La Légende des ancêtres de la Rose+Croix

 

La tradition nous dit que les origines de cette mystérieuse fraternité ce situe dans l'Égypte

pharaonique.

Là, déjà, existait une ''Fraternité Blanche'', extrêmement secrète, qui, en plusieurs millénaires,

avaient accumulé une telle somme de connaissance très avancées sur les lois de la nature, les

membres de cette fraternité recherchaient la perfection morale.

Leurs pouvoirs se révélaient dans l'art de la guérison.

Et dans l'architectures, où ils appliquèrent la Loi des Nombres.

Ils construisirent les grandes pyramides, sur la base du nombre d'or 1,618.

(Deux, un...c'est les proportions des pyramides, des temples égyptiens et grecs (nous vairons plus

loin les rapports de la fraternité avec la Grèce) et c'est aussi celles du ''Temple de Salomon'' (idem).

Le labyrinthe de la cathédrale de Reims. (Aussi, voir plus loin les bâtisseurs).

Les Romains, les Grecs, les Juifs et les Égyptiens semblaient tous d'accord ; 1,618 était le nombre

d'or, le nombre de l'harmonie universelle, le nombre de la création, le nombre de Dieu, le créateur ;

Le nombre utilisé partout dans l'ordre caché de la création et qui fallait donc employer dans les

édifices dédiés au créateur afin de s'en rapprocher.

Empreint de mystère, objet d'un culte tantôt religieux, tantôt magique, ce nombre d'or influence

l'idée occidentale de l'harmonie.

Chez les grecs, avec l'épanouissement de la géométrie, la fraternité pythagoricienne l'avait adoptée

comme symbole d'harmonie universelle, de vie, d'amour, et de beauté.

Au Moyen – Age, les savants, les pères de l'église, les bâtisseurs, les maîtres d'ouvrages ou maîtres

d'oeuvre, se réclament de la doctrine platonicienne des corps cosmiques. (Comme nous le savons

Platon était membre d'une branche de la'' fraternité blanche'', les cinq polyèdres réguliers, on fait du

nombre d'or,''la divine proportion'', un modèle de perfection et d'esthétique et philosophique.''

Dans ce chef d'oeuvre qu'est la pyramide de Kheops, les initiés enfermèrent lois les grandes lois

chiffrées de l'univers ; on y trouve entres la solution de la quadrature du cercle.

En 1378 avant notre ère, les initiés parvinrent à un tel degré d'influence, que le pharaon lui-même,

Amen- Ho tep IV se convertit à leur vision du monde.

Alors commença un des événements les plus passionnants de l'histoire spirituelle de l'humanité.

Les initiés affirmaient qu'il n'y a qu'un seul dieu, une seule force première, dont tous les dieux sont

des aspects, des facettes différents.

Cette énergie primordiale, ils l'appelaient ATON.

Amen-Hotep IV prie le nom d'Akhenaton''qui vit en Aton''.

Il fit détruire les temples des anciens dieux, surtout ceux d'Amon.

Il fit ériger une nouvelle capitale, Akhenaton ''l'horizon d'Aton ''.

Lorsqu'il introduisit la notion du monothéisme. Avec ces cultes mystérieux, la nouvelle religion

égyptienne fait des émules dans d'autres grandes civilisations.

Un sage nommé Hermès vivait à la même époque créa ceux que l'on appellera l'Hermétisme, qui

donnera plus tard les sociétés Hermétiques.

L'un des adeptes les plus connu de la fraternité blanche, était Moïse, il mis ses innombrables

connaissances au services des Hébreux et devint un mages hors pair.

La plus grande réalisation de Moïse fut l'arche d'alliance, dans sa construction fut placé les

connaissances des initiés.

Deux statues en or furent placées sur ceux tabernacle afin de capter l'électricité ambiante ; Seul les

maîtres de la fraternité avait le droit de toucher l'arche et ils étaient les seuls à connaître le secret de

l'ouverture.

D'après la bible, un bouvier fut ''électrocuté' pour avoir osé poser la main sur l'arche.

Plus tard, les invasions se succédèrent : Assyriens, Perses, Grecs et surtout les Romains.

Quand Rome eut conquit l'Égypte, l'initiée recrutaires dans tout l'empire.

L'Égypte devient chrétienne, les Coptes adoptent les sciences secrètes des pharaons au

christianisme.

Les grandes invasions détruisirent en occident, en un siècle l'oeuvre de quinze générations de

chercheurs.

Mais le secret ne meurt pas ; En l'an mille, la clef de la sagesse ce trouve telle en orient ?

En 1095, fut le temps des croisades ; Un groupe de chevaliers fut contacté par des membres de la

fraternité d'initiés arabes.

Ils furent initiés aux secrets de la fraternité, à l'alchimie en particulier.

En 1129, les chevaliers reçurent l'autorisation de fonder l'ordre du Temple. (Qui était en réalité une

branche de la grande fraternité).

L'histoire nous la connaissons, surtout leur fin tragique.

Quelques templiers partirent en exile, plus tard (peut être sous l'égide de fraternité blanche), un

groupe de chevaliers retourne en France en 1316, décide de ce reformer sous une nouvelle bannière

: ''L'ordre des Frères aînés de la Rose+Croix ''.

Les Frères aînées de la Rose+Croix.

En 1314 certains Templiers allèrent en Angleterre puis en Écosse.

En 1316, 28 chevaliers dont 4 adeptes dans l'alchimie, retournèrent en Avignon, hébergés par le

Pape Jean XXIII.

Le 2 Décembre 1316, ils créèrent les Frères Aînés de la Rose+croix. .

A peux prés à la même époque, un chevalier Aragonais Inigo Arista, de retour de croisade, perdu

dans les montagnes des Pyrénées, quand une Rose-croix lumineuse éclaire son chemin.

En souvenir ; Rentré chez lui un Ordre de chevalerie :

L'ordre des Chevaliers de la Rose-croix de San Juan.

Selon la tradition, le Graal aurait séjourné à maintes reprises au monastère de San juan de la Pêna.

Dans ce lieu des dalles funéraires que l'on attributs à des Chevaliers de

La Rose-croix.

L'ordre des frères aînés de la Rose-Croix (FARC)

D'un tout autre genre encore est l'Ordre des frères aînés de la Rose-Croix (FARC), un cercle

d'alchimistes qui associe le Temple et la Rose-Croix, et revendique la possession de nombreux

documents, dont 115 parchemins munis de leur sceau, s'étalant de 1317 et nos jours. L'un de ces

manuscrits de plus de mille deux cents pages, comprend plus de trente écritures différentes, et

couvre une période qui va de 1503 et 1723. Las, si les documents en question existent bien (des

photographies en ont été publiées), on doit regretter qu'ils n'aient pas encore fait l'objet de la

moindre analyse.

Fort de cet impressionnant héritage, les FARC revendiquent une filiation multiséculaire,

Et se donnent une liste impressionnante de dirigeants, qui passerait, elle

Aussi, par le Temple. Si l'on en croit Roger Caro, qui a révélé l'existence des FARC,

Par la suite il eut un filiation entre un chevalerie ''Rosicrucienne'' et les comtes de Toulouse, cette

mˆme ville était la capitale occitane.

Peut être un lien spirituel entre Cathares -Templiers et Rose-croix ;

Le symbole de ce sublime mystère qui est partout un objet sacré.

Pour les celtes il est la coupe prophétique, pour les chrétiens c'est la coupe ayant contenu le sang du

Christ, pour l'Islam ce sera la pierre du ciel.

Au XII eme siècle, dans un château Narbonnais, s'établirent les Maîtres de la Rose-croix.

Le comte Raymond VI de Toulouse refusa de persécuter les mystiques qui avaient établi les

fondations de l'ordre de la Rose-croix dans le sud de la France au XIII eme siècle.

Raymond VII fut l'âme de la résistance contre l'Occitanie Cathare. Sur son sceau , Raymond est

assis sur son trône , son épée tenue de la main droite , posée sur ses genoux (prête à la paix comme

à la guerre).

De sa main gauche il soutien le château Narbonnais, près de son visage une rose qui est aussi un

soleil , de l'autre un croisant de lune.

Le soleil- Rose et le croisant de lune symbolisant l'association Occitanie et de Rose-croix.

Restons dans le symbolisme : Une statut ce trouve dans l'église de St Jean de Malte à Aix en

Provence représente Raymond Bérenger V. le <<chevalier à la rose>> son épée en forme de croix

tréflée et la Rose qu'il tient sur son coeur.

La Massenie du st Graal

La chevalerie du Graal devint la Massenie du Saint Graal, c'est-à-dire une Franc-maçonnerie

<<ascétique>>.

René Guenon affirme que le la Massenie du St Graal serait bien<< Une des origines réelles de la

Franc-maçonnerie et de la Rose-croix>>.

Le terme de la Massenie du St Graal, ce trouve chez Eugène Aroux (1793-1859).

Prétendait qu'il existait une chevalerie Albigeoise appelée <<la Massénie du St Graal>>.

Eugène Aroux fut sans doute membre de la Rose-croix de Toulouse et ses idées viennent de

document détenues par cette société secrété.

La Massénie du St Graal était une société secrète qui datait de la fin des croisades, des templiers

fréquentaient un centre initiatique en Palestine, fondé par ismaéliens, ou ce retrouvait des juifs et

des musulmans des perces et des égyptiens.

Ces templiers participaient aux recherches menées par ces groupes d'initiés et désiraient

entreprendre une grande oeuvre de vivification de l'occident grâce aux connaissances qu'ils avaient

acquis.

Âpres la chute du Temple, ils décidèrent de <<créer un ordre réunissant ceux qui voulaient que

l'esprit du Temple vive>>. (Le temps hors du

Temps. Gabrielle Carmi, J'ai Lu, p 50)

.

Cet Ordre fut nommé la <<Massénie du St Graal>>

Au début du XVII eme siècle les membres de la Massénie se séparèrent

Avec le serment de <<passer leur vie avec le signe sacré>> (un scarabée reposant sur un soleil d'or)

de taire les secrets, de<cultiver leur vie intérieure>>et d'enseigner quelques êtres pour les emmener

à la connaissance.

Le fondateur de la Massénie était Le Chevalier de Rampillon.

Gabrielle Carmi effectua des recherches dans des archives, qui lui ont permis de trouver des

preuves de ses visions nocturnes.

Un livre de Johan Salomon Semler (1725-1791) :

« Recueil pour servir à l'histoire des Rose-Croix>>parle d'une société secrète intitulée « Massénie

du devoir étrange et liberté >>.

Elle été crée en France, entre 1286 et 1293, ces centres importants étaient au Maroc (à Fez) et en

Égypte, elle aurait été à l'origine de la Rose-Croix.

La Royal Masonic Cyclopédia,de Kenneth Mac Kenzie au 19eme siècle,mentionne l'existence

d'une fraternité hermétique du non de ''Massénie'',avec des membres d'origines et de confessions

diverse.

Les écrivains Maçons Yarker et Jean Ragon, parlent de « Harodim>>comme une secte mi-juive,

mi-chrétienne. << Dans là quelle on retrouve des traces de Gnosticisme>>.

Coïncidence entre les écrit de Guenon et ce de Gabrielle Carmi,sur les templiers et les Rose-Croix.

René Guénon parle d'une <<réorganisation des initiés de l'ésotérisme chrétien en accord avec ceux

d'un ésotérisme islamique, après la destruction de l'Ordre du temple. (Aperçus de l'ésotérisme

chrétien, p 243.)

C'est très éxatement ce que nous montre le récit de Gabrielle Carmi Le temps hors du temps .j'ai lu)

la seule différence est la présence de <<Harodim d'Égypte>> et peut être même de Soufis.

Nous avons aussi le lien avec les Soufis Ismaéliens, suggéré par R. Guénon et confirmé G. Carmi.

D'après R. Guénon la Rose-Croix du 18 eme siècle était l'ultime résurgence de cette confrérie.

De plus est, c'est au début dut 18 eme siècle que le membres de la Massenie ce séparèrent avec la

volonté d'enseigner certaines

<< Personnes réceptives>> tel quand Allemagne et de l'Angleterre, et de là naquit <<La Rose-

Croix Historique>>.

L'origine de la Rose-Croix a était conservée dans les archives de certaines sociétés secrètes. (Erik

Sablé ''René Guénon et la Massénie du St Graal'').

La Massenie du St Graal aujourd'hui

Mise en place à la chute du Temple pour permettre aux initiés de travailler dans le calme

nécessaire, elle s'est ouverte avec Gabrielle à tout mais sans devenir pour cela une organisation de

masse. Elle reste encore aujourd'hui une organisation discrète où les frères et les soeurs qui y

adhèrent travaillent avant tout sur eux afin de créer une fraternité humaine... Se servant pour cela

des bases du respect inconditionnel, de l'empathie et de la congruence... Ils mettent ces valeurs en

oeuvre sur eux-mêmes sans chercher à les imposer à autrui ... mais les nier revient à s'écarter de la

voie tracée par la Massenie...

Ces cherchants travaillent aussi sur un second triangle qu'ils associent aux trois cerveaux du corps

humain : Intellectuel, cardiaque et tripal ; centres de la raison, des sentiments et des émotions.

Pour fonctionner, la Massenie n'a pas de système hiérarchique pyramidal... Chaque Massenie,

composée de 10 à 12 personnes maximum est dirigée par un Magister, dont la charge, sans rentrer

dans les détails de notre charte, est de sauvegarder l'esprit de cette dernière, les rituels... de mettre

en oeuvre la dynamique nécessaire à la construction de l'oeuvre à accomplir... En ce sens, la

Massenie n'est pas une association citoyenne, ou une démocratie. La définir revient à se représenter

un chantier. Imaginez la construction d'une Cathédrale... Le Magister en serait le maître d'oeuvre et

chacun des membres, les artisans... Le travail du maître d'oeuvre n'est pas d'apprendre leur travail

aux artisans mais de coordonner l'ensemble... Il ne lui est pas demandé d'apprendre aux tailleurs de

pierres comment manier le ciseau pas plus qu'il ne lui est demandé de savoir manoeuvrer le

maillet... Mais de permettre à ce tailleur de pierres de travailler en harmonie avec l'ébéniste, le

maçon, le charpentier etc... et de faire en sorte que le caractère de l'un ne l'emporte pas sur celui

d'un autre... de remotiver celui qui doute de pouvoir terminer l'oeuvre, d'organiser l'ordre dans

lequel ces derniers vont entrer en scène... Si chacun joue le jeu, l'oeuvre progressera rapidement,

mais qu'un seul maillon de la chaîne cède et l’oeuvre s'arrêtera ou en sera retardé d'autant... pour y

arriver, la Massenie sera donc une convergence de savoirs faire individuels à une réalisation

commune sous la direction d'un seul maître d’oeuvre... Notre oeuvre en Massenie est de construire

l'Homme...

Gabrielle faisait souvent référence à la musique... La musique est harmonie... mais si pour la jouer,

il peut y avoir un nombre incalculable de musiciens, il n'y aura jamais qu'un chef d'orchestre et en

cela l'ensemble ne représente pas une démocratie... Avant de commencer à travailler l'oeuvre, il y

aura un accord tacite entre le musicien et le chef d'orchestre mais ensuite le musicien devra écouter

soigneusement le chef d'Orchestre sous peine de mettre l'harmonie de l'ensemble à mal... Ici chacun

doit en permanence travailler sur son ego pour travailler à l'oeuvre commune plutôt que de vouloir

imposer ses idées personnelles et mettre l'ensemble en échec...

Le frère devra aussi travailler sans écouter les sirènes qui font divergence sur le chemin à suivre

alors que la belle Hélène se morfond depuis tant d'années sur le retour d'Ulysse...

Les chevaliers savent qu'ils doivent juger l'arbre à ses fruits plutôt que de prêter oreilles aux ragots

colportés par le vent... et, même si nous apprenons chaque jour de notre vie, il sait qu'il a été coopté

comme artisan et non comme apprenti... Il se doit donc de remettre chaque jour son ouvrage sur le

tapis afin de le perfectionner et non se croire arriver. Il ne doit pas plus croire qu'il n'en est pas

capable... le temps fera son oeuvre et il lui suffit d'apporter ce qu'il EST ! Chevalier n'est pas un

titre mais une responsabilité de services face à l'humanité... non quand tout va bien mais chaque

jour que Dieu fait.

En Massenie, on ne croit rien, on ne refuse rien, Nous vérifions par notre travail personnel !

À suivre... (Blog de la Massénie du St Graal).

Nostradamus et la Rose-Croix

Ouvert à toute les culture , cet homme ne pouvait ce complaire uniquement au enseignements de

l'église Catholique.

Il étudiât en autre de l'astrologie , la Gnose qui mène à illumination, il chercha les mystères de la

création par le bié de la Kabbale puis il dirigea vers les grande pyramides qui le menèrent vers la

Rose-Croix

De retour en Europe, Nostradamus devient Grand-Maître de la Rose-Croix et est placé par cette

puissante société hermétique à la Cour des Valois pour y veiller à l'exécution du plan secret du

gouvernement. N'est-ce pas là un belle légende, difficile à vérifier, d'autant plus que le mouvement

rosicrucien ne se manifestera publiquement qu'un demi-siècle après la mort du mage de Salon, et

qu'il y a une grande probabilité pour qu'il ne se fût pas encore montré au temps où vivait

Nostradamus ?»

On peut néanmoins se demander si le médecin-astrologue n'aurait tout de même pas fait partie

d'une société secrète initiatique :

Certain affirmés le fameux prieuré de Sion.

En 1556, à Turin, qui deviendra trois ans plus tard capitale de la Savoie, il va être

institué Grand maître dans l'Ordre du très secret Prieuré de Sion

Ce serait Godefroy de Bouillon qui aurait été fondé l'Ordre de Sion en 1099 au moment de la prise

de Jérusalem par les croisés. Il aurait été averti d'une éventuelle relation entre la descendance de

Jésus et les Mérovingiens. D'autres documents pourtant donnent 1090 comme étant l'année de

fondation de l'Ordre de Sion. Suite à cette victoire, Godefroy de Bouillon aurait fait construire

l'abbaye de Notre-Dame du Mont-de-Sion qui devint par la suite l'église du Saint Sépulcre.

Après la prise de Jérusalem en 1099, un conclave eut lieu ayant pour but d'élire le Roi de

Jérusalem. Godefroy fut proposé pour ce titre mais il refusa. Son frère Baudouin accepta et fut

couronné roi de Jérusalem le jour de Noël 1100.

En 1149, après la seconde croisade Louis VII rentra en France à l'abbaye de Saint Samson à

Orléans. Certains de ses compagnons de croisade furent affectés au petit prieuré du Mont-de-Sion.

L'ordre de Sion débuta donc officiellement à Orléans et devint par la suite le Prieuré de Sion.

En 1187, Jérusalem, alors entre les mains des Templiers fut reprise par les Sarrasins et en 1188, un

rituel appelé « La coupure de l'orme » marqua la scission des deux Ordres : celui de Sion et celui

du Temple.

Dante Alighieri

l'on pense qu'il a pu y rencontrer Jacques de Molay, le Grand Maître de l'Ordre du Temple, juste

avant son arrestation ; on ne connaît pas vraiment la raison de cette entrevue mais il semble bien

qu'elle ait eu un rapport avec l'appartenance de Dante à l'Ordre des Fidèles d'Amour. De cette

époque datent ses épîtres à Cino da Pistoia et à Moroello Malaspina, ainsi que celle (Popule meus,

quid feci tibi ?), aujourd'hui perdue, ou Dante tente de reconquérir l'estime de ses concitoyens au

nom de la dignité morale et intellectuelle de son oeuvre en cours (Il Convivio et De vulgari

eloquentia).

son appartenance à la Fede Santa et aux Fidèles d'Amour en est la meilleure preuve : Cette Fede

santa, dont Dante était Kadosch, c'était la foi des Fedeli d'Amore, et avant eux, celle des Templiers.

Cette désignation des initiés comme les « Saints », dont Kadosch est l'équivalent hébraïque, se

comprend parfaitement par la signification des « Cieux » donnée par Dante dans sa Divine

Comédie - les 9 « Cieux » sont les degrés de la hiérarchie initiatique qui mènent à la « Terre Sainte

» ou « Terre des Saints » -, elle doit être rapprochée de beaucoup d'autres dénominations analogues,

comme celles des Purs, Parfaits, Cathares, Soufis, Ikhwan-es-Safa, etc.

Au musée de Vienne est exposée une médaille à l'éffigie de Dante réalisée par Pisanello, le peintre

aux sept vertus. Les médailles de ce grand artiste étaient censées assurer l'immortalité de la

personne représentée, la finesse du portrait de l'avers exprimait l'individualité et le caractère du

personnage, et l'allégorie du revers en complétait, par une représentation emblématique, la

description morale. Au revers de la médaille qui représente Dante, on peut lire l'étrange suite de

lettres suivante : « F.S.K.I.P.F.T. ». Certains pensent que ces initiales peuvent être celles des sept

vertus chères à Pisanello : Fides, Spes, Charitas, Justitia, Prudentia, Fortitudo, Temperantia, malgré

l'anomalie orthographique sur le K (Charitas ne peut pas s'écrire Karitas en latin), mais en fait,

selon René Guénon, ces lettres signifient « Fidei Sanctae Kadosh Imperialis Principatus Frater

Templarius ».

René Guenon a écrit :

La Fede Ssante,au temps de Dante,presentait certaines analogies avec ce qui fut plutard la fraternité

des

Rose,crois ,si même celle-ci ne fut pas plus ou mons inspirée il fut peut être un des précurseurs de

la Rose-croix,

L'ordre des Rose-Croix d'or d'ancien système (1777)

En 1777, un officier prussien, Johann Rudolf von Bischoffswerde, et un ancien pasteur, Jean

Christophe Wöllner, fondent à Berlin l' « Ordre des Rose-Croix d'or d'ancien système » à partir de

la loge maçonnique des Trois Globes. Ils font remonter la généalogie des rose-croix, non au

fondateur supposé Christian Rosenkreutz, mais à « Adam lui-même ». Cette sapience divine aurait

ensuite été conservée et transmise par les patriarches bibliques, les sectes à mystères, les

pythagoriciens et les druides. L'ordre lui-même aurait été fondé par Ormus, un prêtre d'Alexandrie

baptisé par saint Marc. Il se serait perpétué en Palestine jusqu'à l'époque des croisades, où il se

serait transporté en Europe. La Rose-Croix d'or d'ancien système eut un succès certain et compta,

dès 1779, 26 cercles et 200 membres en Allemagne Les deux fondateurs, grâce à diverses

mystifications teintées d'occultisme, parvinrent à s'attirer les bonnes grâces des hautes sphères

politiques. Ils furent ainsi nommés ministres en 1786 et suspendirent alors les activités de l'ordre

qui devenait suspect et comptait alors plusieurs milliers de membres .

L'ordre de la Rose-Croix d'or et de la Rose rouge

C'est d'abord sous les auspices de l'alchimie que la Rose-Croix va réapparaître dans la FrancMaçonnerie.

En 1710, soit sept ans avant la publication de la Constitution d'Anderson, Sincerus

Renatus (Samuel Richter), un pasteur luthérien qui se disait disciple de Paracelse et de Boehme,

publie La vraie et parfaite préparation de la Pierre Philosophale par la Fraternité de l'Ordre de la

Rose-Croix d'Or et de la Rose Rouge... (Breslau, 1710). Il s'agit d'un traité d'alchimie qui donne en

appendice cinquante deux règles de l'Ordre de la Rose-Croix d'Or et de la Rose Rouge. Ce livre

s'inspire de l'Échos de la Fraternité, par Dieu hautement illuminée, de l'illustre Ordre R.C. (1615)

de Julius Sperber, ainsi que du Témis d'or, ou des lois et ordonnances de l'illustre fraternité R.C.

(1618) de Michael Maier. En fait, l'Ordre décrit par Sincerus Renatus ne semble pas avoir existé.

Cependant, le terme de « Rose-Croix d'Or » va connaître une certaine fortune et quelques règles

présentées dans son livre se retrouveront plus tard dans les instructions du grade maçonniquerosicrucien

des Princes Chevaliers Rose-Croix.

En 1749, Hermann Fictuld publie son Aureum Vellus, dans lequel il évoque une Société des Rose-

Croix d'Or qu'il présente comme l'héritière de l'Ordre de la Toison d'Or fondé par Philippe le Bon

en 1492. Vers 1757, il crée un rite maçonnique à tendance alchimique et piétiste, composé d'un

ensemble de grades rosicruciens : la Societas Roseae et Aureae Crucis ou Fraternité des Rose-Croix

d'Or.

Cette Société essaime dans plusieurs villes comme Francfort-sur-Mein, Marburg, Kassel, Vienne et

Prague. Elle semble s'éteindre vers 1764. En réalité, elle se réforme grâce à Schleiss von

Löwenfeld, Joseph Wilhelm Schröder, Christian Knorr von Rosenroth, Friedrich Christoph

Oetinger et François van Helmont. Finalement, elle donne naissance à un autre rite maçonnique

rosicrucien qui apparaît entre 1770 et 1777 en Bavière, en Autriche, en Bohème et en Hongrie. Il

fut d'abord adopté par une Loge maçonnique de Ratisbonne, la Croissante aux Trois Clefs. En

1771, il est adopté également par une Loge de Vienne, l'Espérance, qui donne naissance à une

nouvelle Loge : les Trois Épées. Cette dernière devient la pépinière de ce rite maçonnique

rosicrucien. On y cultive l'alchimie et la théurgie.

le Rosicrucianisme se perpétua depuis le XVIIe siècle jusqu'à nos jours à travers des Organisations

rosicruciennes totalement indépendantes de la Franc-Maçonnerie.

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