Petite enquête sur la gnose
La
Gnose
La Gnose du grec gnosis (connaissance), qui
rassemble un grand nombre de courants de courant philosophiques et religieux,
dont le but et l’acquisition d’une connaissance supérieure par une approche
initiatique.
Elle peut se définir par une approche philosophique
et religieuse selon laquelle le salut passe par la connaissance directe des
choses divines, donc avec sois même.
Ensemble de méthodes et de disciplines ésotériques
pour accéder à la vérité Universelle.
Tout homme peut percevoir Dieu en lui-même et
acquérir la vie éternelle.
Elle s’apparente au mysticisme.
D’après Frater Nahash, le gnostique est un fou
cherchant la connaissance de la vérité, plutôt que la vérité figé en Dieu.
Chambellant disait que la gnose est la connaissance,
mais qu’elle connaissance ?
Celle de la Tradition Universelle et primordiale,
celle des, enseignements anciens, transmis par les écoles initiatiques à leur
élèves.
La gnose ne s’encombre pas de dogme.
Si on en croît Socrate : « Connais-toi
toi-même, et tu connaîtras l’Univers et les dieux ».
Il faut abandonner ce que l’on croit savoir pour
atteindre de nouvelles formes de conscience et de connaissance.
La
Gnose a vu le jour entre le premier et le troisième siècle ; certains l’attribut la pérennité
à Simon le Magicien (un mage chrétien), fondateur de la première école
gnostique, il est contemporain de Jésus.
Dosithée, fut un chef religieux Samaritain, il
aurait fondé une école Samaritaine (peut-être les bons Samaritains ?)
Les ménandriens sont les disciples de Ménandre est
aussi samaritain ; ils croient que l’intelligence supérieure (Enoïa) forme
le monde intelligible et le monde sensible par voie d’émanation successives de
génies (Eons) de moins en moins purs à mesures qu’ils s’éloignent de l’Etre
Absolu.
Les Ophites ou Naassènes : cette école et une
déviation de celle de Valentin, sont les sectateurs du Serpent (Ophis en grec,
Naas en hébreux) :
C’est le serpent de la genèse qui convict Eve à la
connaissance (Gnose) du bien et du mal contre le créateur mauvais, et du
serpent d’airain. (Nombres XXI) dont Jean l’a assimilé au Christ en croix (Jean
III, 4).
Pour les Ophites le Dieu des juifs est le démiurge Yaldabaoth et la cause du mal par sa
création calamiteuse, ce processus entraina la Chute pour avoir mêlé l’Etincelle
divine à la matière.
Entre 428 et 429 à la demande du diacre
Quodraltdeus, Augustin dressa la liste des hérétiques
Dans Haeresibas (des Hérésies) dans laquelle il
classe les Ophites, les Caïnites, les Sethaniens
Ou Sethiens, etc.
Les Ophites se divisent en plusieurs écoles, le
Caïnites, les Sethiens, des Pérates et des Phibionites.
On dénote aussi les Adamites ou Prodiciens, école
crée par Prodicus (Prodique), les disciples imitaient Adam avant la chute, (ils
seraient à mon humble avis les premiers nudistes).
Une autre école appelée ses adeptes les Messaliens,
elle apparut en Asie mineure vers le milieu du IV éme siècle, surnommés les
Euchites, (en grec tiré du syriaque : celui qui prie).
Adelphius, Eustache et Marcien, s’autoproclamaient
les ‘’Spirituels’’.
Pour eux Satan, qui était le fils de Dieu, se
révolta contre son père, il fut chassé du ciel, il créa un monde matériel, qui
est donc forcément mauvais, ce qui influencera les Bogomiles.
Survivances des écoles Gnostiques.
Le manichéisme : religion dualiste don les
hérésies médiévales sont apparentées, donc les bogomiles, les pauliciens et les
albigeois ou cathares.
La Kabbale : philosophie mystiques moyenâgeuse,
ce qui voudrait dire « réception de la connaissance divine ».
L’Ismaélisme : Prie à son compte la doctrine
des éléments du gnosticisme, qui considère que le monde est une émanation de la
divinité.
L’Alchimie : Théorie métaphysiques autour de
l’alchimie de renaissance.
La Théosophie : (Du grec theos, Dieu et Sophia,
sagesse).
Volonté des disciples de connaitre la divinité et de
recevoir l’Illumination de Dieu, qui est l’Illuminisme en utilisant les
sciences l’Esotérisme et la gnose.
Parmi eux : Paracelse, Jacob Boehme, Weigel,
Swedenborg, Schuré, Saint Martin, Baader, et bien sûr H P Blavatsky.
L’influence de l’Ancien Testament se fit à travers
des textes apocryphes marqués par l’Hellénisme.
Certains de ces textes : Le Livre d’Enoch.
En 120, les écoles gnostiques gagnent Alexandrie,
mené par Basilide, Carpocrate et Valentin.
A Rome Valentin
mêla les enseignements gnostiques avec une forme de christianisme.
Un grand nombre d’essais anciens, ne trouvant pas de
textes originaux, comportaient beaucoup d’erreurs d’appréciations ; des
réfutateurs chrétiens qui combattaient les écoles gnostiques qui considéraient
comme de simples hérésies issues du christianisme du III éme siècle, les écoles
s’étendirent en Egypte qui conserva des écrits Coptes, ces textes sont :
L’Evangile de Marie, le Livre secret de Jean et la
Sophia de Jésus, qui pouvaient se trouver déjà en 1896 en Egypte.
En 1947, des écrits furent retrouvés à Nag-Hammadi,
qui bien sur fut condamnés par les Eglises chrétiennes, ce qui obligea les
écoles gnostiques à se cacher.
Plus tard les Bogomiles et les Cathares refirent
résurgence suscitée par la transmission des textes gnostiques.
En Orient, l’invasion de l’Islam permit aux écoles
gnostiques de survivre jusques en Mésopotamie et l’Iran vécurent jusqu’au XII éme
siècle.
Le gnosticisme donna
naissance à l’Ismaélisme.
Plus tard le Martinisme est mystique, ce qui
détermine sa spécificité gnostique, qui n’est pas une gnose religieuse,
qui relie, mais une gnose qui délie qui libère, chez l’homme de torrent le
processus d’identification de conscience.
Le processus initiatique se déploie véritablement
dans le silence, en dehors de la spiritualité et en dehors de la religion,
cette véritable spiritualité est la gnose.
Le Martinisme de Louis-Claude de Saint Martin
propose une voie directe, un accès immédiat à la connaissance parfaite, à la gnose,
dans le silence qui fait alors de l’Initié un autre Christ, un nouvel homme, le
martinisme, plus largement l’Illuminisme, considère la gnose comme un savoir
qui peut être transmis par la pratique des enseignements et la pratique.
La gnose est dite Universelle.
Robert Amadou note une coïncidence dans la langue
castillane des deux mots « cosa » chose et « caussa »
chose. Là où se manifeste la chose, la « «cause » est attendue et
cette cause n’est autre que la gnose.
Robert Amadou dit dans « Qu’est-ce que le
Martinisme ? » Car si le Christ est Dieu, le Nouvel Homme est un autre
Christ.
Le Martiniste n’a besoin pour revenir et contribuer
au retour de tout être émané dans le principe, que de régénérer ; il doit
à cette fin, posséder la Sagesse, et commencer par la chercher.
Probablement, la cherchera-t-il d’abord à
l’extérieur de lui, puis par un mouvement concentrique, il aboutira à une
recherche intérieure, une visite en son âme qui le conduira à l’Ame de Dieu et
ces deux âmes n’en feront en fait qu’une seule et même âme ».
Dans la Prêtrise de l’Homme Nouveau, Saint Martin
nous dit : « Le christianisme n’est composé que de la caste sainte,
de la vraie caste sacerdotale. […] Le christianisme est le complément du
sacerdoce Melchisédech.
Les Rose-Croix du XVII éme siècle ont rangé
Melchisédech Hénoch, Moïse et Elie et d’autre parmi leurs ancêtres.
Le Sacerdoce de l’ancienne Loi est plus proche de
celui du Christ que le Sacerdos antérieur à la Loi.
Or le Sacrement signifiait d’autant plus
expressément le Christ qu’ils étaient plus proche de lui.
Donc le Sacerdoce de Christ doit être nommé d’après
le Sacerdoce de la Loi plutôt que d’après le Sacerdoce de Melchisédech,
antérieur à la Loi.
Il est écrit dans le Psaume (110,
4) : « Tu es prêtre pour l’éternité selon l’Ordre de
Melchisédech ».
Au Moyen-Age la gnose était présente dans les
cercles intérieurs de l’Ordre des Templiers.
Au XVII éme siècle, elle apparait au sein du
mouvement rosicrucien.
Johan Valentin Andréa fut l’un ses
précurseurs ; de ce groupe des dérives menèrent à la Franc-Maçonnerie.
C’est grâce à la gnose que naquit la société
Théosophique au XIX siècle, puis des groupes créés par Rudolph Steiner et par
Max Heindel virent le jour en 1924.L’école de le Rose-Croix d’Or.
Puis Jean Van Ryckenborgh et son frère Zuvier Willem
Leene et Catharose de Petri créèrent
le Lectorium Rosicrucianum, en se
déclarant Rose-Croix gnostique, leur cercle intérieur était une fraternité
Cathare.
La gnose est aussi présente dans les écrits de Lao
Tseu.
Les gnostiques Albigeois disaient :
« L’Enfer n’existe pas puisque notre Père nous aime ».
Dans la déclaration Apostolique Gnostique, Tau Simon
Pierre II et Tau Jean Hus, il est dit :
« Dans le christianisme originel, il n’y avait
des Apôtres, des Prophètes, des Évangélistes, des Pasteurs et des Docteurs (I
Cor .12.28 ; Eph 4.11 et Didaché).
Ces différents services avaient été établis par Dieu
dans son Eglise.
En ce temps-là, on ne trouve pas de Pape, de
Patriarches de Cardinaux, ni d’Archevêques de moines ou de nonnes.
Selon la Didaché, (Enseignement
des douze Apôtres ou Doctrine des Apôtres) texte apocryphe de l’Eglise
primitive ; il n’existe en fait que deux classe : La classe
apostolique, composée des apôtres et des prophètes et la classe des
fonctionnaires composées des diacres presbytres et évêques.
Les seuls officiants de l’Eglise primitive étaient ‘’Anciens’’
Président’’ ou ‘’Évêque’’.
Dans 1Tim.3.2 on lit que la
condition pour exercer cette tâche était qu’un tel homme devait être marié.
Plus loin il est
dit : »Comment pourrait-il y avoir un homme (le Pape) qui puisse être
à la tête de l’Eglise, alors que le Christ lui-même, selon les Écritures, en
est la Tête ?
Plus loin encore, il est dit :
Dans le troisième paragraphe, abrogation des Ordres mineurs et majeurs qui sont
fondus en un seul Ordre et désirant revenir à la simplicité des Évangiles
primitifs, nos instituons comme seul et unique médium de l’Esprit Saint avec
toutes les charges apostoliques qui s’y rapportent etc. etc.
Aussi bien que les hommes et les
femmes peuvent se voir conférer la charge épiscopale
De nos jour nous trouvons l’Eglise
Gnostique Chaote, elle n’est pas dirigée par aucun Patriarche, aucune
Matriarche, aucun Synode exécutif, aucun collectif, ne possédant aucune
structure administrative, financière, dogmatique, ni hiérarchique, comportant
qu’un seul Ordre, celui des évêques gnostiques, les choses apostoliques
sont : l’Exorcisme, les soins aux malades, la propagation de la gnose,
l’enseignement et la garde des saintes Écritures gnostique.
Elle ne comporte aucun lieu de
culte, son seul chef est le Christ.
Si vous cherchez honneurs et
gloire, argent, beauté et beaux Habits de carnaval, passez votre chemin (Tau
Héliogabale).
Commentaires
Enregistrer un commentaire