La cité idéale
La cité idéale
La première fois que je fus
confronté au mythe de la cité idéale ce fut dans une encyclopédie
enfantine, qui portée le nom de ''L'homme dans le monde moderne''.
Je devais avoir une dizaine
d'années.
Cette cité ce nommée Utopia,
je me souviens vaguement d'un souverain qui distribuait les récoltes à ses
sujets.
Plus tard, j’ai demandai à mon père, « C'est quoi la
cité idéale ? Il m’a répondu d'un ton ironique, « C’est celle qui
remplacera les machines de guerre en machines-outils ''. »
Dans l’adolescence, je me suis adonné à la
science-fiction, il était souvent question de gouvernement mondial, dirigé par
d'honorables vieillards à barbe blanche, qui n'avaient de cesses de se battre
pour garder la paix.
D’autres, des espèces de
savants fous, qui faisaient pousser des fruits et des légumes dans des
laboratoires ou dans des capsules spatiales. (Tiens cela me fait penser aux
OGM).
Apres je suis tombé sur le Saint-simonisme :
Le saint-simonisme est une doctrine socio-économique et politique, dont l'influence fut
déterminante au XIXe siècle.
Elle tient son nom de Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (1760-1825). Le disciple ou partisan est qualifié de: «
Saint-Simonien ». Elle peut être considérée comme la pensée fondatrice de la
société industrielle française.
Pour en finir avec les
révolutions des XVIIIe et XIXe siècles, les guerres, l'intolérance, l'égoïsme
et l'ancien régime avec ses privilégiés, ses inégalités, ses injustices,
son obscurantisme et son féodalisme, Saint-Simon propose un changement de
société. Il préconise une société fraternelle dont les membres les plus
compétents (industriels, scientifiques, artistes, intellectuels, ingénieurs…)
auraient pour tâche d'administrer la France le plus économiquement possible,
afin d'en faire un pays prospère, où régneraient l'esprit d'entreprise,
l'intérêt général et le bien commun, la liberté, l'égalité et la paix.
Sous l'impulsion de l'un de
ses principaux représentants, Barthélemy Prosper
Enfantin, cette doctrine, au moment
de son plus fort développement (vers 1830), prend la forme d'une secte.
A la fin des Années 70, il y avait dans le milieu
syndicaliste le mouvement autogestionnaire.
Cité ''idéale dirigée par les
citoyens ; et l'entreprise dirigée par les travailleurs.
Puis ce fut pour moi l'ésotérisme :
Les Templiers avaient forgés le vaste projet d'une Europe gouvernée par des
initiés, des sages, une sorte de Théocratie...
Etymologies
Le plus
ancien usage connu du mot synarchie est attribué à Thomas Stackhouse (1677-1752), un homme de clergé anglais[1], dans New History of the Holy Bible from the Beginning of the World to the
Establishment of Christianity.
La Synarchie selon Saint-Yves d’Alveydre
La Synarchie est une forme de gouvernement exposée par
Saint-Yves d'Alveydre dans ses ouvrages, notamment La France vraie (1887).
Synarchie nationale
Autorité et Pouvoir
La Synarchie est une forme de
gouvernement qui distingue l'autorité du pouvoir : ceux qui ont le pouvoir sont subordonnés à ceux qui
ont l'Autorité.
Saint-Yves d'Alveydre
distingue ainsi le pouvoir de l'autorité : «
L'Autorité proprement dite n'appartient jamais à la force. La politique en est
essentiellement dépourvue. Pour rendre plus sensible la différence du Pouvoir
et de l'Autorité, je prendrai pour milieu d'observation la Famille. Le père
exerce le Pouvoir sur ses fils, la mère et le grand-père l'Autorité. Dès que
cette dernière, tout intellectuelle, toute morale, emploie directement la
force, soit dans la Famille, soit dans la Société, elle se perd en se
confondant avec le Pouvoir. »
Saint-Yves d'Alveydre applique
cette distinction à la société :
•
L'autorité doit appartenir, selon lui, à un "Corps
enseignant" réunissant toutes les institutions enseignantes du pays. Un
Souverain Pontife doit être mis à la tête de ce corps enseignant. Il doit être
désigné d'après ses mérites par le Corps enseignant et il ne dispose que de sa
science et de l’estime générale pour asseoir son autorité.
Le chef de l’Exécutif et tous les fonctionnaires sont choisis par l'examen
par le corps enseignant et lui restent subordonnés.
•
Dans ce type de
gouvernement les trois fonctions essentielles de l'activité collective des
sociétés : l’Enseignement, la Justice et l’Économie sont représentées par
trois chambres sociales non politiques élues professionnellement au suffrage
universel. Ces Chambres sociales élaborent les projets de loi.
À ces trois Chambres
correspondent trois corps politiques qui ont pour tâche de promulguer et
d'appliquer les lois préparées avec mandat impératif par les trois Chambres
sociales. Les corps politiques ne peuvent promulguer que des lois préparées à
l'avance par ces Chambres sociales.
État Social et État Politique
Selon Saint-Yves
d'Alveydre, l'action politique d'un
gouvernement sur un peuple ne peut s’exercer sans tenir compte de ce peuple :
une loi politique constitutionnelle suppose donc une loi antérieure
établissant l'organisation sociale des gouvernés. Il distingue ainsi
•
la « loi sociale » des gouvernés, qui concerne
les trois pouvoirs de l’État social : Enseignement,
Juridique, Économique.
•
la « loi politique » des gouvernants, qui
concerne les trois pouvoirs de l'État politique : pouvoir délibératif, pouvoir judiciaire, pouvoir exécutif.
La Synarchie est l'alliance de ces deux Lois. Les « Conseils
sociaux » agissent sur les « Conseils politiques du gouvernement » : l'Enseignement agit sur le Délibératif, le
Juridique sur le Judiciaire, l'Ordre
Economique sur l'Exécutif.
Ensuite, les pouvoirs des gouvernants réagissent sur ceux des gouvernés, en
leur rendant en acte ce qu'il en a reçu en puissance
La Synarchie
Pouvoirs électoraux
Synarchique - État social
Dans la Synarchie de Saint-Yves d'Alveydre, tous les
individus majeurs d'une même commune votent par foyer, chacun comme membre de
son unité professionnelle : le candidat ne peut être élu que pour sa profession
et pas en dehors, le suffrage est professionnel. Chacun vote pour trois
candidats, afin de former le Collège électoral du département qui se divise en
trois Pouvoirs sociaux. Le mandat du délégué est impératif et non représentatif
: son mandat porte sur le contenu du cahier de vœux. Les collèges
départementaux élisent des délégations dont l'ensemble constitue le Collège
électoral central, les trois pouvoirs des Gouvernés :
Le Pouvoir de l'Enseignement rédige une première synthèse
de cahiers impératifs concernant les cultes, ordres religieux, l'enseignement
dans tous ses niveaux, la presse libre.
Le Pouvoir Juridique rédige
une deuxième synthèse de cahiers impératifs concernant les métiers juridiques,
l'administration, les municipalités, l'Armée, la Marine, la police.
Le Pouvoir Économique rédige
une troisième synthèse de cahiers impératifs concernant les affaires
financières et économiques.
Chaque électeur consignera ses vœux sur trois feuilles. La
première feuille recueillera sa pensée sur toutes les questions concernant son
culte, son Enseignement, et celui de
ses enfants. La seconde enregistrera tous ses desiderata au sujet de l'administration
de la Justice dans sa localité.
La troisième aura trait aux questions économiques qui le touchent directement
comme membre d'une profession. Chacune des trois feuilles individuelles ira au
Collège départemental, Ordre par Ordre, et leur étude servira de base au cahier
de l'Ordre. Les cahiers départementaux seront envoyés aux trois Conseils du
Collège électoral central pour se fondre dans une synthèse nationale en trois
cahiers. Ce Collège électoral central siégera tour à tour dans les villes
importantes, en commençant par la capitale pour y revenir en fin. Les trois
Conseils ne communiquent que par des commissions. Le vote est qualitatif par
profession. Il n'est quantitatif qu'au premier degré dans chaque profession.
Les discours sont interdits, à moins d'être notifiés à l'avance avec leurs
conclusions, et strictement limités aux ordres du jour. Chaque profession ne
pourra mandater que trois orateurs inscrits à l'avance sur son cahier. Ces
trois Conseils sont constitués pour dix ans. Ses membres ne sont éligibles
qu'une fois. (La France vraie, tome 2, chapitre 21, pages 345-349)
Pouvoirs législatifs synarchiques - État politique
Le Collège électoral central élit à vie un triple Conseil
d'État législatif, spécialisé de la même manière, et qui légifère d'après les
études préalables résumées dans les cahiers. Les trois Collèges sociaux élisent
des commissaires chargés de les représenter auprès des Conseils d'État, et de
veiller impérativement à ce qu'ils ne légifèrent pas en dehors des vœux des
cahiers.
1° Conseil d'État Pouvoir
législatif concernant les Cultes, l'Éducation, et l'Instruction publique.
Sanction : Examen secret des candidats aux offices, honneurs, et grades.
Contrôlé par les commissaires du premier Collège électoral.
2° Conseil d'État Pouvoir
législatif concernant Justice,
Guerre, Marine, Police, Affaires étrangères (excepté l’Instruction et les
Cultes, ni les Traités de Commerce). Sanction : élection de l'Exécutif. Attribution des
honneurs, offices, et grades, après examen par l'Autorité. Contrôlé par les commissaires du
deuxième Collège électoral.
3° Conseil d'État Pouvoir
législatif concernant Économie publique, Finances, Industrie, Agriculture,
Commerce, et Main-d’œuvre, Marine marchande, Transports, Traités de commerce.
Sanction : Vote du budget, administration des deniers publics. Contrôlé par les
commissaires du troisième Collège électoral. (La France vraie, tome 2, chapitre
21, pages 349-350)
Gouvernement Synarchique
Des Conseils d'État sortiront trois ministères, dirigés par
trois ministres aidés du nombre voulu de secrétaires d'État. Les trois
ministres sont choisis à la suite d'une élection doublée d'un examen.
Premier ministère - Il représente tout le Pouvoir enseignant du Peuple. Son chef
prendra le titre de Primat, avec les prérogatives de l'Autorité enseignante, désarmée de toute
sanction autre que l'examen intellectuel et moral.
Deuxième ministère - Il représente tout le Pouvoir de Justice du Peuple. Son chef prendra le
titre de Grand Justicier, avec les prérogatives du Pouvoir exécutif armé de
toutes ses sanctions de force matérielle, sous l'Autorité du Primat, qui conserve le droit
de grâce.
Troisième ministère - Il représente tout le Pouvoir Économique du Peuple, avec toutes
les prérogatives de ce Pouvoir.
Son chef prend le titre de Grand Économe. Il est assisté par des commissaires
provenant non seulement du Conseil d'État Économique, mais aussi du Troisième
Collège électoral. En effet, le Pouvoir
Économique est l'Exécutif
des Gouvernés.
Le Pouvoir temporel sera
exercé par le Grand Justicier. Le deuxième Conseil d'État lui donnera deux
assesseurs choisis à l'examen par le premier Conseil d'État.
Le ministère des Affaires étrangères sera remplacé par une
Commanderie d'État divisée en trois directions. La première direction relèvera
du Primat, et le mettra en rapport avec les institutions culturelles et
enseignantes de chaque puissance par un envoyé spécial. La seconde direction
relèvera du Grand Justicier. Elle le mettra en rapport avec les Chefs d'État
étrangers et avec leurs ministères de la Guerre et de la Justice. La troisième direction relèvera
du Grand Économe. Elle le mettra en rapport avec les ministères économiques de
chaque puissance contractante par un envoyé remplissant les fonctions de Consul
général. Ainsi, au lieu d'un ambassadeur par puissance, représentant une
confusion de Pouvoirs, il y aura trois envoyés spéciaux répondant
professionnellement aux exigences de la triple nature des relations entre pays.
(La France vraie, tome 2, chapitre 21, pages 351-357)
Synarchie européenne
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Saint-Yves d'Alveydre traite de la Synarchie européenne dans
son ouvrage « La Mission des Souverains ».
La synarchie de Saint-Yves et l’idée de complot
Pour promouvoir son système, Saint-Yves publie plusieurs
ouvrages, tient des conférences, participe à la création d’un syndicat [réf. nécessaire], obtient
des entretiens officiels avec des hommes politiques (Jules Grévy, Sadi Carnot [réf. nécessaire], etc.),
etc. Il mène ainsi une campagne de propagande pour la diffusion de la Synarchie
au grand jour.
Selon ses défenseurs, on ne peut donc pas utiliser la
Synarchie de Saint-Yves pour justifier, même en théorie, le moindre complot,
coup d’État ou révolution. L'idée de complot serait la négation de la Synarchie
de Saint-Yves parce que celle-ci ne peut s’établir qu’au vu et au su de tous
puisqu’elle est universelle. Tel est le sens premier que Saint-Yves lui donne
dans La Mission des ouvriers
l'association de tous : « Dans la Mission
actuelle des Souverains, j'ai donné à ce Gouvernement nouveau ce nouveau nom :
la Synarchie, comme qui dirait l'association de tous, le Totalisme, au lieu du Nihilisme. »
.
Saint-Yves lui-même n’aurait jamais adhéré à une quelconque société secrète et n’en
ayant fondé aucune.
La Synarchie, stratégie et coup d'état
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L'Ordre Martiniste Synarchique du XIXe siècle
Années 1930-1940
Le terme de Synarchie a été beaucoup utilisé à la fin des
années 1930 et surtout au début des années 1940, pour évoquer un complot, réel
ou supposé, cherchant à imposer à la France un gouvernement technocratique. Ce thème apparaît dans des
livres, journaux, notes personnelles et circulantes, etc. Divers groupes comme
"Travail et Nation" et ceux cités ci-après pourraient être affiliés
ou mis en relation avec la "Synarchie".
Les archives intérieures françaises pour la décennie trente
n'ont été ouvertes qu'à partir de 1999, et ont conduit les historiens de l'après-guerre à une grande circonspection
face à cette thèse.
Il faut cependant noter que dans son ouvrage "Le choix
de la défaite", l'historienne Annie
Lacroix-Riz redonne une certaine audience à cette thèse. Pour ce
faire elle s'appuie sur de nombreuses archives qui sont aujourd'hui
accessibles.
Le thème de la « Synarchie » sous le régime de Vichy
En mai 1941, le maréchal Pétain trouve sur
son bureau une note secrète rédigée par le docteur Henri Martin, ex-dirigeant
de la Cagoule qui dirige une
officine de renseignements proche des autorités de Vichy. S'appuyant sur un
mystérieux document, le « Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire
français », découvert peu de temps auparavant au domicile de l'industriel Jean Coutrot (qui s'est
"suicidé" le 19 mai 1941), la note de Martin expose en détails les
desseins d'un groupe secret, la Synarchie, qui aurait été à l'origine de la
chute, le 13 décembre 1940, du premier gouvernement de Pierre Laval. Elle aurait été composée
presque exclusivement de polytechniciens
et d'inspecteurs des finances se réunissant dans un local appartenant à la banque Worms. Ces rencontres auraient été
organisées par Gabriel Le
Roy Ladurie. Leurs buts auraient été de faire échec à la révolution
nationale mise en place par Pétain, contrôler l'industrie par le biais de
groupes financiers internationaux et protéger les intérêts financiers. La note
va circuler non seulement à Vichy, mais également à Washington, Londres et
Berlin. En juillet, le « Rapport Chavin
» présente le complot Synarchique comme une tentative du capitalisme
international pour "assujettir les économies des différents pays à un
contrôle unique et antidémocratique exercé par les groupes de la haute
banque", confirmant grosso modo les dires d'Henri Martin, mais mettant à
jour une organisation, le « Mouvement Synarchique d’empire » (M.S.E.), et des
documents relatifs dont le « Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire
français ». Le rapport rapporte que La Cagoule
(dont Henri Martin est ex-dirigeant) est le bras armé du CSAR, mué en MSR,
Mouvement Social Révolutionnaire sous Vichy. Ce rapport circule a son tour dans
les chancelleries.
Toujours en 1941,
la presse collaborationniste de Paris, qui a eu vent de l'affaire, reproche à
la Synarchie d'avoir voulu saboter les accords de l'entrevue de Montoire et
d'être inféodée à la Grande-Bretagne et aux USA. Marcel Déat, directeur de l'Œuvre, s'en prend à
l'amiral François Darlan (après le
changement ministériel où il remplace Pierre-Étienne Flandin),
responsable selon lui de l'éviction de Laval et évoque les liens entre
plusieurs membres du cabinet Darlan et la banque Worms, dont Jacques Barnaud, François Lehideux, Jacques Benoist-Méchin, Yves Bouthillier et Pierre Pucheu. Ces hommes vont rester au
pouvoir un an jusqu'au retour de Laval en avril 1942 .
Des liens auraient également été faits avec le groupe X-Crise, qui réunissait dans les années
1930 des Polytechniciens de tous horizons politiques intéressés par les
questions de société, dont Jacques
Barnaud, Louis Vallon,
Pierre Pucheu, Jules Moch et Jean Coutrot. La banque Worms recrutera
dans ce milieu .
Pour Annie
Lacroix-Riz les synarques n'avaient pas pour but de ruiner la
"Révolution nationale" du Maréchal Pétain mais représentaient les
intérêts de groupes financiers, et d'organismes patronaux liés à des groupes ou
organismes allemands qui souhaitaient comme leurs homologues d'outre-Rhin
l'instauration d'un régime fasciste
Le document «Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français»
Le «Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français»
est un document politique rédigé sous forme de pacte
comportant 598 propositions articulées autour de 13 principes fondamentaux [9]
destiné à amener un nouveau système
politique. Il a été publié intégralement dans les ouvrages de
Geoffroy de Charnay/Raoul Husson,
Synarchie, panorama de 25 années
d’activités occultes, en 1946
ainsi que dans les Documents politiques
et financiers de Roger
Mennevée et par A.G. Michel,
dans la réédition de 2007 de Mondialisme maçonnique. L'organisation
"Mouvement synarchique d’empire", aurait été fondée en 1922 selon le « Pacte synarchiste
révolutionnaire pour l'empire français », mais n'aurait pu avoir d’existence
que sur le papier [réf.
nécessaire]. Ce texte serait très éloigné des conceptions
synarchiques de Saint-Yves. À la lecture de ses articles, il réduit
considérablement le pouvoir du peuple : «159 : Le Peuple, éternel souverain
mineur, doit à cette fin de contrôle être pourvu des moyens constitutionnels
d’en appeler de l'anarchie d’en-haut sans avoir à recourir à l’anarchie
d’en-bas. 160 : L’instrument synarchique de ce recours légal à lui-même est,
pour le Peuple, l’Assemblée de ses représentants, élus au suffrage universel».
La Synarchie à la Libération
En 1944, les Renseignements
Généraux incluent dans la Synarchie certains Gaullistes, Radicaux ou résistants
ralliés au Général de Gaulle, dont Gaston Palewski, Henri Frenay, Louis Joxe et le colonel Passy
.
À la Libération, la Synarchie est désignée par certains
résistants comme la cause de la défaite de l’Armée française en 1940[10]. En outre, cette défaite aurait été
préparée de longue date pour amener le maréchal
Pétain et sa Révolution
nationale au pouvoir
.
Comme l'indique le titre de l'ouvrage d'Annie Lacroix-Riz, la
thèse qu'elle défend en s'appuyant sur les archives récemment ouvertes est bien
qu'une partie des élites françaises ait mis en application le slogan bien connu
"plutôt Hitler que le Front populaire
".
Après la Libération, la presse communiste affirmera que la
Synarchie, désignée comme organisation "réactionnaire et fasciste",
avait infiltré la Résistance afin de permettre aux vaincus de conserver leur
influence en coulisse et de se soustraire au châtiment malgré leur forfaiture.
Évocations contemporaines de la synarchie
Selon A.G. Michel,
le «Pacte synarchiste révolutionnaire pour l'empire français» fut rédigé en 1936 et est devenu un agenda politique réel à
partir de 1945 à la conférence de Yalta. Ses
mots d'ordres seraient ceux qu'ont propagés en France la franc-maçonnerie laïciste et socialiste du Grand Orient de France,
tels que l'on peut en faire la synthèse en prenant connaissance des textes
publiés lors de leur convents[13].
Le résistant Pierre de
Villemarest désigne l'identité foncièrement semblable de phénomènes
comme la Nouvelle
politique économique (NEP) en URSS,
le fascisme en Italie, le nazisme en Allemagne, le New deal aux États-Unis et la révolution nationale en
France comme des phénomènes voulu et provoqués simultanément par une
organisation nommée Synarchie, sans doute liées à des hautes loges de type maçonnique d'obédience martiniste[14]. [Voir aussi: l'Ordre Martiniste
Synarchique, fondé par Victor Blanchard en 1920 dans l'article Martinisme]
Roger
Mennevée estime que la synarchie était un centre de décision unique
et mondial, une des « forces occultes qui mènent le monde ». Selon lui, il y
aurait le pôle P (protestant) dirigé par des
anglo-saxons et des nordiques, le pôle c/s (catholico-synarchiste) réunissant
les intérêts financiers concentrées autour de l’Eglise et le pôle C (communiste) tendant à déposséder les deux
premiers de leur prédominance.
- Christianopolis.
Johann Valentin Andreae 1586-1654
Écrivain allemand de la prose, poète, théologien.
Un théologien luthérien influent, un écrivain prolifique, et un champion
de l'application pratique des principes chrétiens, Johann Valentin Andreae
mieux exprimé sa passion pour la réforme éducative et sociale dans son travail
utopique Christianopolis (1619). Bien que l'influence de la ville
de Tommaso Campanella du Soleil (1602) et Sir Thomas Utopie de
Thomas More (1516), la vision utopique d’Andreae est unique dans sa synthèse de
la science et les idéaux chrétiens comme des éléments de l'ordre social.
L'accent mis dans Christianopolis sur la création d'un système éclairé
de l'apprentissage reflète la préoccupation de Andreae sur les pratiques
éducatives oppressions de son temps, et la présentation d'une structure de
ville orientée vers la production ordonnée des produits alimentaires et
présageait des techniques de planification urbaine moderne. Parce que le
travail n'a pas été traduit de l'original latin jusqu'au XVIIIe siècle, Christianopolis
reçu moins de reconnaissance que les œuvres de plus en Campanella. Christianopolis,
cependant, a été lu par les contemporains intellectuels de Andreae et est
soupçonné d'avoir influencé la Nouvelle Atlantide de Francis Bacon (
1627). Les savants modernes louent le style de prose de Andreae et considèrent
les Christianopolis d'être un exemple vivant de la philosophie utopique
du XVIIe siècle.
A la fin des années
60, certains mouvements prônaient une société sans armé, (pour ne pas être
tenté à faire la guerre.)
Il y n'a
même qui sont partit au Katmandou, et qui non trouvés que des paradis
artificiels.
A mon humble avis, la cité idéale c'est celle qui ferrer tout
pour garder la Paix Profonde...
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