mardi 8 décembre 2015

Epitaphe à André


 

1969, un an après le joli mois de mai, ceux que Coluche appelait «  les événements ».

Un  an qu’Elvis Presley avait son retour sur scène, un homme avait marché sur la Lune.

Le Concorde avait son envol.

Quant à moi j’allais rencontrer l’Ordre de la Rose-Croix et de ce fait le mysticisme.

Et c’est toi André qui me dirigeas vers ‘’le chemin.’’

Ce n’était pas les montagnes du Tibet, ni celles de Montségur, mais les Hautes Alpes.

Et comme l’avait dit Pagnol pour ses collines « Elles sont devenues mes montagnes.

Tu étais là sur ton petit village perché à 1150 mètre d’altitude, un tout petit village à 10 Km

De Briançon, si petit qu’il a l’air de border la route qui va à la ville (mais ne vous y fier pas,

 Il faut prendre de la  hauteur pour s’apercevoir qu’il est  beaucoup plus grand qu’il ne le parait.

Nous avions quatorze ans, et comme moi tu étais passionné de ‘’Science Occulte’’.

Nous lisions à cette époque ce genre de bouquin qui nous donne le secret de la Pierre

Philosophale  à bon marché, il y avait ce fameux Lama Tibétain  à qui l’on avait percé le front

avec un vilebrequin pour lui ouvrir ‘’le Troisième œil’’.

Comme l’a dit Eliphas Levy : « Celui qui a l’audace de pénétrer dans le domaine de l’occulte,

doit savoir qu’il n’y as que trois portes de sorties : La sainteté, la folie ou la mort ».

Puis un an plus tard (donc en 1970) cet année-là tu avais rangé ces livres au grenier ; il n’y

avait pas que ta lecture qui  avait changée, ton langage était plus le même, tu avais quelque chose de  mystérieux et j’allai percer ton secret.

Tu me parlais de philosophie, tu répétais souvent un mot qui jusqu’à ce jour m’était alors

Inconnu, mais qui résonnait à mais oreille comme un mot magique ESOTERISME, tu

M’expliquas que c’était la science des Initiés, la science se Sages.

Est c’est à ce jour que tu es devenu mon frère spirituel.

      Et puis par un jour très froid de Décembre, un 29 je crois ( ?) cette saleté de maladie

Ta emporté,  tu as rejoint l’est éternel,               Adieu mon frère

 

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