Le Martinisme est souvent désigné sous le nom de « voie du cœur » dans les livres de référence. Si tel est le cas, c’est parce qu’il privilégie l’« intelligence du cœur » et accorde une grande importance à l’éthique. Autrement dit, il prône la nécessité de travailler sur soi-même pour en venir à exprimer ce qu’il y a de plus divin dans la nature humaine. Vue sous cet angle, la philosophie martiniste constitue une quête de connaissance et de sagesse, fondée sur le célèbre adage « Connais-toi toi-même ». Une voie christique Voie cardiaque par excellence, le Martinisme constitue également une voie christique, en ce sens qu’il fait de Jésus le plus grand des Initiés chrétiens. Dans la terminologie martiniste, celui-ci est désigné sous le nom de « Ieschoua » et correspond, non seulement à l’être d’exception que fut le Christ, mais aussi au Verbe divin dont il fut l’incarnation durant son ministère. Dans l’absolu, Ieschouah correspond à la Conscience christique, c’est-à dire