La philosophie martiniste
Le Martinisme est souvent désigné sous le nom de « voie du cœur » dans les livres de référence. Si tel est le cas, c’est parce qu’il privilégie l’« intelligence du cœur » et accorde une grande importance à l’éthique. Autrement dit, il prône la nécessité de travailler sur soi-même pour en venir à exprimer ce qu’il y a de plus divin dans la nature humaine. Vue sous cet angle, la philosophie martiniste constitue une quête de connaissance et de sagesse, fondée sur le célèbre adage « Connais-toi toi-même ».
Une voie christique
Voie cardiaque par excellence, le Martinisme constitue également une voie christique, en ce sens qu’il fait de Jésus le plus grand des Initiés chrétiens. Dans la terminologie martiniste, celui-ci est désigné sous le nom de « Ieschoua » et correspond, non seulement à l’être d’exception que fut le Christ, mais aussi au Verbe divin dont il fut l’incarnation durant son ministère. Dans l’absolu, Ieschouah correspond à la Conscience christique, c’est-à dire au niveau d’évolution spirituelle le plus élevé qu’un homme ou une femme puisse atteindre au cours de sa vie terrestre.
Au regard des explications précédentes, la plupart des Martinistes considèrent Jésus avec un profond respect et s’évertuent à vivre aussi conformément que possible aux valeurs humanistes qu’il enseigna, sans adhérer nécessairement à l’Église chrétienne. C’est ce qui explique pourquoi l’Ordre Martiniste Traditionnel compte parmi ses membres, certes des Catholiques, des Protestants et des Orthodoxes, mais également des Juifs, des Musulmans et, d’une manière générale, des personnes de toute confession religieuse.
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