témoignages de Papus et de Chaboseau
Si l'on se réfère d'une part aux témoignages de Papus et de Chaboseau, ce que transmettait Louis
Claude de Saint Martin d'une certaine façon à ses "intimes" était donc un petit leg constitué de 2
lettres et quelques points derrière lesquelles nous reconnaissons évidemment les lettres S:.I:. Et il
était "transmis en une fois".
Si d'autre part nous nous attachons plus particulièrement à l'une des 3 définitions du "martinisme"
mentionnées (message 2475) c'est naturellement encore les "intimes de Saint-Martin" que nous
pourrions nous sentir appelés à retenir et à rechercher.
Lorsqu'en 1785, Saint-Martin s'éloigne des "organisations" (de maçons et d’Élu Coëns) pour
poursuivre ses activités en précisant en toute connaissance de cause "le régime maçonnique devient
chaque jour plus incompatible avec ma manière d'être" et "mon esprit n'y a jamais été inscrit", c'est
naturellement pour avoir davantage de temps pour poursuivre ses activités avec ses groupes
"d'intimes"...
J'ai le souvenir que Amadou qui se penchait sur les nombreux messages véhiculés par les deux
lettres "S:.I:." ajoutait avec un sourire, celui des "Intimes de Saint-Martin"...
Nous sommes donc en mesure de cerner davantage le rosicrucianisme authentique auquel pouvaient
alors accéder les mystiques au sein du "martinisme" dans la mesure où leur sincérité les guidait à
chercher en dehors des cercles extérieurs.
C'est exactement la même démarche qui devait fonctionner à l'AMORC au moins jusqu'en 1939 et,
parfois même après, durant la période "semi-rosicrucienne" lorsque certains successeurs
s'attachaient réellement avec sincérité aux enseignements sources.
Évidemment lorsque le "semi-rosicrucianisme" devient du "pseudo-rosicrucianisme" et que plus
personne ne cherche à se mettre en état d'approcher la véritable source, les Cercles Intérieurs
authentiques disparaissent d'eux-mêmes.
C'est de la même manière qu'ils devraient se rapprocher du chercheur sincère qui atteint un jour le
véritable Premier Degré des Néophytes Rosicruciens en éprouvant le besoin de se détacher des
croyances, des égrégores et des idées qui satisfont pleinement les cercles extérieurs.
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