Les années Elvis.
..
Mon amour
pour la musique américaine a commencé quand tout gosse j'ai vu un film sur un gamin (noir), qui s'endormait pendant le
catéchisme et rêve à sa façon des personnages de la Bible, qui était en réalité
ses familiers ; le tout accompagné de Gospels de Negro-spirituals.
Quelque
temps après dans une émission de variété, un gars habillé en motard, qui chanté
et qui dansait sur une table, mon père dit à ma mère «Encore un chanteur de
Rock & Roll !» Et elle de sa voix douce; dit «Bien sûr, pour toi si ce
n'est pas Tino Rossi ou Luis Mariano». (Mais j'appris plus tard, que c'est deux
chanteurs, avaient chantés les sérénades du King en Français, mais sa mon papa ne le savait pas.
Un jour,
je devais avoir sept ou huit ans, alors que je traînai les pieds dans les
feuilles mortes, mon regard fut attiré
par l’affiche d’un film qui passé
Au cinéma « La Cascade. »
Un gars
coiffé comme un chanteur de Rock, mais lui il ne portais pas de
Costume de cuir.)Il dansait avec sa guitare au de milieu
de belles Pin-up.
Je ressenti comme un déclic en moi, j’étais là, ébloui
devant une telle affiche, pourquoi ?
Je ne le savais pas .
Quand ma mère vint me sortir de mes rêves :
« Tu rêves
en classe, et voilà que maintenant tu rêves dans la rue.
(Et oui, toute ma vie j’ai été un rêveur !).
« Dit man’ qui
est-ce ? ». « Elvis Presley, un chanteur de Rock, dépêche-toi,
j’ai le repas à préparer, et ton père va rentrer ! ».
E.L.V.I.S P.R.E.S.L.E.Y. CH.A.N.T.E.U.R. DE
R.O.C.K.
Ces mots-là mon fait un effet bizarre en moi.
Ma mère impatiente, me crie, « Alors ; c’est pas
possible, tu dois être malade, dépêche-toi ! ».
Ces mots magiques, ont raisonnés pendant longtemps dans
mon subconscient, puis, quatre ou cinq ans plus tard, au cinéma le ‘’
Spoutnik’’, il passé :
‘’LES
RODEURS DE LA Plaine.’’(Flaming Star.)
Avec Elvis, en plus le Ciné est à 200 mètre de la maison,
bien sûr, en premier j’allais demander la permission à maman, sa réponse comme
je mi attendais fut :
« Si ton père est d’accord, je dis oui. » Devinez
la réponse de mon père ?
« Si ta mère est d’accord, etc., etc. »
C’était
un western, (le genre de film que j’aimais à cette époque.)
Elvis ne chantait du Rock, (tempi !)
(Je crois que c’est depuis cette époque que je relève le
col de ma chemise ?)
J’avais vu
la ‘’Fureur de vivre’’ avec James Dean, mais Elvis c’était dix fois cent fois
mieux.
Et quand
j’ai vu le ’’Rock du Bagne’’ (Jailhouse Rock.)Là c’était du vrais Rock &
Roll ; J’ai failli décoller de mon fauteuil. (Quelle claque!)
Elvis se déhanchait en hurlant :
« Was a dancin’to The Jailhouse Rock… !
The sad sack wa-sittin’on of
stone,
Way over in The corner
weeping all alone
The Warden said,’’Hey Buddy,don’t you be no square,
If you can’t find partener,use a wooden chair’’ Let’s
Rock.>>
(Là je Su qui
était le King of Rock & Roll. !)
Le premier Samedi, je “descendis ”en ville, je me mis à
fouiner dans les librairies, les boutiques de musiques,(je savais qu’à cette
époque chez nous Elvis était passé de mode, mais je m’en foutais.)
Enfin je
trouvais une biographie du King, mais le texte était en Anglais (serait été du
Chinois, su était pareil).
Mais les photos étaient tellement magnifiques que je
n’hésitai pas de l’acheter.
Dans l’immeuble où nous habitions, il y avait Guy, un
garçon qui avait deux ans de plus que moi, qui rêvait d’être banquier. (Quelle
idée !)
Lui avait appris l’Anglais, il feuilleta mon livre (que je
considérai comme la Bible du Rock ‘’N’’Roll.)
Lui il trouvait sa ringard, lui il écoutait les Beatles, et
ce groupe non moins échevelé, qui portait un nom bizarre, qui me faisait penser
au bruit que faisaient les mouches à la campagne autour d’un tas de
fumier :’’The Whoo. !
Il me dit
que mon idole était natif du Mississipi, (Tupélo) et avait grandi à Memphis
dans le Tennessee, dans les quartiers noirs, ou il allait écouter le Blues et
le Rythmen’Blues, et les prédicateurs qui chantaient le Spiritual dans les
offices religieux, lui-même chantait les Gospels le Dimanche au Temple.
Il était
devenu le ’’Roi du Rock & Roll’’, en chantant un mélange de Country, (Musique
des blancs.) Et de Rythmen’Blues, (Musique des noirs.)
Un certain Sam Philip, producteur de radio cherchait un
blanc qui chanterait comme un noir.
Faut dire
que dans les années 50, la vie n’était pas rose, si tu avais la peau noire dans
le sud des Etats-Unis, ou si tu étais blanc, et que tu dirigeais une radio qui
diffuse de la musique noire.
Puis un
jour « Miracle, le fruit de la divine providence », débarque un jeune
adolescent blanc, habillé comme un gigolo noir, avec des cheveux gominés, (un
peu longs pour l’époque, et des favoris qui lui mangeaient le visage, (il
voulait ressembler à un camionneur du sud, lui qui état chauffeur livreur à la
‘’Crown-Electric’’).
Il dit
timidement à Marion Keisker, (la secrétaire de Sam Philip) qu’il voulait enregistrer une chanson pour la fête des mères.
Quelques
jours plus tard , la gentille secrétaire fit écouté à son patron
l’enregistrement du jeune homme ,elle trouvait qu’Elvis avait des accents noirs
dans la voie , plus tard le producteur convoque Presley au studio Sun , avec
quelque musiciens du coin,( Guerre plus vieux que le futur Roi du Rock ,au
début ce ne fut pas le ‘’pied ’’, puis Elvis sur un coup de colère pris sa
guitare et se mit à chanter « That’ll rigt mama » en ce déhanchant
comme le font les prédicateurs noirs , les musiciens prirent le train en marche
(Mystery train ) et ce fut le train de la gloire.
*
Dans les
années 60, j’étais obligé de porter un anorak pour aller à l’école, et bien sûr
j’avais horreur de ce genre de veste.
A douze ans, j’ai eu besoin d’une autre veste pour la rentrée,
j’avais persuadé ma mère que cette année il me fallait un blouson de cuir.
Arrivé dans un magasin de l’avenue Garibaldi non loin de
la Canebière, j’essayais tout ce qui
ressemblait de près ou de loin à un blouson de Rockeur.
J’en ai vu
défiler ce jour-là des blousons des vestons de cuir noir ce jour-là, même le
plus petit, était trop grand pour moi, (il faut dire qu’à cette époque, je ne
faisais pas 1,85 mètre, et 98 Kg).
Je me
souviens d’un pédiatre qui avait dit à ma mère : « Votre fils ne
sera jamais épais, même en le gonflant avec une pompe à vélo ! »
(C’est pour ce là que plus tard je me suis mis à la musculation, histoire de le
faire mentir).
Mais revenons à nos moutons, (plutôt à nos blousons), ma
chère maman pensée que le dernier blouson que j’avais sur le dos n’irait encore
mieux avec le gros Pull qu’elle allait me tricoter, quand : Soudain, il se
passa un truc étrange dont je me pose encore la question en 2014 :
Le
vendeur prit un ton mielleux pour dire la plus grosse ânerie du siècle, (et
encore je suis poli).
« Tu
crois que ta maman voudrait d’un petit garçon qui s’habille comme un ‘’blouson
noir’’ ». (C’est comme ça que l’on appelait les délinquants juvéniles dans
les années 60).
« Espèce de vieux
C.. ! » Quand il ferma son clapé puant, je me retrouvai encore attifé
d’un anorak.
A seize ans mes chers camarades
voulaient ressembler à John Lénon ou à Mick Jagger,
C’est vrai
que chez nous, un certain Antoine avec ses cheveux long et ses chemises à
fleurs, (Les miennes n’avaient encore que des boutons, (La Flower Génération
était déjà en marche). J’avais encore un train de retard mais je m’en moquai,
moi je voulais ressembler à Elvis coûte que coûte ; Mon style ne plaisait
pas à toutes les filles, je m’en balançais.
A dix-sept ans, j’étais amoureux
d’Hélène une petit poupée de deux ans de moins que moi, ce qui me faisait
craquer c’était ses tâches de rousseurs sur son jolie minois.
Je me suis souvenu d’un réplique
d’Elvis dans le film ‘’Salut les cousins’ ’au sujet d’une fille qui elle aussi
avait des taches de rousseurs.
Un jour dans une Boom, alors que nus
dansions tous deux un Slow, j’avalais difficilement ma salive, et je lui dit en
m’approchant de son visage :
« Tu as l’air d’un petit lapin
au museau tacheté !). (Ouf quel audace, pour une fois je n’ai pas
bafouillé).
Cela a dû lui plaire, elle rougit, elle eue un sous rire rempli de
larmes, mon cœur battait fort dans ma poitrine, je pu enfin l'embrasser, (J’étais
le King,)
-mon pauvre cœur allait explosait dans ma poitrine, elle tremblait, je
la serrais encore plus fort.) «La gloire et la fortune passent, nais que, par
contre, "tes lèvres contre les miennes me font me sentir comme un Roi
"» (Fame and Fortune.)
Mon père m'envoyait tous les mois me faire couper
les cheveux, et quand "mon "Hélène me caressait la nuque, elle me
faisait toujours le même reproche, «Tu es encore allait chez le
coiffeur !»
Depuis mes cheveux ont poussés, un jour ma petite fiancée a déménagé,
je ne l'ai plus jamais revue, (A mess of Blues)
Puis j'ai enfin eu de la barbe et j'ai pu enfin me laisser pousser les
pattes.
( je porte toujours les Rouflaquettes et les pattes, nous sommes en
2014.)
Enfin à 17 ans j'avais enfin
adopté mon style.
‘’-Debout au soleil devant la salle de billard, je m'occupais de mes
oignons et me coiffais -tranquillement. Quand se pointa un traîne patin qui se mit à me traiter de
tous les noms.
D'abord, il s'en prit à la longueur de mes cheveux, puis à la coupe de
mes fringues.
Et pour finir à la façon que j'avais d'ourler mes lèvres; il m'a
regardé droit dans les yeux et a craché sur mes chaussures en daim bleu. Alors
là, en plein sur le caniveau, je le mis en morceaux.’’
ELVIS PRESLEY Blue suede shoese
"ARE YOULONESOME
TONIGHT"
Quand je suis seul le soir !
‘’Seul avec mon désespoir
Devant mon téléphone les heures défilent monotones,
Est tu seule quand je suis
seul le soir ?’’
Cette chanson je l'ai souvent
chantée les soirs de blues, chaque fois que je me suis fait plaquer par une
'Littel darlin'.
‘’Mon amour vient de partir Et je sais où je vais mourir à l'Hôtel des Cœurs
brisés’’, « Et oui, Elvis tu étais et tu seras toujours là, dans mais
joies et mes peines, Comme le Blues de Johnny, pour chanter les peines et les
espoirs pour chanter Dieu et puis L'amour ; je trouve que cette chanson te
décris bien. Des photos des disques
d'Elvis partout dans la maison. C'est mon trip, mon, vis une
intoxication. »
Et oui ! Lucky Blondo
avait raison, quand il a chanté ça) pas besoin de dope, quand je
mais un disque de mon idole sur ma platine, si c'est un Rock, je sens des fourmis dans les
jambes, mes pieds bouges seuls, un courant monte le long de la colonne
vertébrale et vient éclater dans ma tête, et rien ne peux m'empêcher de dire
dans un grognement guttural : «Viens Pépée il y a du feu chez moi.»
« Et quand tu chantes
"Love me tender' j'ai envie de susurrer des mots doux à l'oreille du
premier canon qui passe, »’’ au faite depuis que j'imite le King, je perds
ma timidité et .... Ma virginité. ‘’
J'aurai bien aimé chanter, mais je suis atteint d'une Dysphonie
congénitale, (à 40 ans on a fini par m'opérer, des cordes vocales, mais je ne peux
toujours pas chanter à la gloire du génie de Memphis.)
.Maman me dises souvent : «Mon chéri tu as une belle voix pour écrire» "That
all right Mama".
Âpres avoir sillonné les États
Unis, dans les Années 50, et après avoir tout chamboulé sur son
passage, le King est envoyé faire son service militaire.
Les mauvaises langues, ont dit ; «c'est la fin du
King» d'autres soulagés, ont crus à la mort du Rock &Roll.
Certains ont était déçus,
quand à son retour du service quand il a enregistré "Itt Now Or Nevers
"(O Sole Mio), d’autre ont criés à la trahison.
Moi, a mon Humble avis, fallait qu'il soit "gonflé ",
«Messieurs les jaloux, combien est te vous, à avoir un telle voie pour égaler une telle prouesse ...
Le
"Retour d'Elvis"(Elvis is Back !) est un monument, tient en Juillet
98, i1 a était réédité par "Elvis my Happiness ", (le fan club où j’étais
adhérant.) :
"LE RETOUR D'ELVIS"
Mardi26Aout 1998 Quel heureuse coïncidence, au moment où j'allais
aborder le paragraphe sur le retour d'Elvis, voilà que je reçois le fameux
disque dont je parlai plus haut, la réédition de "l'Elvis is Back".
,
Petite anecdote, quand j'ai
reçu le Journal de "My Happiness je trouvai le bulletin de commande, je cru que
c'était une réédition en C D Quelle fut pas mon étonnement et ma joie, quand
sorti du bureau de Poste, impatient comme un gamin au matin de Noël, pour voir
ci: «Santa Clauss is Back again », dès que le papier
adhésif fut arraché, c'est un "bon
Vieux" 33 tours en vinyle que je trouve à l’intérieur.
Dans mon colis, je retrouvai Mais 15 ans, le disque est sorti en I960, quant
à moi je me le procurais en 69, Année où le King faisait un retour (encore un)
fracassant à la cène.
Donc ce matin en trouvant le
disque de vinyle bien noir, bien dur, et asse pesant, avec son étiquette jaune,
et son Logos R. C.A. avec l'éclair sous le C.
.
Je crois que j'ai écrasé une petite larme, je
devais faire des courses, mais je suis rentré chez moi pour l'écouter, (cela
fait trois fois que je le repasse depuis ce matin,)
En 1969, je faisais mon
apprentissage dans la serrurerie, (ce n’était pas le pied, mais il fallait
bosser) ; Avec mon maigre salaire, (avec un certain % du S.M.IC., en moins bien
sûr, il restait environ 5 0 Francs par semaine, 7,62Euro) à la fin du mois je
courais vite, chez "Raphaël "mon disquaire préféré, qui un jour a
fermé ses portes,
car tous près, venait d’ouvrir une "Grande Surface ".
Un an avant, nous avions frôlés la guerre civile (c'était les
événements, comme avez dit Coluche.) par un joli mois de Mai (68). Ensuite, un
homme avait mis le pied sur la Lune. (Cet événement, me fait toujours sourire,
car depuis la Maternelle, on m’a toujours dit que j'étais dans la Lune.)
Les copains voulaient prendre "les chemins du
Katmandou "moi les "paradis artificiels cela n'a jamais était mon "Deal ".
Je rêvai de Nashville et de Memphis, et comme l'a
dit Lucky Blondo ; « Je sais que parfois les rêves ce réalises.»
Johnny,
quand à lui, il troquait son blouson de cuir contre une veste à fleur et chantait les louanges des Hippies de San Francisco, et tout le
monde trouvait cela normal.
A cette
époque, je sortais avec une certaine " Betty ", qu’il en soit dit en
passant, ne s'appelait pas plus Betty, que
moi, je m'appelle : James ou pourquoi pas Elvis. (Non mais !) .
Et déplus
elle se foutait pas mal de mon idole, quelque temps avant que l'on se sépare,
elle me dit, «Avec ta mèche sur le côté, tu s l'air d'un fils à maman, tu
devrais changer de coiffure.»
Quand je
suis allé chez le coiffeur, j’ai eu enfin l'excuse de faire jeter la
"mèche en arrière, mais le bougre avait
eu la main lourde, et je n’étais pas loin de la brosse, (par contre mon
paternel, lui a adoré ma coupe.)
Et comme
tout ce finie par une chanson : «Betty a rigolé en voyant ma boule à zéro.» (Par contre, là, c'est moi
qui l'ai virée).
Et puis
Elvis ,à jouait dans des films, une trentaine environ ,a bien sûr, ce n’était
pas tous des chef d’œuvres.au moins on pouvait enfin voir nôtre idole, car le
seul pays étranger ou il a chanté
,c’est le canada ,bien sûr ,il est allé en Allemagne ,à cause De l’U. S Army, d’ailleurs, le King est venue en
France, (à Paris pendant une perme).j’ai appris dernièrement, je crois que
c'est dans le merveilleux livre de Mr
Blachas (Michel lafon) :
Que mon chanteur préféré, ne pouvais pas quitter les
U.S.A. à cause de ‘’môsieur’’ Tom Parker, son Imprésario, ne pouvait pas
quitter l’Amérique, par ce qu’il était rentré illégalement.
Un jour, dans un de ses films, j’ai vu Presley porté un magnifique
Pull-over, je ne sais plus comment, l’avais dégoté, il était presque un clone
de celui qu'il portait, j’avais un beau brochingt donc j'avais le secret,(c'est
la laque de ma mère qui en subissait les conséquence) ensuite, je mouillai mes
cheveux sur le côté, et avec un peigne, je traçai des sillons au-dessus de mes
oreilles, et le tour était joué.
Donc bien
coiffé et affublé de mon tricot "Elvisiens
"je déambulai fièrement le Vieux Port, quand tout à coup, sortie de je ne
sais ou, une grosse
marchande de fleurs qui ressemblait à la Poissonnerie de la
"Trilogie de Pagnol’’’, elle me colla un bouquet de Roses sous le nez, qui
a non grand regret, a toujours était asse proéminent.
«Non merci
madame !»Lui dis-je poliment, à cette
dame, qui -fut vexée de pas fourguer ses leurs au premier pigeon venu
(qui pour une fois n’était pas moi), elle marmonna quelque chose comme : «encore un qui sort de l'église.»
Alors là je fis basculer mon buste sur les côtes, comme si j'allais lui placer
"un direct au cœur" et je lui dis
ironiquement : « Oui madame, de l'église
"Elvisienne", vous savez Elvis l'idole de Memphis ! »
J’aurai aimé
avoir un appareil photo Ce jour-là, si vous -aurez vu la bouille de la grosse dame, c’était à mourir de rire.
De ce fait je salué cette brave
dame en posant le bout de mes doigts au milieu de non. Front,
(comme qui vous savez ; et je continuai mon chemin.)
SPECIAL T V COMBACK 68
Le retour d'Elvis, (Encore pourquoi il était
parti ?), non je plaisante : c’était le retour à la scène, le King en
avait ras le bol de tourner dans des films de plus en plus débiles, marre de
roucouler des mélodies mielleuses à des
starlettes en pâmoison, un jour il déclare au colonel qu’il voulait chanter du Rock,
et de Plus sur scène .le gros Parker a dû avaler son cigare.
J’ai
gardé précieusement depuis ses années (1969) les quatre pages du Salut les
Copains
De ce fameux
Spécial T V Show, elles sont toujours près de moi, dans des pochettes de
classeur d’écolier, « LE ROI N’EST PAS MORT, VIVE LE ROI. »À
cette époque, à mes yeux, je reconnu qu'il était bien le King du Rock &
Roll, il portait un costume de cuir noir (comme le premier chanteur de Rock de
mon enfance.)
Et je compris qu’il était bien le meilleur, le plus grand ;(Je vis
ce Show dix plus tard, et mon sentiment était resté le même.
Je crois qu’il jouait son ultime combat pour remporter non pas pour la
ceinture mais la couronne, pour être le seul tenant du titre de roi incontesté
du Rock & Roll.
Un retour aux sources du Rock, Elvis en cuir noir, cheveux
en bataille et la guitare en furie, interprétant ses succès des années 50.
Septembre 98
Vendredi dernier je vais chercher mon fils aîné, qui à l’époque allait
sur ses 18 ans)à la sortie du Lycée :nous étions à peine assis dans la voiture,
quand sort un énergumène de son âge dans un drôle d'accoutrement,(moi qui suis
un ancien Teenager et en père affranchi, qui a vu défiler :les Yé-yé, les
Beatniks, les Hippies, les Punks. les Minets, les Rock ers
"Décadents "les danseurs de Disco. (Qui avaient chopés la fièvre du
Samedi soir), et bien d'autre, dont j'ai dû oublier le nom;(à oui les rappeurs
etc., etc.)
Voulant pas mourir idiot, je demande donc à mon fils Frédéric, de quelle tribu appartenait cet indien, il me répondit sur un ton
moqueur : « C’est un Rockeurs ! »
Voyant ma surprise, il me dit : « Son Rock
à lui c’est du ‘’Black Métal’’. »
_ « Ah,
bon ! »
« Le
père Presley doit se retourner dans tombe, ’Pas vrais Pa’’ ? »
En 68, tout
bouge sur notre bonne vieille terre; chez nous, c’est "le joli "mois'
de Mai. Elvis tourne dans ''Charro ", une révolution, le King est barbu, un
Western, il ne roucoule pas,(à quinze ans, pas question de me laisser
pousser la barbe , certains potes arborés un joli duvet ,quant à moi , même du
‘’caca de pigeon , cela n’aurait pas
fait pousser ma barbe’’.)
Puis le King
a propulsé à la face du monde son "Spécial T V Show".
Certain l'on prit en pleine poire, qu'est ce qui se
croyaient cette bande de Guignols; ravir la couronne du Roi incontesté du R' n'
R’, (non mais des fois ! Celui que l'on croyait manipuler par les grands pontes
du Bisness Cinématographique, qui voulaient faire de lui un Valentino
roucoulant des chansons mielleuses. Non, lui rebelle, le Hylbily-cat, le
Pelvis, le King, nous fit voir ce que c'était qu'un Rock’n’roll-Man. Puis en 69 il
remonte sur scène, à Las Végas, il démontrât qu'il était le maître incontesté
du Show Bisness.)
Puis le
temps passe, un jour je tombe en extase devant un magasin qui se nommait,
‘’IFFI-COLORS’’. (Lui aussi a fermé ses portes.)
Dans la
vitrine, que vois-je, un superbe 33 tour :’’Elvis at. Madison Square
Garden.’’
Ce fut la
première fois que je vis mon idole en Jumpsuit ;( Une combinaison
blanche), il était la bien plantait sur deux
jambes, la guitare en bandoulière, le sourire triomphateur .Ses cheveux
était plus longs, ils couvraient ses oreilles et dépassaient généreusement son
col, (inutile de dire que j’ai acheté le disque, et mes cheveux ont poussés, au grand désarroi de mon père
qui lui ne trouvait çà pas très virile.
Bien sur ma mère était de mon côté,
mon père râlait, « Tu trouves cela normal que ton fils ce fasse des
frisettes. »
« Mais non ! disait-elle ce
ne sont pas des frisettes, tu n’as pas vue la petite voisine comme elle le
regarde, cela plaît aux filles, faudra
t-y faire. »
(Mes mon
père lui ne si faisait pas.) « A
cela plaît aux filles, elle est belle la jeunesse d’aujourd’hui, de mon temps,
cela ne se serait passé comme cela ! »
Un jour j’ai
vu le King portait des lunettes de vue, j’ai sorti les mienne du placard, jusque-là
j’avais honte de les porter.En 75, on lisait des niaiseries telles que celles racontés
par le News of the World
« Un
proche de Presley a dit ‘’Elvis est mal dans sa peau parce que son esprit est
gravement perturbé ;(il croit que ses fans ne se soucient de plus de lui.
"Il envisageait de faire une tournée
en Europe.
On écrivait beaucoup, (et un peu trop souvent à mon goût)
des niaiseries du genre..:--B. Swan aurait demandé les chaussettes que portait
Elvis lors de l'enregistrement de I Can Help. Elvis les lui aurait données à
Végas, selon B. Swan « ce ne sont pas des chaussettes en lamé ou avec
monogrammes. Elles sont comme les miennes... »Sans blague "!
En 75 Elvis ne pouvait plus cacher son embonpoint, quelqu’un aurait écrit
que: "Sa taille enrobée serait due à un gilet pare-balles. Les menaces
perpétuelles dont il est l'objet l’y inciteraient. (Mais bien sûr!).
A cette époque les nouvelles n’allaient pas aussi vites que de nos jours.
Et un 16 Août
1977, j’étais en vacances dans les haute Alpes, en train de me prélasser au
soleil, avec mon pote André, (qui est devenu mon meilleur ami.)
Arriva le
petit rigolo qui quelque jours avant m’avait annoncé que le roi du Rock était
David Bowie, aujourd’hui il m’affirmait que mon idole était mort, j’allais
bondir par-dessus la rampe pour lui en collé une, André me saisit par le bras
pour m’empêcher de commettre l’irréparable ; Il eut un léger recul est dit « Je te jure, il l’on annoncés
à la Radio ».
Alors là je cru que le ciel me
tombait sur la tête, cela m’a fait
autant de peine que si j’avais perdu un proche, André alla chercher le poste à transistors,
les flashs d’informations ne disais rien (ce qui augmenté mon angoisse.)
Puis aux 20
heures, le couperet tomba, ‘’Le Roi du rock'n'roll est Mort ‘’.
Je sorti pour
écraser une larme.
Quelque temps
plus tard je vis la photo de la tombe du King, et je juré : «
Que si il en resté qu’un, je serais ce lui la ! »
A bientôt
cinquante ans je suis resté fidèle, je suis membre du club Elvis my Happiness,
j’ai toujours la dégaine des sixtises, un jour une nana m’a
dit : « A ton âge tu devrais laisser tomber Elvis, surtout si tu
veux que sa marche entre nous!»
Devinez qu’elle fut ma
réponse ? « Moi je garde Elvis et toi tu te casse ! »
Et comme tout
ce fini en chansons.
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