents, dont 115 parchemins munis de leur sceau, s'étalant de 1317 à nos jours. L'un de ces manuscrits de plus de mille deux cents pages, comprend plus de trente écritures différentes, et couvre une période qui va de 1503 et 1723. , si les documents en question existent bien (des photographies en ont été publiées), on doit regretter qu'ils n'aient pas encore fait l'objet de la moindre analyse.

Fort de cet impressionnant héritage, les FARC revendiquent une filiation multiséculaire, Et se donnent une liste impressionnante de dirigeants, qui passerait, elle Aussi, par le Temple. Si l'on en croit Roger Caro, qui a révélé l'existence des FARC, Par la suite il eut une filiation entre une chevalerie ''Rosicrucienne'' et les comtes de Toulouse, cette même ville était la capitale occitane.

Peut-être un lien spirituel entre Cathares -Templiers et Rose-croix.

Le symbole de ce sublime mystère qui est partout un objet sacré.

Pour les celtes il est la coupe prophétique, pour les chrétiens c'est la coupe ayant contenu le sang du Christ, pour l'Islam ce sera la pierre du ciel.

 

Au XII éme siècle, dans un château Narbonnais, s'établirent les Maîtres de la Rose-croix.

Le comte Raymond VI de Toulouse refusa de persécuter les mystiques qui avaient établi les fondations de l'ordre de la Rose-croix dans le sud de la France au XIII éme siècle.

Raymond VII fut l'âme de la résistance contre l'Occitanie Cathare. Sur son sceau, Raymond est assis sur son trône, son épée tenue de la main droite, posée sur ses genoux (prête à la paix comme à la guerre).

De sa main gauche il soutient le château Narbonnais, près de son visage une rose qui est aussi un soleil, de l'autre un croissant de lune.

Le soleil- Rose et le croissant de lune symbolisant l'association Occitanie et de Rose-croix.

 Une statut ce trouve dans l'église de St Jean de Malte à Aix en Provence représente Raymond Bérenger V. le « chevalier à la rose » son épée en forme de croix tréflée et la Rose qu'il tient sur son cœur.

 

La Messénie du st Graal

La chevalerie du Graal devint la Massénie du Saint Graal, c'est-à-dire une Franc-maçonnerie « ascétique ».

René Guenon affirme que le la Massénie du St Graal serait bien « Une des origines réelles de la Franc-maçonnerie et de la Rose-croix ».

Le terme de la Massénie du St Graal, ce trouve chez Eugène Arroux (1793-1859).

Prétendait qu'il existait une chevalerie Albigeoise appelée « la Massénie du St Graal ».

Eugène Arroux fut sans doute membre de la Rose-croix de Toulouse et ses idées viennent de documents détenues par cette société secrète.

La Massénie du St Graal était une société secrète qui datait de la fin des croisades, des templiers fréquentaient un centre initiatique en Palestine, fondé par ismaéliens, ou ce retrouvait des juifs et des musulmans des perces et des égyptiens.

Ces templiers participaient aux recherches menées par ces groupes d'initiés et désiraient entreprendre une grande œuvre de rénovation de l'occident grâce aux connaissances qu'ils avaient acquis.

Âpres la chute du Temple, ils décidèrent de « créer un ordre réunissant ceux qui voulaient que l'esprit du Temple vive ». (Le temps hors du Temps. Gabrielle Carmi, J'ai Lu, p 50)

.

Cet Ordre fut nommé la « Massénie du St Graal ».

Au début du XVII éme siècle les membres de la Massénie se séparèrent avec le serment de « passer leur vie avec leur signe sacré » (un scarabée reposant sur un soleil d'or) de taire les secrets, de cultiver leur vie intérieure » et d'enseigner quelques êtres pour les emmener à la connaissance.

 

Le fondateur de la Massénie était Le Chevalier de Rampillon.

Gabrielle Carmi effectua des recherches dans des archives, qui lui ont permis de trouver des preuves de ses visions nocturnes.

Un livre de Johan Salomon Semler (1725-1791) :

« Recueil pour servir à l'histoire des Rose-Croix » parle d'une société secrète intitulée « Massénie du devoir étrange et liberté ».

Elle été créé en France, entre 1286 et 1293, ces centres importants étaient au Maroc (à Fez) et en Égypte, elle aurait été à l'origine de la Rose-Croix.

La Royal Masonic Cyclopédia, de Kenneth Mac Kenzie au 19eme siècle, mentionne l'existence d'une fraternité hermétique du non de ''Massénie'', avec des membres d'origines et de confessions diverse.

Les écrivains Maçons Yarker et Jean Ragon, parlent de « Harodim » comme une secte mi- juive, mi- chrétienne. « Dans laquelle on retrouve des traces de Gnosticisme ».

Coïncidence entre les écrits de Guenon et ce de Gabrielle Carmi, sur les templiers et les Rose-Croix :

René Guénon parle d'une « réorganisation des initiés de l'ésotérisme chrétien en accord avec ceux d'un ésotérisme islamique, après la destruction de l'Ordre du temple. (Aperçus de l'ésotérisme chrétien, p 243.)

C'est très exactement ce que nous montre le récit de Gabrielle Carmi Le temps hors du temps .j'ai lu)

La seule différence est la présence de « Harodim d'Égypte » et peut être même de Soufis.

Nous avons aussi le lien avec les Soufis Ismaéliens, suggéré par R. Guénon et confirmé G. Carmi.

D'après R. Guénon la Rose-Croix du 18 éme siècle était l'ultime résurgence de cette confrérie.

De plus est, c'est au début du 18 éme siècle que les membres de la Massénie se séparèrent avec la volonté d'enseigner certaines Personnes réceptives  de là en Allemagne et en Angleterre,  naquit « La Rose-Croix Historique ».

 

L'origine de la Rose-Croix a était conservée dans les archives de certaines sociétés secrètes. (Erik Sablé ''René Guénon et la Massénie du St Graal'').

 

La Massénie du St Graal aujourd'hui :

Mise en place à la chute du Temple pour permettre aux initiés de travailler dans le silence, elle s'est ouverte avec Gabrielle à tous mais sans devenir pour cela une organisation de masse. Elle reste encore aujourd'hui une organisation discrète où les frères et les sœurs qui y adhèrent travaillent avant tout sur eux, afin de créer une fraternité humaine... Se servant pour cela des bases du respect inconditionnel,  Ils mettent ces valeurs en œuvre sur eux-mêmes sans chercher à les imposer à autrui ... mais les nier revient à s'écarter de la voie tracée par la Massénie...

Ces cherchant travaillent aussi sur un second triangle qu'ils associent aux trois cerveaux du corps humain :

Intellectuel, cardiaque et tripal ; centres de la raison, des sentiments et des émotions.

Pour fonctionner, la Massénie n'a pas de système hiérarchique pyramidal : Chaque Massénie et composée de 10 à 12 personnes maximum est dirigée par un Magister, dont la charge, sans rentrer dans les détails de leur charte, est de sauvegarder l'esprit de cette dernière, les rituels... de mettre en œuvre la dynamique nécessaire à la construction de l'œuvre à accomplir...

 En ce sens, la Massénie n'est pas une association citoyenne, ou une démocratie.   La définir revient à se représenter un chantier : Imaginez la construction d'une Cathédrale... Le Magister en serait le maître d'œuvre et chacun des membres, les artisans... Le travail du maître d'œuvre n'est pas d'apprendre leur travail aux artisans mais de coordonner l'ensemble... Il ne lui est pas demandé d'apprendre aux tailleurs de pierres comment manier le ciseau pas plus qu'il ne lui est demandé de savoir manœuvrer le maillet...

Mais de permettre à ce tailleur de pierres de travailler en harmonie avec l'ébéniste, le

Maçon, le charpentier etc... Et de faire en sorte que le caractère de l'un ne l'emporte pas sur celui d'un autre... de remotiver celui qui doute de pouvoir terminer l'œuvre, d'organiser l'ordre dans  lequel ces derniers vont entrer en scène... Si chacun joue le jeu, l'œuvre progressera rapidement, mais qu'un seul maillon de la chaîne cède et l’œuvre s'arrêtera ou en sera retardé d'autant... pour y arriver, la Massénie sera donc une convergence de savoirs faire individuels à une réalisation commune sous la direction d'un seul maître d’œuvre... L’œuvre en Massénie est de construire l'Homme...

Le frère devra aussi travailler sans écouter les sirènes qui font divergence sur le chemin à suivre.

Les chevaliers savent qu'ils doivent juger l'arbre à ses fruits plutôt que de prêter oreilles aux ragots colportés par le vent...

Chevalier n'est pas un titre mais une responsabilité de services face à l'humanité... non quand tout va bien mais chaque jour que Dieu fait.

En Massénie, on ne croit rien, on ne refuse rien, Nous vérifions par notre travail personnel !

À suivre... (Blog de la Massénie du St Graal).

 

Nostradamus et la Rose-Croix

Ouvert à toutes les cultures, cet homme ne pouvait se complaire uniquement aux enseignements de l'église Catholique.

Il étudiât entre autre de l’astrologie, la Gnose qui mène à illumination, il chercha les mystères de la création par le bié de la Kabbale puis il dirigea vers les grandes pyramides qui le menèrent vers la Rose-Croix.

De retour en Europe, Nostradamus devient Grand-Maître d’un Ordre de la Rose-Croix et est placé par cette puissante société hermétique à la Cour des Valois pour y veiller à l'exécution du plan secret du gouvernement. N'est-ce pas là un belle légende, difficile à vérifier, d'autant plus que le mouvement rosicrucien ne se manifestera publiquement qu'un demi-siècle après la mort du mage de Salon, et

qu'il y a une grande probabilité pour qu'il ne se fût pas encore montré au temps où vivait Nostradamus ?»

On peut néanmoins se demander si le médecin-astrologue n'aurait tout de même pas fait partie d'une société secrète initiatique :

Certain affirmés que ceux fut le fameux prieuré de Sion.

En 1556, à Turin, qui deviendra trois ans plus tard, capitale de la Savoie, il va être

institué Grand maître dans l'Ordre du très secret Prieuré de Sion.

Ce serait Godefroy de Bouillon qui aurait été fondé l'Ordre de Sion en 1099 au moment de la prise de Jérusalem par les croisés. Il aurait été averti d'une éventuelle relation entre la descendance de Jésus et les Mérovingiens. D'autres documents pourtant donnent 1090 comme étant l'année de fondation de l'Ordre de Sion. Suite à cette victoire, Godefroy de Bouillon aurait fait construire l'abbaye de Notre-Dame du Mont-de-Sion qui devint par la suite l'église du Saint Sépulcre.

Après la prise de Jérusalem en 1099, un conclave eut lieu ayant pour but d'élire le Roi de Jérusalem. Godefroy fut proposé pour ce titre mais il refusa. Son frère Baudouin accepta et fut couronné roi de Jérusalem le jour de Noël 1100.

En 1149, après la seconde croisade Louis VII rentra en France à l'abbaye de Saint Samson à Orléans. Certains de ses compagnons de croisade furent affectés au petit prieuré du Mont-de-Sion.

L'ordre de Sion débuta donc officiellement à Orléans et devint par la suite le Prieuré de Sion.

En 1187, Jérusalem, alors entre les mains des Templiers fut reprise par les Sarrasins et en 1188, un rituel appelé « La coupure de l'orme » marqua la scission des deux Ordres : celui de Sion et celui du Temple.

 

Dante Alighieri

L’on pense qu'il a pu y rencontrer Jacques de Molay, le Grand Maître de l'Ordre du Temple, juste avant son arrestation ; on ne connaît pas vraiment la raison de cette entrevue mais il semble bien qu'elle ait eu un rapport avec l'appartenance de Dante à l'Ordre des Fidèles d'Amour.                                                                                            De cette époque datent ses épîtres à Cino da Pistoia et à Moroello Malaspina, ainsi que celle (Popule meus, quid feci tibi ?), aujourd'hui perdue, ou Dante tente de reconquérir l'estime de ses concitoyens au nom de la dignité morale et intellectuelle de son œuvre en cours (Il Convivio et De vulgari eloquentia).

Son appartenance à la Fede Santa et aux Fidèles d'Amour en est la meilleure preuve : Cette Fede santa, dont Dante était Kadosch, c'était la foi des Fedeli d'Amore, et avant eux, celle des Templiers.

Cette désignation des initiés comme les « Saints », dont Kadosch est l'équivalent hébraïque, se comprend parfaitement par la signification des « Cieux » donnée par Dante dans sa Divine Comédie - les 9 « Cieux » sont les degrés de la hiérarchie initiatique qui mènent à la « Terre Sainte » ou « Terre des Saints » -, elle doit être rapprochée de beaucoup d'autres dénominations analogues, comme celles des Purs, Parfaits, Cathares, Soufis, Ikhwan-es-Safa, etc.

Au musée de Vienne est exposée une médaille à l'effigie de Dante réalisée par Pisanello, le peintre aux sept vertus. Les médailles de ce grand artiste étaient censées assurer l'immortalité de la personne représentée, la finesse du portrait de l'avers exprimait l'individualité et le caractère du personnage, et l'allégorie du revers en complétait, par une représentation emblématique, la description morale. Au revers de la médaille qui représente Dante, on peut lire l'étrange suite de lettres suivante :  « F.S.K.I.P.F.T. ». Certains pensent que ces initiales peuvent être celles des sept

vertus chères à Pisanello : Fides, Spes, Charitas, Justitia, Prudentia, Fortitudo, Temperantia, malgré l'anomalie orthographique sur le K (Charitas ne peut pas s'écrire Karitas en latin), mais en fait, selon René Guénon, ces lettres signifient         « Fidei Sanctae Kadosh Imperialis Principatus Frater Templarius ».

René Guenon a écrit :

La Fédé Sante, au temps de Dante, présentait certaines analogies avec ce qui fut plus tard la fraternité des Rose+Croix ,si même celle-ci ne fut pas plus ou moins inspirée il fut peut être un des précurseurs de la Rose-croix.

 

L'ordre des Rose-Croix d'or d'ancien système (1777)

 

En 1777, un officier prussien, Johann Rudolf von Bischoffswerde, et un ancien pasteur, Jean Christophe Wöllner, fondent à Berlin l' « Ordre des Rose-Croix d'or d'ancien système » à partir de la loge maçonnique des Trois Globes. Ils font remonter la généalogie des rose-croix, non au fondateur supposé Christian Rosenkreutz, mais à « Adam lui-même ». Cette sapience divine aurait ensuite été conservée et transmise par les patriarches bibliques, les sectes à mystères, les

Pythagoriciens et les druides. L'ordre lui-même aurait été fondé par Ormus, un prêtre d'Alexandrie baptisé par saint Marc. Il se serait perpétué en Palestine jusqu'à l'époque des croisades, où il se serait transporté en Europe. La Rose-Croix d'or d'ancien système eut un succès certain et compta, dès 1779, 26 cercles et 200 membres en Allemagne Les deux fondateurs, grâce à diverses mystifications teintées d'occultisme, parvinrent à s'attirer les bonnes grâces des hautes sphères

Politiques, Ils furent ainsi nommés ministres en 1786 et suspendirent alors les activités de l'ordre qui devenait suspect et comptait alors plusieurs milliers de membres.

 

L'ordre de la Rose-Croix d'or et de la Rose rouge

C'est d'abord sous les auspices de l'alchimie que la Rose-Croix va réapparaître dans la Franc-Maçonnerie.

En 1710, soit sept ans avant la publication de la Constitution d'Anderson, Sincerus

Renatus (Samuel Richter), un pasteur luthérien qui se disait disciple de Paracelse et de Boehme, publie La vraie et parfaite préparation de la Pierre Philosophale par la Fraternité de l'Ordre de la Rose+Croix d'Or et de la Rose Rouge... (Breslau, 1710).   Il s'agit d'un traité d'alchimie qui donne en appendice cinquante-deux règles de l'Ordre de la Rose+Croix d'Or et de la Rose Rouge.                                                  Ce livre s'inspire de l'Échos de la Fraternité, par Dieu hautement illuminée, de l'illustre Ordre R.C. (1615) de Julius Sperber, ainsi que du Thémis d'or, ou des lois et ordonnances de l'illustre fraternité R.C. (1618) de Michael Maïer.                             En fait, l'Ordre décrit par Sincerus Renatus ne semble pas avoir existé.

Cependant, le terme de « Rose-Croix d'Or » va connaître une certaine fortune et quelques règles présentées dans son livre se retrouveront plus tard dans les instructions du grade maçonnique rosicrucien des Princes Chevaliers Rose+Croix.

En 1749, Hermann Fictuld publie son Aureum Vellus, dans lequel il évoque une Société des Rose+Croix d'Or qu'il présente comme l'héritière de l'Ordre de la Toison d'Or fondé par Philippe le Bon en 1492.

Vers 1757, il crée un rite maçonnique à tendance alchimique et piétiste, composé d'un ensemble de grades rosicruciens : la Societas Roseae et Aureae Crucis ou Fraternité des Rose+Croix d'Or.

Cette Société essaime dans plusieurs villes comme Francfort-sur-Mein, Marburg, Kassel, Vienne et Prague. Elle semble s'éteindre vers 1764. En réalité, elle se réforme grâce à Schleiss von Löwenfeld, Joseph Wilhelm Schröder, Christian Knorr von Rosenroth, Friedrich Christoph Oetinger et François van Helmont.

Finalement, elle donne naissance à un autre rite maçonnique rosicrucien qui apparaît entre 1770 et 1777 en Bavière, en Autriche, en Bohème et en Hongrie.                             Il fut d'abord adopté par une Loge maçonnique de Ratisbonne, la Croissante aux Trois Clefs. En 1771, il est adopté également par une Loge de Vienne, l'Espérance, qui donne naissance à une nouvelle Loge : les Trois Épées. Cette dernière devient la pépinière de ce rite maçonnique rosicrucien. On y cultive l'alchimie et la théurgie.

Le Rosicrucianisme se perpétua depuis le XVIIe siècle jusqu'à nos jours à travers des Organisations rosicruciennes totalement indépendantes de la Franc-Maçonnerie.

 

 

La Rose+Croix d’Orient.

          Dans le Sacramentaire du Rose+Croix, monsieur Robert Ambelain écrit :

« En publiant une très grande partie du formulaire secret des Rose+Croix d’Orient, nous avons tout tenté de mettre aux mains de tous ceux que passionne le prestigieux plan de la Rose+Croix générale un véritable outils de travail.

 

          Il est bien évident que les Rose+Croix du XVIII éme siècle étaient profondément mystiques et chrétiens.

Adversaires du Catholicisme d’alors, (intolérant et impitoyable) ils étaient anticléricaux, et très proche du Protestantisme, l’anti occultisme mis à part.

Mais il est non moins évident que le terme même n’a plus guère d’écho aux seins des milieux qui se parent de nom, les « Rose+Croix » de la Franc-Maçonnerie ne sont pas toujours chrétiens, rarement occultistes et les « rosicruciens » modernes ont une orientation différente. Néanmoins

 

 

2 commentaires:

  1. Tout en cherchant plus ample information concernant J.D.V. connu dans l'enceinte d'Armand Toussaint, mais surtout de Marcel Jirousek le coadjuteur. Les renseignements que j'ai ne me satisfont pas. Ainsi par hasard, je m'arrête à votre blog, émerveillé de ce que j'ai pu lire. Merci pour cette bonne lecture. Philippus-Laurentius.

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  2. Philippus-Laurentius. Bien amicalement.
    François

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