La nature de l'Église gnostique Par Fabre Des Essarts
Au problème de la création la Gnose répond : Le monde physique est l'œuvre d'une puissance inférieure ; elle est trop mal faite, trop pleine de contradictions et d'horreurs pour avoir émané directement d'un être infiniment bon et juste.
Au problème de l'incarnation la Gnose répond : L'Eon Christ est descendu du Divin Plérome et s'est incarné en Jésus pour sauver les Psychiques de bonne volonté, mais une fois sa prédication terminée, il est entré dans le sein du Plérome et n'a pas subi les tortures de Golgotha.
A la question sociale, la Gnose répond : Il n'y a qu'une seule famille humaine, dont les aspirations tendent à maudire la guerre et à marcher sans cesse vers un communisme harmonieux.
A la question des femmes, la Gnose répond : Les femmes sont les égales des hommes et les moitiés indiscutables de la Syzygie anthropomorphe et ont donc parfaitement le droit d'exercer pleinement les droits sacerdotaux et, ce faisant, le vase (réceptacle) d'infirmité dont l'Église catholique dont parle, devient le vase de l'élection de la Gnose !
Le devoir des Parfaits et Parfaites, des Diacres et des Diaconesses, des Evêques et des Sophias, qui resplendit au plus profond de leurs consciences (peut-être « âmes » est-il également sous-entendu ici) et que nous poursuivrons ( ou accomplir), c'est de répandre autour d'eux l'Evangile de paix et de vérité, et de multiplier les oeuvres fraternelles pour que chaque jour se multiplient les âmes, tels des oiseaux divins, qui viendront reposer leurs ailes sous les branches de l'Arbre sacré.
(Extrait de la conclusion de "l'Arbre Gnostique" de Fabre Des Essarts, 1899.)
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