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Affichage des articles du décembre, 2020

DANS LE BAR DE MAMIE

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    On   y rentré par une immense porte en bois, ajourée par une multitude de carreaux de verre, don un ou était découpé un cercle bouché par une drôle d’hélice qui m’intrigué je l’avoue, j’ai su plus tard qu’il servait de ventilation pour la fumée de cigarettes. (Faut dire que l’on était en 1959 les clients avaient le droit de fumer dans les bars) De suite à droite en rentrant, trônait un immense comptoir en bois, sur ses flanc des motifs en formica, derrière de grandes étagères avec un nombre incalculable de bouteille, (faut dire que n’avais que 5 ans). Dans son prolongement, une longue banquette vert billard, où j’aimais bien m’allonger quand elle n’était pas occupée par d’éventuels joueurs de cartes, (c’est là au grand désarroi de ma mère que j’ai appris mes premiers gros mots, les adultes avaient le droit de jurer pas moi). Au fond tous juste après une rangé de tables et de chaises une cabine téléphonique en bois, que j’aurais bien transformé en cabane, (mais ça aussi c’

Prière pour la Paix Saint François d'Assise

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  Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix. Là où est la haine, que je mette l'amour. Là où est l'offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l'union. Là où est l'erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l'espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie. O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler, à être compris qu'à comprendre, à être aimé qu'à aimer. Car c'est en se donnant que l'on reçoit, c'est en oubliant qu'on se retrouve soi-même, c'est en pardonnant que l'on obtient le pardon, c'est en mourant que l'on ressuscite à la Vie. Amen.

Mélancolie Ana Conda 2020

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À la mélancolie. Recueil : Les poésies fugitives (1805) Aliment et poison d'une âme trop sensible, Toi, sans qui le bonheur me serait impossible, Tendre mélancolie ! ah ! viens me consoler : Viens calmer les tourments de ma sombre retraite, Et mêle une douceur secrète À ces pleurs que je sens couler. Loin de moi, vains plaisirs que le monde idolâtre ! Ces rires insensés, cette gaieté folâtre, Semblent braver ma peine, et ne font que l'aigrir. J'aime mieux mes soupirs, ma tristesse, mes larmes Ma langueur a pour moi des charmes ; Je souffre... et ne veux point guérir. Fidèles au malheur, comme à la solitude, Nourrissez de mon cœur la longue inquiétude, Souvenirs qui touchez, même en nous déchirant ; Que je dise à ma dernière heure : « On me plaint, on m'aime, on me pleure ; » Que je sourie en expirant. Jean-François Collin d'Harleville